20 000 agripreneurs togolais au «Camp du futur Togo 2020»

20 000 jeunes et femmes entrepreneurs du secteur agricole sont depuis hier lundi 27 janvier à un atelier de formation en agribusiness dénommée « Camp du futur Togo 2020 ». Cette formation se déroule simultanément sur 13 sites à travers tout le territoire : Dans les préfectures du Golfe, Agoè, Vo, Notsè, Agou, Atakpamè, Sokodé, Sotouboua, Kara, Bassar, Niamtougou, Mango et Dapaong.

Ils sont 20 000 agriupreneurs sur toute l’étendue du territoire, mais rien que dans la préfecture du Golfe, ils sont plus de 1 400 (1 426 jeunes et femmes, représentant 146 coopératives), à être formés.

Cette session de formation de 10 jours, officiellement lancée dans la ville de Dapaong  (621 km au Nord de Lomé) par Noel Koutéra Bataka, ministre de l’agriculture,  de la production animale et halieutique, va renforcer les participants avec les outils modernes de gestion, pour un pilotage de leurs entreprises agricoles.

Selon les informations, la formation couvre les filières maïs, soda, manioc, poisson, volailles, petits ruminants, porcines, fruits et légumes.

Le Glyphosate interdit au  Togo à partir de décembre 2020

C’est officiel, les agriculteurs togolais doivent trouver autre chose pour le désherbage de leurs terres à partir du 30 décembre 2020.  Un arrêté du ministre signé il y a quelques jours donne encore un délai de 12 mois aux commerçants de ce produit pour écouler leurs stocks.

Passé ce délai, « l’importation, la commercialisation et l’utilisation du glyphosate et tout produit le contenant » est formellement interdit.

« Les dispositions de l’arrêté ne s’appliquent pas au Glyphosate ou tout produit le contenant expédié directement au Togo avant le 30 décembre 2019 », a décidé le ministre de l’Agriculture Noel Koutéra Bataka dans son arrêté.

Le glyphosate est un herbicide total foliaire systémique, c’est-à-dire non sélectif, absorbé par les feuilles et à action généralisée. Exclusivement produit par Monsanto à partir de 1974, il l’est aussi par d’autres firmes depuis que son brevet est passé dans le domaine public.

Du riz blanc togolais en quantité et en qualité

Importateur du riz, le Togo veut à court et à moyen terme doper sa production locale, afin de satisfaire le besoin du marché local. Cette ambition qui épouse les objectifs du Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA) est en voie de concrétisation avec un projet de l’entreprise Vabhekos.

Vabhekos veut produire du riz blanc « made in Togo » en quantité et en qualité. L’entreprise a désormais de quoi concrétiser son projet grâce à l’appui d’Orabank qui vient de lui octroyer un financement de 106 millions FCFA pour  l’installation d’une chaîne de transformation du riz paddy en riz blanc, à Kovié, environ 30 km de Lomé.

Ce projet a pour but d’apporter une valeur ajoutée au riz produit au Togo par les Togolais en le transformant et en le commercialisant sous la marque Riz La PAIX.

« Riz La Paix », selon Kossivi Ametana, promoteur de Vabhekos est disponible en long grain, en couscous et en brisure fine et conditionné dans des sacs de 1kg, 5kg et 25kg.