Covid-19 : « La chaîne de l’Espoir » offre des équipements de protection au CHU Sylvanus Olympio

Le CHU Sylvanus Olympio, le plus grand centre public de soins au Togo, a reçu un don de matériels et d’EPI (Equipements de protection individuelle) de l’ONG « La chaîne de l’Espoir » le 11 novembre afin de lutter contre la pandémie du coronavirus.

«La courbe de contaminations de la Covid-19 ne cesse de grimper partout dans le monde. Le personnel soignant enregistre ces derniers moments un taux de contamination inquiétant et cela demande des actions urgentes». C’est la situation sanitaire telle que décrite par la Direction de CHU ,Sylvanus Olympio .
Un cri de détresse qui a fait écho au sein de l’ONG française « La chaine de l’Espoir ». Elle a décidé de voler au secours du personnel de ce centre hospitalier en lui offrant un lot de consommables pour se prémunir contre la pandémie. Ce lot a été remis aux hautes autorités de cette structure sanitaire le mercredi 11 novembre 2020 par Thomas Dietrich, coordonnateur-pays de l’ONG au Togo. Ce lot de matériels de consommables, d’une valeur estimée à plus de 25 millions de francs CFA est composé de masques, de combinaison, de gants, d’écouvillons, de thermo-flashs, de bottes, de lunettes, de dispositifs de lave-mains, de gel et solutions hydroalcooliques, de visières, et de savon liquide.
Le Docteur Edorh Gbéhomilo, chef Comité local de la coordination de la gestion de la riposte contre la Covid-19 a tenu à exprimer la gratitude du CHU et de tous les agents de santé y exerçant au donateur: « Nous disons un sincère merci à la Chaîne de l’Espoir ».

Les résultats préliminaires d’une étude autour du niveau de protection au sein du personnel hospitalier révèle que 97% du personnel trouve insuffisants les EPI (Equipements de protection individuelle) disponibles. Et cette insuffisance a contribué à la survenance de plusieurs cas positifs parmi le personnel.
Du côté de l’ONG, c’est la satisfaction d’avoir contribué à amoindrir des besoins des praticiens hospitaliers.

A cet effet la coordonnateur de cette ONG a retracé l’historique de la collaboration entre les deux entités : «Le CHU SO est un partenaire de longue date de La Chaîne de l’Espoir. Nous travaillons avec le service pédiatrique dans l’amélioration de la santé des enfants, notamment à travers la chirurgie pédiatrique. Et ce matin du 11 novembre, nous avons voulu perpétuer ce partenariat. C’est vrai que nous sortons un tout petit peu de notre mandat habituel, mais cela se justifie par les circonstances exceptionnelles créées par la Covid-19. Elle nous a poussé à vouloir appuyer l’ensemble du Centre dans sa riposte anti-pandémique».

Diplomatie : Faure Gnassingbé magnifie la vision d’Alpha Condé

Le président Faure Gnassingbé s’est réjoui, mercredi de la réélection d’Alpha  Condé à l’issue du scrutin du 18 octobre. Faure Gnassingbé dit compter sur le locataire du palais de Sékhoutouréyah pour renforcer les relations d’amitié et coopération entre le Togo et la Guinée.

« La proclamation officielle des résultats du scrutin du 18 octobre en Guinée m’offre l’agréable plaisir de vous adresser mes vives et chaleureuses salutations ainsi que mes vœux ardents de succès », indique Faure Gnassingbé.

« La confiance renouvelée du peuple de Guinée à votre endroit tient à la fois à l’homme d’Etat d’expériences que vous êtes et à votre vision de faire de la Guinée un Etat moderne et prospère », ajoute le chef de l’Etat.

Le dirigeant togolais exprime son engagement à œuvrer pour le renforcement des relations entre la Guinée et le Togo.

« Je me réjouis de la perspective de continuer à œuvrer ensemble avec vous à la promotion et à la consolidation des relations de coopération qui existent entre nos deux pays frères ainsi qu’à la réalisation de nos objectifs commun afin de construire une CEDEAO des peuples à laquelle nous aspirons », formule Faure Gnassingbé.

Notons que, Alpha Condé a été élu pour un troisième mandat en Guinée.

Rose Kayi MIVEDOR nommé ministre de la promotion de l’investissement

Le  gouvernement Tomégah-Dogbé s’est élargi. Depuis  lundi 09 novembre 2020, Rose Kayi MIVEDOR a fait son entrée dans la nouvelle équipe avec le portefeuille de la promotion de l’investissement. Le nouveau membre du gouvernement a officiellement pris fonction au cours d’une cérémonie tenue au Ministère du commerce, de l’industrie et de la consommation locale.

À cette occasion, ADEDZE Kodjo , ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale  a transmis  à Rose Kayi Mivédor, les attributions relatives  à  son poste, en présence  du Secrétaire général du gouvernement, NATCHABA Kanka-Malik.

Le Secrétaire général du Gouvernement a félicité Mme MIVEDOR Kayi pour sa nomination  tout en lui souhaitant une fructueuse mission. Kodjo ADEDZE et Mme Kayi MIVEDOR, ont tour à tour remercié le Chef de l’Etat pour sa bienveillance et sa vision de faire du Togo un pays plus attractif aux investissements, à travers les profondes et audacieuses réformes entreprises dans les différents secteurs, dont entre autres, la loi portant code des investissements en République Togolaise.

Les deux ministres ont également émis le vœu d’une interaction forte et dynamique entre leurs deux institutions, ce qui devra permettre de créer plus d’attractivité  pour les nouveaux investisseurs, et induire une résilience économique, une forte amélioration des conditions sociales et un meilleur positionnement du pays à l’échelle internationale.

Notons que, le Gouvernement togolais passe de 33 à 34 membres.

 

Route Lomé-Vogan-Anfoin : la cheffe du gouvernement fait l’état des lieux

Le mercredi 11 novembre 2020, Madame le Premier Ministre, Cheffe du Gouvernement Victoire Tomégah-Dogbé a effectué une visite de terrain sur la nationale N34 Lomé-Vogan-Anfoin pour constater la bonne évolution des travaux de réhabilitation de ce tronçon. Cette visite de terrain a permis à Mme Victoire Tomégah-Dogbé d’apprécier l’évolution des travaux et d’encourager les entreprises pour livrer ces travaux dans les prochains mois.

« Nous avons voulu, faire une descente sur le terrain pour nous rendre compte de l’évolution des différents travaux. Nous avons fait plusieurs arrêts. Nous nous sommes arrêtés à Djagblé, Hahotoé, Akoumapé, jusqu’à Anfoin en passant par le carrefour Yéssouvito à Vogan. Ensemble avec le préfet et les élus locaux, nous sommes allés constater de visu comment les choses se passent », a-t-elle indiqué.

Par ailleurs, elle a remercié les populations à travers les élus locaux et rassuré de l’engagement du Gouvernement à faire accélérer les travaux.

« Aujourd’hui, nous pouvons dire que les difficultés qui ont été rencontrées sont derrière nous. Grâce à l’engagement de tous et au leadership du Chef de l’État, les travaux évoluent bien. Des instructions ont été données aux ministres pour que les déplacements de réseaux soient accélérés et achevés rapidement. Je voudrais saisir cette occasion pour renouveler les regrets aux populations des localités, mais surtout les remercier pour leur patience et leur collaboration », a-t-elle rassuré.

Notons que, ces travaux sont Confiés depuis quelques années à l’entreprise chinoise CRBC (China Road and Bridge Corporation) pour 31 milliards FCFA, l’exécution des travaux sur ce tronçon long de 61 km a été financée par l’Etat togolais.

MCC : le Togo fait des progrès en devenant 2ème meilleur réformateur africain

Le Millenium Challenge Corporation (MCC) a publié lundi sa carte de scores par pays pour l’exercice 2021.  Le Togo fait mieux que lors des deux précédentes éditions.  Avec 15 indicateurs validés sur 20, le Togo améliore (sur fond de progrès) son score sur les indicateurs du Millenium Challenge Corporation (MCC).  Ainsi, le Togo se positionne comme le 2ème meilleur réformateur zone Afrique après le Cap Vert. Une performance dont se félicite le président de la république : « La carte des scores que vient de publier le « Millenium Challenge Corporation (MCC) confirme la bonne évolution des performances de notre pays. Je m’en réjouis ! Notre pays valide désormais 15 indicateurs sur 20 contre 07 il y a encore 05 ans », a tweeté, le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé.

Dans le détail, le Togo maintient dans le vert les indicateurs sur « le contrôle de la corruption, la liberté d’information, les libertés civiles, l’état de droit, les dépenses dans l’éducation primaire, le taux d’achèvement des filles au cycle primaire, la protection des ressources naturelles, l’inflation, la politique budgétaire, la qualité de la réglementation, le genre dans l’économie, les droits fonciers, l’accès au crédit et la création d’entreprises», et y ajoute celui sur «la politique d’échanges».

Le Top 5 des indicateurs où le Togo a plus performé sont la création d’entreprises ; les dépenses dans l’éducation primaire ; la liberté de l’information ; la politique budgétaire et enfin l’accès au crédit.

Les 05 indicateurs non encore validés sont «la santé des enfants, le taux de vaccination, les dépenses de santé, l’efficacité gouvernementale et les droits politiques».

Rappelons que, en 2019 et 2020, le pays avait validé 14 indicateurs sur 20.

 

Transport : Ethiopian Airlines et Asky Airlines s’unissent pour relier les USA

Ethiopian Airlines et Asky Airlines s’unissent à nouveau, pour connecter l’Afrique aux USA à partir de Lomé. L’annonce a été faite ce mardi 03 novembre par la compagnie partenaire d’Asky Airlines.

Le coup d’envoi de ce vol sera donné le 20 novembre prochain.

« Nous sommes heureux d’annoncer la reprise du service conjoint entre Ethiopian et ASKY pour relier l’Afrique aux Etats-Unis à compter du 20 novembre 2020 ».

Les vols directs vers New York et Newark seront effectivement assurés par la compagnie publique éthiopienne à partir de son hub, Lomé, où son partenaire Asky Airlines acheminera des passagers en provenance de Johannesburg et en partance pour les Etats-Unis.

La reprise du service conjoint entre Ethiopian et Asky est une remise au goût du jour d’un partenariat scellé en 2016 entre les deux compagnies, pour assurer des vols directs Lomé – New York. Ce sera également un pas supplémentaire vers le renforcement de Lomé en tant que hub aérien en Afrique.

Présidentielle en Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara réélu pour un 3e mandat avec 94,27%

Les résultats provisoires des élections présidentielles en Côte d’Ivoire proclamé par la CEI, annonce la victoire du président sortant Alassane Ouattara avec 94,27 %. 

Cette information a été donnée par le président de la Commission électorale, Ibrahim Kuibiert dans la nuit du lundi 02 au mardi 03 novembre 2020. Selon Kuibiert, le suffrage exprimé est de 3 215 909 avec un taux de participation de 53,90 %.

Par ailleurs, Alassane Ouattara a obtenu  3 031 483 voix, soit  94,27 %. Il est suivi par Kouadio Konan Bertin qui a obtenu 64 011 voix, soit  1,99%. Quant au candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Bédié Konan Aimé Henri arrive à la 3e place avec 53 330 voix, soit 1,66%. Le candidat du Front populaire ivoirien (FPI)  Affi N’Guessan Pascal s’en sort avec  31 986 voix, soit 0,99%.

Cependant, soulignons que ces résultats communiqués par la CEI devront être validés par  le Conseil Constitutionnel. En outre, le conseil proclamera le résultat définitif.

Le chef de l’état renforce l’équipement des militaires

Le gouvernement togolais va investir davantage dans l’équipement de l’armée. Il y a quelques jours, il a adopté le projet de loi relatif à la programmation militaire. Il est question pour les autorités togolaises d’adapter la défense nationale aux risques sécuritaires sous-régionaux. Le but étant de renforcer la protection des togolais et du territoire national.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la feuille de route quinquennale 2020-2025 du Chef de l’Etat togolais. La loi en question devrait faire le lien entre la sécurité, la stabilité et le développement économique. Elle cadre avec l’axe 1 de la feuille de route visant à renforcer l’inclusion, l’harmonie sociale et consolider la paix.

« Cet avant-projet fixe les orientations relatives à l’effort de défense pour la période 2021-2025, détaille la programmation des moyens militaires sur la même période, définit les priorités opérationnelles et les choix capacitaires essentiels, et précise l’effort financier à consentir sur les cinq prochaines années et au-delà », précisent les pouvoirs publics.

A cet effet, cette loi permettra d’équiper les armées et les rendre aptes à exécuter les missions assignées. De même, elle favorise un soutien matériel des armées de manière efficiente et efficace. Le gouvernement s’attend également à disposer d’un soutien santé robuste et en mesure d’appuyer le système de santé national.

L’autre ambition recherchée à travers cette loi est de « raffermir le lien civilo-militaire et promouvoir une stratégie sectorielle du genre et de l’équité ».

Le Groupe BGFIBank, acteur majeur du financement des infrastructures

Le Groupe BGFIBank, première institution financière d’Afrique Centrale, présent dans 11 pays, intervient depuis cinq décennies dans l’accompagnement et le financement de projets d’infrastructures sur le continent. Son P-DG, Henri-Claude Oyima, décrypte les enjeux et les perspectives du secteur en Afrique.

Quels sont aujourd’hui les besoins en termes de financement des infrastructures en Afrique ?

Il est incontestable que le manque d’infrastructures en Afrique est un obstacle majeur à son développement et à sa croissance économique. En effet, les coûts élevés des facteurs de production, induits par la mauvaise qualité des infrastructures sur le continent, lui font perdre plusieurs points de croissance chaque année et freinent son développement.

Par ailleurs, l’Afrique est confrontée au défi de sa forte poussée démographique qui accroît l’urgence d’accélérer le rythme des investissements en infrastructures. À l’horizon 2050, le continent africain devrait accueillir autour de 2,3 milliards d’habitants. Dans ce contexte, le développement d’un réseau d’infrastructures de qualité devient une nécessité absolue.

Bien que de nombreux progrès aient été réalisés au cours des dernières années avec l’appui des partenaires multilatéraux et de la Chine, qui s’est positionnée progressivement comme un acteur incontournable, les besoins en infrastructures restent énormes dans la plupart des secteurs.

Du secteur des transports à celui des télécommunications, en passant par l’énergie, l’adduction d’eau, la santé et l’éduction, des investissements massifs restent à réaliser afin de rattraper le retard accusé par l’Afrique. D’après les dernières estimations de la Banque africaine de développement (BAD), entre 130 à 170 milliards de dollars par an seraient nécessaires pour combler le gap de financement des infrastructures du continent.

Outre les besoins de financement, les infrastructures en Afrique souffrent également du manque de ressources techniques et de problèmes de conception. Ces insuffisances pèsent fortement sur son niveau de développement social et économique, alors que, parallèlement, le continent présente de nombreux atouts et des perspectives d’investissements favorables.

Aujourd’hui plus qu’hier, l’Afrique a besoin à la fois d’infrastructures de structures et de superstructures pour accroître sa compétitivité, sa productivité économique et accélérer son développement social et économique. Dans cette perspective, elle a plus que jamais, besoin de mécanismes adaptés et innovants pour le financement de ces infrastructures.

Les retards que nous observons aujourd’hui sont rattrapables, pour autant que l’on se donne réellement les moyens de relever ces défis multiformes afin de soutenir l’essor du continent africain.

Quel est le rôle de BGFIBank, quels types d’infrastructures le Groupe accompagne-t-il, dans quels secteurs et dans quels pays ?

Depuis près de cinquante ans, le Groupe BGFIBank, qui est le premier acteur financier en Afrique centrale, participe au financement des infrastructures africaines. Nous le réalisons dans nos onze pays d’implantation, dans de nombreux secteurs d’activité, et notamment ceux à fort impact tels que l’énergie, l’eau, le logement, le bâtiment, les industries, la santé et l’éducation. Ces investissements nous permettent aujourd’hui de jouer un rôle de premier plan dans l’atteinte tant de l’Objectif 10 de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (« des infrastructures de classe mondiale quadrillant l’Afrique »), que des Objectifs du développement durable (ODD) – plus de 80 % des ODD dépendent en effet, sous une forme ou une autre, du développement des infrastructures.

Pour illustrer l’intervention du Groupe BGFIBank dans le financement des infrastructures en Afrique, je me limiterai principalement à trois exemples récents:

– en Côte d’Ivoire, nous avons contribué activement au financement du Plan d’entretien routier 2017-2019. Nous avons ainsi aidé à lever (grâce à notre filiale BGFI Capital) 80 milliards de FCFA (environ 122 millions d’euros), ce qui a contribué à maintenir un réseau routier de qualité en Côte d’Ivoire, renforçant ainsi l’attractivité du pays ;

– au Gabon, nous avons mobilisé des financements importants, particulièrement dans le secteur des télécommunications, qui ont permis de couvrir 85 % du territoire national afin de généraliser l’accès à la 3G, puis à la 4G ;

– enfin, au Cameroun, fort de nos dix années de présence, nous avons participé à des projets d’investissements (notamment dans les infrastructures sociales, l’énergie, l’industrie) dont le montant cumulé atteint 175 milliards de FCFA (soit environ 270 millions d’euros).

Nous intervenons aussi bien en amont et en aval des projets.

En amont, notre expertise en matière de structuration des opérations de financement est mobilisée, principalement par le biais de notre société d’ingénierie financière BGFI Capital, la banque d’investissement du Groupe. Nous intervenons en qualité d’arrangeur et nous assurons à ce titre la structuration complète du financement. Notre intervention est particulièrement appréciée par les États que nous accompagnons. En effet, le montage financier d’importants projets d’infrastructures (et surtout s’il s’agit d’infrastructures structurantes) constitue une phase critique de leur cycle de vie, et les pouvoirs publics ne disposent pas nécessairement de toute l’expertise nécessaire pour, non seulement, conduire le processus à son terme, mais aussi le faire dans les conditions les plus avantageuses. Nos interventions sont donc sources d’externalités positives et génèrent des transferts de compétence qui bénéficient aux décideurs du secteur public avec lesquels nous travaillons en étroite collaboration.

En aval, nous assurons la mise à disposition des fonds, grâce à notre vaste réseau de filiales ou d’agences bancaires. En qualité de banque agent ou de banque participante, nous assurons la gestion quotidienne des flux de financement.

Quelle que soit notre position dans le financement des projets d’infrastructures, notre préoccupation première demeure la bonne prise en charge des spécificités et des particularités du projet et de son porteur, i.e. l’adéquation entre le planning d’exécution des travaux et le plan de trésorerie, la sécurité du montage financier. Loin d’être simple spectateur dans le processus de financement des infrastructures, notre démarche s’inscrit dans une logique de conseil. À titre d’exemple, au Cameroun, nous avons couvert la chaîne globale de financement d’un projet de 33 milliards FCFA (50 millions d’euros) en qualité de banque arrangeur de l’opération, de banque agent de la facilité mais aussi de banque agent des sûretés.

Comment ces projets sont-ils financés par BGFIBank, en mobilisant quels services et outils de financement ?

Comme je l’ai indiqué, l’accompagnement par BGFIBank des projets d’investissements reste multiforme. Cela implique des services et des outils de financement distincts mais néanmoins complémentaires. Le rôle endossé par BGFIBank dépend beaucoup du contexte ou des besoins spécifiques du projet. Il peut ainsi inclure (cumulativement ou non) un rôle (i) de conseil afin de structurer la solution sur mesure, (ii) d’arrangeur chef de file afin de mettre ladite solution en exécution, (iii) de prêteur pour tout ou une partie du capital requis et (iv) d’agent pour s’assurer de la bonne gestion de la solution pour l’ensemble des parties prenantes jusqu’à la maturité du financement.

L’accompagnement de BGFIBank peut également prendre la forme d’autres outils plus classiques : apports en trésorerie (crédit à moyen terme, financement du cycle d’exploitation), lettres de crédit, émission de cautions et de garanties.

Qui sont les différentes parties prenantes d’un projet d’infrastructures et quels partenariats nouez-vous avec elles ?

Compte tenu des montants financiers importants qu’ils impliquent souvent, mais aussi de leur nature même, les projets en matière d’infrastructures mobilisent généralement plusieurs parties prenantes. En Afrique, les projets d’infrastructures et leurs cadres de partenariats sont encore rendus plus complexes, d’une part, parce qu’ils impliquent souvent des acteurs locaux pour les uns, et étrangers ou internationaux pour les autres, et, d’autre part, du fait d’un environnement davantage affecté par l’incertitude ou le risque (déficits de transparence, cadre politique propice ou d’une géographie économique favorable).

Cette dimension partenariale est sans doute aussi importante que les volets strictement financiers (mobiliser des financements, procéder aux décaissements, etc.) ou techniques (réalisation matérielle des ouvrages). En Afrique sans doute plus qu’ailleurs, la qualité des partenariats noués, ainsi que la permanence du dialogue entre les différents acteurs impliqués est déterminante dans la réussite des projets à mener.

Si les parties prenantes varient fortement d’un projet à un autre, compte tenu de leur nature, de leur envergure ou leur complexité, le portefeuille de projet d’infrastructures de BGFIBank nous a permis d’être en contact avec différentes catégories de parties prenantes, à savoir :

– les États et leurs différents démembrements (décideurs, corps de contrôle, agences d’exécution, organes de régulation et notamment ceux en charge de la passation des marchés);

– les partenaires techniques et financiers (bailleurs de fonds, agences de coopération internationale);

– les banques (dans le cadre des financements en pool);

– les bureaux d’études et de vérification;

– le secteur privé (et en particulier les entreprises qui réalisent les travaux d’infrastructures, ainsi que les fournisseurs d’équipements ou les prestataires impliqués dans la réalisation du projet);

– différents experts ou corps de métiers (avocats, commissaires aux comptes, architectes, experts environnementaux).

Quelles sont vos ambitions en matière de financement des infrastructures, à la veille de votre prochain plan stratégique ?

Le Groupe BGFIBank compte lancer, dès janvier prochain, son nouveau Projet d’entreprise « Dynamique 2025 », succédant ainsi au Projet d’entreprise « Excellence 2020 » lancé en 2016 et qui arrive à terme cette année. Parmi les grandes ambitions exprimées dans la nouvelle dynamique du Groupe BGFIBank, nous entendons nous hisser durablement parmi les établissements de référence en Afrique en matière de financement des investissements structurants.

Très prochainement, nous allons d’ailleurs dévoiler les premiers projets structurants que nous allons accompagner dans le cadre de notre prochain plan de développement. Des changements importants interviendront dans nos politiques et nos pratiques, pour nous permettre notamment de mieux répondre aux besoins des investissements dans les infrastructures africaines. Nous allons par exemple accorder davantage de prêts bancaires à long terme et recourir à davantage de financements innovants (financements participatifs, etc.).

Notre parfaite connaissance de nos environnements nous a déjà permis d’identifier les projets structurants que nous serons disposés à accompagner à travers divers programmes de financement. La conscience, la volonté et l’engagement des parties prenantes nous confortent dans notre détermination de faire émerger sur nos différents marchés un flux important de projets structurants bancables, indispensables au développement de l’Afrique.

Comment la crise liée à la Covid-19 change-t-elle la donne aujourd’hui pour les projets d’infrastructures et leurs financements ?

La crise inédite liée la pandémie du coronavirus que traverse le monde actuellement a eu un impact indéniable et multiforme sur les projets d’infrastructures en Afrique.

À l’instar des autres secteurs économiques, le secteur des infrastructures a été durement impacté par la crise de la Covid-19 : il a subi le ralentissement de leur rythme d’exécution voire leur arrêt, le report de certains projets, l’indisponibilité du personnel, le déficit d’approvisionnement des fournisseurs qui a engendré la pénurie de certains intrants… Le retard potentiel sur le calendrier de plusieurs projets est quasiment certain. Par ailleurs, des surcoûts devront être enregistrés en raison des mesures d’adaptation induites par la pandémie (nouvelles normes de sécurité et sanitaire, horaires de travail…).

Jusqu’ici, les États étaient les principaux investisseurs dans les projets d’infrastructures, avec une contribution de 37 %, à travers le recours à l’endettement auprès de la Chine et d’autres bailleurs de fonds internationaux. Les ressources publiques ont été mises sous pression par cette crise sanitaire sans précédent. Dans le même temps, les capacités d’endettement des États sont de plus en plus réduites, en raison des effets de la crise, des programmes de soutien et de relance économique, dont l’ampleur et l’urgence ont été dictées par la Covid-19.

Dans ce contexte, l’amenuisement des ressources publiques couplé à l’accroissement de l’endettement afin de lutter contre la Covid-19 ont eu pour effet de modifier l’agenda de nombreux projets en cours. Par ailleurs, les États sont contraints de repenser la manière de financer leurs infrastructures. Le modèle traditionnel basé sur leur endettement peut ne plus suffire pour permettre au continent africain de combler son retard infrastructurel.

Les projets d’infrastructures en phase d’exploitation, pour leur part, n’ont pas échappé aux effets de la crise : les mesures de confinement et l’interruption de pans entiers de nos économies ont conduit à un effondrement immédiat et brutal de la fréquentation et de l’utilisation de nombreuses infrastructures dans les secteurs tels que les aéroports, les ports et les routes notamment. Cette situation accentue la problématique relative aux nouvelles modalités de financement des infrastructures en Afrique.

Les inégalités en matière d’accès aux financements risquent à nouveau de se creuser entre les pays africains riches en ressources naturelles et ceux qui en sont moins pourvus. Si l’Afrique de l’Ouest concentre 25 % des financements en infrastructures contre 8 % pour l’Afrique Centrale, cette inégalité devrait s’accentuer davantage, au regard de la forte dépendance des économies de l’Afrique centrale au pétrole et aux mines. De même, les secteurs de l’énergie et des transports qui sont les plus grands consommateurs de financements infrastructurels, soit plus de 70 %, devraient voir leur part baisser au profit des investissements dans la santé et les télécommunications. Cette tendance s’observe d’ailleurs dans les financements que nous avons structurés et accompagnés au cours des derniers mois.

En effet, la crise du coronavirus a mis en lumière de profondes inégalités sociospatiales, non seulement en termes d’accès à l’éducation et aux soins, mais aussi à l’emploi, au transport, et au logement.

Face à ce nouveau contexte, des solutions de financements alternatives et innovantes devront être développées afin de poursuivre la dynamique engagée sur le continent au cours des dernières années. Les partenariats publics privés, les obligations en infrastructures et le financement des banques commerciales locales et internationales, devraient voir leur contribution augmenter dans le financement des infrastructures.

De plus en plus d’États africains travaillent actuellement à poser dès à présent, les bases d’une stratégie de priorisation des investissements infrastructurels, afin de garantir l’accès aux services de bases au plus grand nombre. Les priorités de financement des infrastructures vont ainsi être redéfinies.

La crise mondiale inédite, suite à la Covid-19, a eu un impact indéniable et multiforme sur les projets d’infrastructures en Afrique. Les projets d’infrastructures ont été durement impactés, avec des ampleurs variées (ralentissements, retards, reports, redimensionnements, arrêts, etc.). Ces effets néfastes sur le secteur des infrastructures étaient certainement prévisibles, étant donné d’une part que la plupart des projets sur le continent sont portés par les États, et d’autre part que les ressources propres de ces derniers ainsi que leurs capacités de mobilisation de financements ont été durement affectées par la crise sanitaire. On a également assisté à des effets d’éviction, dans la mesure où des transferts de ressources ont eu lieu dans le cadre de l’opérationnalisation des stratégies de lutte contre la Covid, ce qui, du reste, est compréhensible. Enfin, il est à noter que cet impact n’a pas uniquement concerné les projets d’infrastructures : en effet, même les infrastructures en phase d’exploitation, et notamment les aéroports, les ports, les routes… ont été fortement touchés, suite aux mesures de confinement et à l’interruption de pans économiques entiers (dont le tourisme ou le transport aérien, qui en sont les exemples les plus illustratifs). L’effondrement total et brutal de la fréquentation et de l’utilisation de ces infrastructures pose certainement davantage problème en Afrique qu’ailleurs, compte tenu du fait que sur le continent, il s’agit dans une large proportion d’infrastructures récentes, dont le financement continue encore à être pris en charge par le service de la dette.

Fort heureusement, la Covid-19, comme toute crise, apporte aussi son lot de lueurs d’espoirs ou de belles perspectives. Tout d’abord, tous les secteurs de l’activité économique n’ont pas été impactés négativement, et c’est par exemple le cas du numérique qui, en Afrique, est sorti renforcé de la crise. Le numérique a en effet été d’un grand apport dans la résilience (sociale, économique, etc.) du continent face à la Covid, et dès lors, ses usages et ses utilisateurs devraient augmenter considérablement dans les années à venir. Par conséquent, le pari peut être fait que le secteur va bénéficier au cours des périodes à venir (et du point de vue notamment de ses infrastructures) d’investissements supplémentaires considérables. Plus généralement, le secteur des infrastructures en Afrique devrait pouvoir bénéficier des nouvelles opportunités consécutives à la crise, et cela pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la crise a fini de mettre à nu en Afrique les profondes inégalités sociospatiales non seulement en termes d’accès dans les services sociaux (santé, éducation) mais aussi du point de vue des télécommunications (Internet, etc.), des transports, de l’emploi, du logement, etc. Ensuite, la Banque mondiale estime que 20 à 25 millions d’Africains pourraient tomber dans la grande pauvreté à cause de la pandémie : certes il ne s’agit pas à proprement parler d’une nouvelle réjouissante, mais la réponse des États africains devrait être dès à présent de poser les bases d’une stratégie de priorisation des investissements permettant notamment de garantir l’accès aux services de base aux populations les plus vulnérables. La BAD estime à 80 milliards d’euros le besoin annuel supplémentaire pour les projets d’infrastructures en cette période de crise. Enfin, une grande leçon à tirer de cette crise est que l’Homme doit désormais être au centre des priorités : par conséquent, les économies africaines s’orientent de plus en plus vers le financement des infrastructures dédiées à l’amélioration du bien-être et à la satisfaction des besoins essentiels.

La transition énergétique est-elle prise en compte dans les projets d’infrastructures et comment ?

L’énergie est de loin le plus gros défi infrastructurel de l’Afrique, avec environ 40 % du total des besoins de dépenses qui ont trait à l’énergie. Malgré tout, la part de la population ayant accès à l’électricité y est encore inférieure à 50 %. Une trentaine de pays africains sont ainsi régulièrement confrontés à des pénuries d’électricité et beaucoup payent un prix élevé pour une alimentation électrique de secours. Les 48 pays de l’Afrique subsaharienne (800 millions d’habitants) génèrent plus ou moins la même quantité d’électricité que l’Espagne (45 millions d’habitants). Beaucoup de petits pays ont des systèmes énergétiques nationaux inférieurs à 500 mégawatts. Alors qu’il représentait 16 % de la population mondiale, le continent africain pèse moins de 6 % de la consommation énergétique. Fort heureusement, le continent africain peut compter sur son énorme potentiel en matière d’énergies renouvelables : 325 jours d’ensoleillement intense par an, 15 % du potentiel hydroélectrique mondial, un bon potentiel éolien et géothermique. Ce potentiel explique aussi que la transition énergétique soit de plus en plus prise en compte dans les stratégies de développement des infrastructures en Afrique. Les projets d’infrastructures autour de ces énergies renouvelables produiront en Afrique au moins trois effets positifs : (i) ils contribueront à atténuer les effets du changement climatique (bien que, c’est important de le rappeler, le continent africain ne pèse que 3 % des émissions de gaz à effet de serre), (ii) ils permettront de remédier à l’importante pénurie d’énergie (et donc d’améliorer l’accès à l’énergie), (iii) ils faciliteront le passage au post-Covid, en contribuant à rebâtir en Afrique des économies plus solides, plus résilientes, plus égalitaires. Dans les pays africains, les projets d’infrastructures dédiés à la transition énergétique commencent à se multiplier. Au Maroc, il était prévu de porter à 42 %, au plus tard en 2020, la part des énergies renouvelables dans le bouquet électrique. Dans d’autres pays, tels que le Sénégal, le Ghana, ou l’Afrique du Sud, des infrastructures permettant de produire des énergies renouvelables (centrales solaires photovoltaïques, thermiques ou thermodynamiques) ont été financées, le plus souvent sur le modèle de partenariat public-privé.

Les banques, en tant qu’acteurs clés du financement, ont évidemment un rôle clef à jouer dans la transition énergétique. Chez BGFIBank, parce que nous sommes conscients de notre responsabilité sociale, mais également convaincus du caractère irréversible de la transition énergétique et des opportunités économiques qui découleraient, nous avons déjà entamé l’adaptation de nos politiques d’allocation des ressources ainsi que de nos instruments de financement. Notre prochain plan stratégique, dont j’ai tantôt parlé, visera également à accélérer notre adaptation à la transition énergétique. Cela exigera, entre autres, une expression plus forte de notre responsabilité sociétale ainsi que de notre volonté de contribuer à la préservation de l’environnement. Il s’agit pour nous de garantir une meilleure prise en compte des intérêts de toutes les parties prenantes (y compris les populations potentiellement impactées par la réalisation des infrastructures), une place accrue des considérations environnementale ou de l’adaptation au changement climatique dans nos critères d’analyse et d’évaluation des projets.

Quelle est votre analyse de l’évolution du financement des infrastructures en Afrique ? Comment répondre aux besoins ? Faut-il mobiliser davantage le secteur privé et comment ?

De mon point de vue, les investissements dans les infrastructures resteront pour longtemps encore en Afrique un levier majeur de la croissance et du développement. Trois éléments me paraissent néanmoins essentiels : un financement adéquat, d’excellentes capacités institutionnelles et une bonne attention portée par l’État sur les besoins des citoyens ou des utilisateurs actuels et futurs des infrastructures. Je suis également convaincu que la qualité des infrastructures constitue en Afrique un enjeu fondamental, compte tenu non seulement du déficit infrastructurel ou du des ressources limitées, mais aussi du fait que 40 % des infrastructures en Afrique sont gaspillées. Une infrastructure de qualité doit répondre à cinq critères : (i) l’efficacité économique, (ii) la résilience face aux catastrophes naturelles, (iii) la sécurité, (iv) la durabilité environnementale et sociale, et (v) la contribution à la société et à l’économie. Il est fondamental que les pays africains, d’une part privilégient une approche plus sélective dans le choix et le financement des infrastructures qu’ils réalisent (prioritaires, durables et axées sur le long terme) ; et d’autre part alignent leurs investissements dans ces infrastructures sur les stratégies nationales de développement économique à long terme.

Comme je l’ai tantôt rappelé, aujourd’hui jusqu’à deux tiers du financement des infrastructures (environ 30 milliards de dollars) proviennent de sources nationales, et donc du contribuable africain. Cela signifie que ces derniers participent considérablement au financement des infrastructures. Par conséquent, les ressources complémentaires devront être mobilisées auprès d’autres catégories d’acteurs, parmi lesquels le secteur privé. À ce jour, les capitaux privés ont joué un rôle très limité dans le financement des infrastructures en Afrique. En 2017, les flux privés s’élevaient à 2,6 milliards de dollars, soit seulement 4 % de l’investissement total dans les infrastructures sur le continent. Les investissements dans des projets d’infrastructures publiques à participation privée sont également restés limités.

Pour répondre au défi du financement des infrastructures, une plus grande participation du secteur privé est tout simplement indispensable. Cela nécessitera à la fois une multiplication des espaces de consultations et d’échanges entre le secteur privé et les pouvoirs publics, mais aussi l’amélioration des cadres réglementaires et un environnement plus favorables aux investisseurs privés et institutionnels. Il existe toutefois un préalable : favoriser l’émergence d’un secteur privé fort, impliqué dans les projets nationaux.

La Fédération Togolaise de l’Immobilier (FTI) et la FNAIM signent un accord historique à Paris : le Togo devient le 1er pays africain à entrer dans le viseur du plus puissant syndicat européen de l’immobilier en vue de la production de logements sociaux

La Fédération Togolaise de l’Immobilier (FTI) a signé, mardi 08 septembre 2020, une convention de partenariat avec la FNAIM, le plus puissant syndicat immobilier d’Europe vieux de 70 ans, avec plus de 100.000 employés et le WPBC (World Property Business Club) son organe de développement à l’international.

La signature a eu lieu au siège de la FNAIM, avenue de Villiers dans le 17ᵉ arrondissement de Paris, en présence du Président de la FNAIM du Grand Paris, Monsieur Michel Platero, du Président du WPBC Monsieur André Perrissel, des membres du conseil d’administration de la FNAIM, du Président de la FTI, Dr Alexandre de SOUZA, accompagné de la Présidente de la commission Développement de l’habitat Madame Marie-Josée DJONDO et surtout marquée par la présence officielle du Togo en la personne de Monsieur Edem Amoudokpo, conseiller économique de l’ambassade du Togo représentant Son Excellence M. Calixte Batossie MADJOULBA, Ambassadeur de la République du Togo en France.

 

Alexandre DE SOUZA, Président de la FTI

Ce protocole est historique, dans la mesure où le Togo est le premier pays d’Afrique à l’avoir signé avec la FNAIM et sera de ce point de vue la porte d’entrée vers toute l’Afrique.

Après les discours de circonstances de toutes les parties prenantes, y compris du représentant de l’ambassadeur, qui a salué les mérites de cet accord et invité les opérateurs à investir massivement au Togo, Monsieur Alexandre de SOUZA et André Perrissel ont paraphé les documents de l’accord sous les applaudissements du public. Il y a eu ensuite des échanges de cadeaux, suivi d’un cocktail au siège de la FNAIM et d’un déjeuner amical.

Dans l’après-midi, une émission radiophonique a été enregistrée afin de faire écho à ce protocole, qui apportera de la fraîcheur et du dynamisme à l’immobilier togolais car, en plus de faciliter les échanges d’informations et de collaborations pour générer des opportunités commerciales, promouvoir des missions commerciales dans chacun des deux pays, il est surtout perçu comme un outil d’impulsion de l’axe n°3 du Plan National de Développement lancé par le Président de la République Togolaise en 2019.

Rappelons que la FTI, dont l’un des objectifs est d’aider les togolais à mieux se loger, ambitionne de devenir à court et moyen terme le premier bailleur social du Togo et son Président, Dr Alexandre de SOUZA, ne ménage aucun effort pour promouvoir le PND à l’étranger et ainsi contribuer à l’atteinte de l’objectif gouvernemental des 20.000 logements sociaux d’ici 2025.

Il faut dire qu’à l’international, les signaux sont au vert en ce qui concerne la cote du premier pays réformateur d’Afrique (selon le rapport Doing Business 2019), car le pays connaît une croissance dynamique, portée par la consommation et l’investissement (domestique et étranger) privés.

Mais, soulignons-le, il reste encore des efforts à faire afin de créer un environnement légal et favorable à l’investissement immobilier à travers la réglementation et la professionnalisation des métiers d’agents et de promoteurs immobiliers au Togo, la défense des droits des locataires et la protection des intérêts des investisseurs.

A ce propos, un projet de décret portant réglementation des baux d’habitation et à usage professionnel, ainsi qu’un avant-projet de loi portant réglementation du métier d’agent immobilier au Togo a été validé à l’unanimité le 17 juin dernier au CASEF et transmis au Secrétariat Général du Gouvernement. Les agents immobiliers retiennent leur souffle et attendent avec impatience cette future loi. Le développement de l’immobilier est une question de priorité pour notre pays.