Mauritanie : dix millions d’euros de la Bad pour la relance économique

La Banque africaine de développement (Bad) a accordé cette ligne de crédit à la Banque mauritanienne pour le Commerce et l’Industrie (BCI) pour qu’elle appuie les Petites et Moyennes Entreprises du pays.La pandémie de Covid-19 affecte toutes les économies du monde. La lutte pour sauver des vies s’accompagne de stratégies pour relancer la machine économique grippée. Avec l’octroi de ce financement, la Banque africaine de développement (Bad) permettra, selon un communiqué reçu lundi à APA, à la Banque mauritanienne pour le Commerce et l’Industrie (BCI) de « disposer de liquidités en devises ».

Cet argent servira à « préfinancer l’acquisition de machines, d’intrants, d’équipements, de biens de consommation, de denrées alimentaires et de matériaux au profit des secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’industrie, de la construction, de la transformation du poisson et des aliments et de l’artisanat ».

Le Conseil d’administration de la Bad a approuvé l’opération vendredi dernier à Abidjan, en Côte d’Ivoire. De l’avis de Malinne Blomberg, Directrice Générale adjointe de la Bad pour l’Afrique du Nord et responsable-pays pour la Mauritanie, l’objectif est de « faciliter encore plus l’accès au financement pour les PME mauritaniennes ».

Poursuivant, elle a affirmé que l’ambition de l’institution financière est d’ « offrir de nouvelles perspectives en incitant (ces entreprises) à se lancer sur des marchés porteurs pour relancer rapidement la croissance et créer des emplois durables ».

C’est la troisième ligne de financement dont bénéficie la BCI. En 2008 et 2016, elle avait perçu au total environ 16 millions de dollars US. Pour Stefan Nalletamby, Directeur du département du développement du secteur financier à la Bad, le contexte est difficile pour les banques mauritaniennes car « l’accès au financement des PME, qui a toujours constitué un défi, se trouve aggravé par la crise actuelle et par l’accès difficile aux devises étrangères, indispensables pour régler les opérations du commerce international ».

Dans sa politique, la Bad vise cinq grandes priorités sur le continent. A travers le financement de la BCI, l’institution financière dit en atteindre quatre : « nourrir », « industrialiser » et « intégrer l’Afrique » avec un effet catalyseur sur l’atteinte de l’objectif « améliorer la qualité de vie des populations africaines ».

La panique d’une troisième vague de Covid-19 à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, sont alarmistes sur les cas de contaminations de Covid-19 au Sénégal avec les craintes d’une troisième vague.Face à la passivité des pouvoirs publics face à la troisième vague, la société civile met en place une Task-force informe L’AS. L’objectif est d’apporter « une réponse rigoureuse et plus inclusive à la pandémie » souligne le journal.

Le Soleil se montre inquiet et parle de 3088 nouvelles infections, 11 décès et 31 dans un état grave au sortir de ce week-end.

Suffisant pour le gouvernement pour « dépoussiérer les arrêtés » avec le port du masque à nouveau obligatoire dans les lieux publics et dans les transports informe Le Quotidien.

Sud Quotidien parle d’un « Tabaski à haut risque » face à la hausse alarmante des cas de Covid-19 dans le pays. Face à la gravité de la situation, le ministre des Transports et de l’Intérieur actualisent les restrictions avec le port obligatoire du masque.

Pour Vox Populi, la situation vire à la « catastrophe » avec l’augmentation vertigineuse des cas communautaires. Le ministre de l’Intérieur « réimpose » le masque « en tout lieu » pendant que le mouvement citoyen Y en a marre évoque « l’irresponsabilité du gouvernement et appelle à la responsabilité citoyenne ».

Pour L’Observateur c’est un « cocktail de saison ultra mortel » qui s’installe porté par le duo Covid-Palu. Le Pr Daouda Ndiaye, membre du comité scientifique de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) indique qu’une « co-infection paludisme plus Covid-19 risquerait d’être fatale ».

Malgré les mesures de restriction, le « convoyage de militants » à l’intérieur par des responsables politiques continue. « Les ministres et directeurs généraux défient Macky Sall » souligne Walf Quotidien qui ajoute que ces derniers font fi des recommandations de leur patron.

Libération nous informe du démantèlement d’un vaste réseau de trafic de migrants et de la confection de faux documents de voyage à l’aéroport Blaise Diagne. Le journal indique qu’une vaste mafia débusquée et plusieurs personnes sont arrêtées.

En sport, Record parle du transfert de l’international sénégalais Boulaye Dia chez le vainqueur de l’Europa League, Villarreal. Le journal pose la question de son « intégration » dans un club présenté comme un modèle de réussite dans le football mondial.

Stades parle des Lions déjà irrésistibles en pré-saison avec Youssouf Sabaly décisif avec le Bétis pendant qu’Ismaïla Sarr (Watford) et Pape Ndiaga Yade (Metz) font trembler les filets.

Santé, économie et politique au menu des quotidiens marocains

Les ventes d’auto-tests Covid, la résilience du Maroc et les relations Maroc-Algérie, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.« Non à la peur contre les ventes d’autotests Covid », lance +L’Économiste+, ajoutant que la polémique entre laboratoires d’analyses biologiques et les pharmaciens passe mal auprès de l’opinion.

Le journal rappelle que plusieurs pays sont allés beaucoup plus loin, autorisant ces tests dans les grandes surfaces, soulignant que les laboratoires donnent l’impression de s’opposer à un canal offrant plus de proximité et pouvant toucher un plus grand public.

Cette affaire n’est pas sans rappeler les résistances ayant marqué l’arrivée des premiers tests Covid au début de la pandémie, indique-t-il, relevant qu’il s’agit là d’un scénario qui semble se répéter pour les autotests car l’humeur des politiques de santé continue de s’exposer à la pression des lobbys.

Abordant la résilience du Maroc, +Aujourd’hui Le Maroc+, qui se réfère au dernier classement réalisé par Global Finance sur la base d’indicateurs du World Economic Forum, écrit qu’avec sa très honorable 24ème place en termes de sûreté et de sécurité, le Maroc se confirme et conforte dans son statut de pays fiable et résilient.

Pour cette édition 2021, l’index global de sécurité sur lequel se base ce scoring prend particulièrement en considération la situation épidémiologique et la performance générale du pays dans sa lutte contre le virus, fait savoir le quotidien, notant que durant cette pandémie, qui dure depuis mars 2020, le Maroc a fait preuve non seulement d’une capacité de résilience à des chocs exogènes violents mais, en plus, d’une aptitude à transformer des situations critiques en opportunités.

Ce capital sécurité et fiabilité dont jouit le Maroc devrait être exploité surtout en interne et être transformé en capital confiance pour affronter et relever les nombreux défis qui se profilent à l’horizon, estime-t-il.

+L’Opinion+ rapporte que l’Algérie a rappelé, dimanche, son ambassadeur à Rabat, pour consultation. Une réaction provoquée par le plaidoyer de Omar Hilale, lors de la réunion ministérielle du Mouvement des Non-Alignés, où il a défendu le droit à l’autodétermination du peuple kabyle.

« Dans la déclaration du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, rendue publique le 16 juillet 2021, il a été indiqué que l’Algérie attendait du Royaume du Maroc qu’il clarifie sa position définitive sur la situation d’une extrême gravité créée par les propos inadmissibles de son ambassadeur à New York», indique le ministère algériens des Affaires Étrangères, faisant référence au plaidoyer de l’ambassadeur permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, qui avait répondu aux provocations du nouveau ministre algérien des Affaires étrangères, au cours d’une réunion virtuelle des non-alignés, tenue les 13 et 14 juillet, en évoquant le droit à l’autodétermination du peuple kabyle.

 

« Depuis lors, et en l’absence de tout écho positif et approprié de la partie marocaine, il a été décidé aujourd’hui, le rappel, avec effet immédiat, pour consultations, de l’Ambassadeur d’Algérie à Rabat, sans préjudice d’autres mesures éventuelles en fonction de l’évolution de cette affaire », conclut le communiqué algérien, cité par la publication.

Rappelons que lors de la réunion précitée, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra a revendiqué le droit à l’autodétermination en faveur de la chimérique RASD, et ce, bien que le dossier du Sahara marocain ne fût, ni inscrit à l’ordre du jour de la réunion, ni en liaison avec son thème.

Exerçant son droit de réponse, Omar Hilale a déclaré que l’Algérie qui «se dresse en fervent défenseur du droit à l’autodétermination, refuse ce même droit au peuple Kabyle, l’un des peuples les plus anciens d’Afrique, qui subit la plus longue occupation étrangère». Il a ajouté que «l’autodétermination n’est pas un principe à la carte. C’est pourquoi le vaillant peuple Kabyle mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination ».

Cherté de la vie: l’Etat ivoirien va encadrer les prix

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, a indiqué dimanche que son département prendra des mesures d’encadrement des prix sur le marché face à la cherté de la vie, en cas de nécessité.

« Nous poursuivons la concertation avec les différents acteurs (pour) trouver des solutions durables qui n’obèrent pas le pouvoir d’achat des populations. En cas de nécessité, nous allons prendre des mesures d’encadrement des prix », a dit M. Souleymane Diarrassouba, lors d’une conférence de presse. 

Depuis quelques jours, l’on assiste à de nombreuses plaintes des populations relativement à ces hausses qui ont été relayées et amplifiées par les médias et les réseaux sociaux. 

M. Souleymane Diarrassouba a appelé les citoyens « au calme, à la sérénité, et à ne pas céder à la panique et à éviter de diffuser des informations qui sont de nature à perturber le marché ». 

« Face au cri de cœur de la population auquel le gouvernement est sensible, il était donc important pour le département dont j’ai la charge de rencontrer la presse pour informer les populations sur la réalité de la situation », a-t-il ajouté. 

Le ministre du Commerce a expliqué que « les augmentations constatées ne sont pas spécifiques à la Côte d’Ivoire ». Car, partout dans le monde, avec la reprise économique caractérisée par une reprise de la demande beaucoup plus forte que prévue, après une année 2020 marquée par la pandémie à coronavirus, et les tensions sur les matières premières, l’inflation reprend de la vigueur. 

L’Indice des prix alimentaires de la FAO, soulignera-t-il, a progressé pour le 12e mois consécutif et s’établit à 127,1 points, avec un bond de 5,8 points, la plus forte hausse mensuelle depuis 2010.

De ce fait, les prix internationaux de la plupart des produits ont augmenté au deuxième semestre 2020 et ont encore marqué un fort rebond au premier semestre de 2021. 

Il a noté, par exemple, que le prix du maïs a été multiplié par plus de deux, et ceux du soja, du sucre et du blé ont augmenté respectivement de 61%, 52% et 26%, à la suite d’une forte demande d’aliments pour animaux en Asie et les contraintes sur la croissance de la production agricole mondiale ont alimenté la hausse des prix.

Le prix de l’huile de palme raffinée étant aligné sur le prix « AIPH » du régime de palme ou de l’huile brute, le prix du régime de palme a augmenté de 47,44 F/kg en décembre 2020 à 61,14 F/kg en janvier 2021, puis à 77,75 F/kg en juillet 2021, soit une hausse de 62%. 

Quant à l’huile de palme brute, le prix est passé de 399F/kg en décembre 2020 à 497 F/kg en janvier 2021, puis à 627 F/kg en juillet 2021, soit une hausse de 57% tandis que le prix de l’huile raffinée de 25 L est passé de 19600 F en décembre 2020 à 22500 F en juillet 2021, soit une hausse de 14,79%.

Le prix de la tonne de blé, lui, est passé de 250 euros en janvier 2021 à 300 euros en juillet 2021, soit une hausse de 20%, combinée à une hausse du coût de fret de 20% alors que le prix de la tonne de farine de blé n’a augmenté que de 5% entre janvier et juillet 2021. 

« Face à la hausse des prix de certains produits de première nécessité, différentes mesures ont été prises pour préserver le pouvoir d’achat des ménages », a-t-il poursuivi, rappelant que la détermination des prix relève du marché selon la loi de l’offre et de la demande et du jeu de la concurrence. 

La mission du gouvernement est d’assurer la surveillance du marché et d’encadrer les prix en cas de dysfonctionnements du marché et de pratiques spéculatives avérées, a fait savoir le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie. 

Il a mentionné que son ministère a renforcé la concertation avec les acteurs des secteurs concernés. En janvier 2021, à l’issue de discussions, les industriels et son département ont convenu de suspendre les hausses de prix de l’huile de table raffinée, intervenues au mois de janvier 2021 et de geler les prix de la farine boulangère type 55.

« En mai 2021, en accord avec les acteurs, nous avons pris des mesures de fixation de prix maxima convenus sur la période de la crise énergétique pour la viande de bœuf (avec et sans os), le ciment, et le maintien du prix de la baguette de pain à 150 FCFA », a-t-il également rappelé. 

« Le rationnement des entreprises et ménages en électricité étant désormais terminé, nous avons donc déjà noté une tendance à la baisse des prix au détail de certains produits, notamment les matériaux de construction », a-t-il fait observer.

La botte de fer qui était vendue à 52000 FCFA en 2019, puis à 47000 FCFA en décembre 2020, entre 52000 FCFA et 54000 FCFA de janvier à avril 2021, puis entre 56000 FCFA et 60000 FCFA pendant le rationnement a baissé à 54000 FCFA aujourd’hui, a-t-il fait remarquer.  

Le sac de ciment CPJ 42.5 au détail coûtait 4200 FCFA en décembre 2020, puis 4000 FCFA entre janvier et avril 2021 et entre 5000 FCFA et 6000 FCFA pendant la période de rationnement de l’électricité, est vendu aujourd’hui entre 4200 FCFA et 4500 FCFA, presqu’au prix de décembre 2020, a-t-il assuré. 

En Côte d’Ivoire, les évolutions des prix des produits de première nécessité ont été « globalement maîtrisées » au cours du premier trimestre de 2021 comparativement à la même période de 2020, a soutenu M. Souleymane Diarrassouba. 

JO 2021: 32 athlètes ivoiriens en lice à Tokyo

Trente-deux athlètes ivoiriens sont attendus du 22 juillet au 8 août 2021 à Tokyo, dans la capitale japonaise, où ils prendront part à la 32è édition des Jeux Olympiques (JO).

Il s’agit des sprinteuses Murielle Ahouré (championne du monde en titre du 60m en salle) et de Marie-Josée Ta Lou, la vice-championne du monde en titre du 100 m et du 200 m, par ailleurs porte-drapeau de l’équipe ivoirienne à Tokyo.

A l’épreuve du sprint masculin, l’équipe ivoirienne met en avant le jeune prodige Arthur Gué Cissé, détenteur actuel du record de Côte d’Ivoire du 100 mètres avec son chrono de 9 s 93. Ce record était détenu depuis 2016 par Ben Youssef Méïté.

Au Taekwondo, le champion olympique des -80kg, Cheick Sallah Junior Cissé, le seul médaillé d’or de l’histoire de la Côte d’Ivoire mettra son titre en jeu dans la capitale nipponne là où sa condisciple et compatriote Ruth Gbagbi (championne du monde en titre des -67 kg) tentera de faire mieux après sa médaille de bronze glanée aux JO Rio 2016. Les Eléphants taekwondo’ins alignent aussi Seydou Gbané et Aminata Traoré.                        

Le Judo sera l’affaire de Zouleiha Abzetta Dabonné, une abonnée des JO puisqu’elle était déjà présente à Rio 2016.

Pour sa part, Ta Li Marie Te Flan représentera son pays à la natation. C’est aussi une habituée des JO. En 2016, à Rio de Janeiro, elle avait représenté la Côte d’Ivoire aux 800 mètres nage libre Dames.

A l’Aviron, c’est N’Dri Franck qui fera flotter sur son embarcation de forme étroite et allongée le drapeau Orange-Blanc-Vert de la Côte d’Ivoire.

Le plus fort du contingent ivoirien en lice pour Tokyo 2020 est composé de l’équipe Espoir (U23) de football avec des renommés tels que Eric Bailly (Manchester United, Angleterre), Franck Kessié (AC Milan, Italie), Max Gradel (Sivasspor, Turquie), et Timité Cheick (Amiens, France) ainsi que les nationaux Ira Tape Eliezer du FC San Pedro et Nagoli Oupoh Maxime du Sol FC.

 Le jeune Amad Diallo du Manchester United, la révélation de l’année et nouveau chouchou des fans ivoiriens, figure également sur cette liste des 22 joueurs.

C’est donc 22 Eléphants Espoirs qui tenteront de barrir très fort au pays du soleil levant, dans une poule D, perçue comme celle de la mort par les observateurs les plus avertis du ballon rond. Outre la Côte d’Ivoire, cette poule est composée du Brésil, de l’Allemagne et de l’Arabie Saoudite. 

Initialement prévus du 24 juillet au 9 août 2020, les JO Tokyo 2020 doivent finalement se tenir du 23 juillet au 8 août 2021 du fait de la pandémie de Covid-19.

Prés de 11 090 athlètes sont en lice aux JO de Tokyo à travers 33 sports et 339 épreuves avec remise de médailles.

L’Algérie rappelle pour consultations son ambassadeur à Rabat

L’Algérie a décidé de rappeler pour consultations son ambassadeur à Rabat, annonce dimanche un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères.La diplomatie algérienne a expliqué que dans sa déclaration publiée le 17 juillet 2021, « il a été indiqué que l’Algérie attendait du Royaume du Maroc qu’il clarifie sa position définitive sur la situation d’une extrême gravité créée par les propos inadmissibles de son ambassadeur à New York ».

 « Depuis lors, et en l’absence de tout écho positif et approprié de la partie marocaine, il a été décidé aujourd’hui, le rappel, avec effet immédiat, pour consultations, de l’Ambassadeur d’Algérie à Rabat, sans préjudice d’autres mesures éventuelles en fonction de l’évolution de cette affaire », indique le communiqué.

Répondant aux provocations du ministre algérien des Affaires étrangères, au cours d’une réunion virtuelle des non-alignés, tenue les 13 et 14 juillet, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc  à New York, Omar Hilale avait évoqué « le droit à l’autodétermination du peuple kabyle ».

Réagissant à ces propos, la diplomatie algérienne a, dans un communiqué, considéré qu’il s’agit d’une « reconnaissance de culpabilité en ce qui concerne le soutien marocain multiforme actuellement accordé à un groupe terroriste connu, comme cela a été le cas du soutien aux groupes terroristes qui ont ensanglanté l’Algérie durant la +décennie noire+».

Le texte fait référence au classement par le pouvoir algérien, en avril dernier, du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), en tant qu’organisation terroriste au même titre que le mouvement islamiste Rachad, proche de la Turquie et du Qatar.

Le ministère estime que la « communication diplomatique marocaine est aventuriste, irresponsable et manipulatrice (…) destinée à cultiver un amalgame outrancier entre une question de décolonisation dûment reconnue comme telle par la communauté internationale et ce qui n’est qu’un complot dirigé contre l’unité de la nation algérienne ».

Alger a souligné que la réponse du Maroc à l’intervention de son ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, « heurte frontalement les principes et les accords qui structurent et inspirent les relations algéro-marocaines. Elle constitue une violation flagrante du droit international et de l’Acte Constitutif de l’Union africaine ».

L’Algérie ne mesure pas à quel point le Maroc est indigné par les provocations algériennes, depuis des années durant. Alger arme, finance, défend et abrite le front polisario qui mène un combat armé contre le Maroc.

Côte d’Ivoire: dans l’ombre de victimes d’avortements non sécurisés

Chaque année, en Côte d’Ivoire, « entre 210.000 et 290.000 femmes pratiquent les avortements », parmi lequelles plusieurs engagées dans une sexualité précoce décèdent ou en sortent avec des complications pouvant entraîner la stérilité.

L’avortement clandestin touche malheureusement les jeunes filles dans les lycées et collèges du pays. La sexualité précoce des adolescents, parfois ignorants du cycle menstruel, conduit à des drames en cas de survenue de grossesse. 

La peur d’affronter surtout les parents ou d’avoir un enfant non désiré, amène des jeunes filles à pratiquer l’avortement. Salomé, la trentaine raconte l’expérience de sa copine, qui déjà en classe de terminale se débarrassa d’une grossesse d’environ trois mois.   

Cette amie, qui était à son troisième essai au BAC, vivait avec ses parents à Daoukro, dans le centre-est ivoirien, rapporte Salomé, ajoutant que quand elle su qu’elle était enceinte, elle se rendit chez un vendeur de médicaments chinois, qui lui donna des comprimés.

Ces comprimés, ingurgités en une seule prise selon les recommandations « sans manger ni sucré ni glacé », vont au bout de trois jours provoquer des saignements, à l’issue desquels, la grossesse va passer.      

Le phénomène de l’avortement est présent partout dans le pays, surtout en zone urbaine. A Abengourou (Est), un jeune couturière avoua quelques minutes avant son décès, sur son lit d’hôpital, avoir fait un avortement qui a échoué. Mais hélas, c’était trop tard. 

Une dame résidant dans son quartier, aux dires de ses proches, lui a prescrit des feuilles pour faire sauter la grossesse. Des complications surviendront plus tard, ce qui va nécessiter une intervention chirurgicale à l’issue de laquelle elle succombera. 

Selon une sage-femme interrogée, qui a requis l’anonymat, des avortements clandestins sont toujours faits dans des cliniques, ce qui montre que ce phénomène est une réalité et nécessite une éducation accrue sur la santé maternelle. 

Pour réduire les grossesses en milieu scolaire par l’utilisation des méthodes contraceptives, des campagnes sont menées dans les lycées et collèges du pays par des structures agréées par le ministère de l’Éducation nationale avec la collaboration du médico-scolaire.  

« Quand on était en terminale, après la sensibilisation à l’école, nous sommes partis au médico-scolaire, où des élèves de sexe féminin ont expérimenté des implants et d’autres méthodes contraceptives pour éviter des grossesses », rapporte l’étudiante Deborah Zozoro. 

Aujourd’hui, dans la vie active, une femme qui a fait des avortements depuis le collège, confie avoir échappé belle. Cette pratique ne sera pas sans conséquence, elle aura du mal à avoir un enfant, mais grâce à « la prière », elle a pu avoir un seul fils.  

La législation, en Côte d’Ivoire, stipule qu’il n’y a pas d’infraction lorsqu’une interruption de la grossesse est nécessitée pour la sauvegarde de la vie de la mère dont le pronostic vital est très engagé.  

Le médecin peut, seulement, procurer l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci. Dans le cas du viol et du pronostic vital de la mère, le médecin traitant ou le chirurgien doit prendre l’avis de deux médecins consultants. 

Toutefois, cela a lieu après examen. Ceux-ci attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale, thérapeutique ou que telle était la volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit.

Si le nombre de médecin résidant au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère. Mais, si le médecin traitant est seul résidant au lieu de l’intervention, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne pouvait être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale ou que telle était la volonté de la victime de viol. 

Etats généraux de l’éducation: Stefania Giannini à Abidjan

La Sous-directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) chargée de l’éducation, Stefania Giannini est arrivée dans la nuit de samedi à dimanche à Abidjan où elle participera lundi au lancement des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation.

Mme Stefania Giannini a été accueillie à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par la ministre ivoirienne de l’Education et de l’alphabétisation, Prof Mariatou Koné.

Ces états généraux qui s’étendront sur six mois sont destinés à passer en revue les acquis de l’éducation nationale et de l’alphabétisation dans un dialogue direct inclusif avec tous les acteurs et partenaires du système éducatif national en vue de faire des propositions pour une école ivoirienne de qualité et compétitive.  

Sur son agenda de dimanche, Mme Giannini doit rencontrer les femmes du marché de Cocody Anono en formation d’alphabétisation avant de visiter la ville historique de Grand-Bassam, à une quarantaine de km au Sud d’Abidjan.

Le quartier France de Grand-Bassam, considéré comme le cœur historique de la ville, est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le 03 juillet 2012.

Lundi, avant la cérémonie de lancement des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation, prévue de 10h00 à 12h45, heure locale et Gmt, en présence du premier ministre ivoirien Patrick Achi, elle rencontrera le Groupe local des partenaires de l’éducation. Une rencontre avec le premier ministre est également au menu.

Dans l’après-midi, la Sous-directrice générale de l’UNESCO pour l’éducation est attendue à l’Institut pédagogique national de l’enseignement technique et professionnel (IPNETP) d’Abidjan-Cocody où elle s’entretiendra avec le ministre ivoirien de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage (METFPA), M. Koffi N’guessan.

Enfin, elle achèvera ses rencontres à l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) avec le Directeur général de cette université, Prof Koné Tiomoman.

Mali : Trois Chinois et deux Mauritaniens enlevés dans une attaque armée

Deux Mauritaniens travaillant pour l’entreprise de construction ATTM et trois ressortissants Chinois ont été enlevés, samedi, dans une attaque armée, selon des sources, citées par le site électronique +Sahara Média+.Les mêmes sources indiquent que des hommes armés non identifiés ont attaqué un site appartenant à l’entreprise mauritanienne ATTM et à une société chinoise, entre les villes de Kala et Nwara, en territoire malien, où ils construisent une route goudronnée.

Les assaillants ont mis le feu aux équipements de l’entreprise avant d’enlever deux travailleurs « ordinaires », ajoute-t-on.

Et de préciser que les trois Mauritaniens se trouvaient sur le chantier, ajoutant que les hommes armés ont enlevé les trois travailleurs, mais l’un d’eux a sauté d’une des voitures des ravisseurs et survécu à l’enlèvement.

Les mêmes sources ont fait savoir que l’attaque s’est soldée par l’enlèvement de trois hauts cadres de l’entreprise chinoise, et la saisie de trois véhicules.

L’attaque a eu lieu dans une zone où s’active la katiba » Macina, affiliée au « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans » (GSIM), qui prête allégeance à Al-Qaïda. Jusqu’à présent, aucune partie n’a revendiqué l’attentat.

Dans une première réaction officielle à cet incident, l’Agence mauritanienne d’information (AMI) a, dans une dépêche, rapporté qu' »un chantier entre la ville de Kala et Nwara, en territoire malien, a été la cible d’une attaque perpétrée par des hommes armés non identifiés ».

Le chantier est supervisé conjointement par ATTM et une société chinoise, a fait savoir AMI, soulignant que les autorités mauritaniennes « suivent très sérieusement l’affaire ».

« Consternation » du gouvernement ivoirien suite au décès de l’actrice Angeline Nadié

La ministre ivoirienne de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, Harlette Badou Kouamé, a exprimé la « consternation » du gouvernement suite au décès de l’actrice Angeline Nadié survenu samedi à Abidjan, des suites d’une longue maladie.

« Je viens d’apprendre avec consternation le décès survenu ce samedi 17 juillet 2021 à Abidjan de l’actrice Angeline Nadié », a déclaré la ministre ivoirienne de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle,  Harlette Badou Kouamé, dans un communiqué. 

Angeline Nadié a été révélée par la série télévisée « Ma famille » réalisée par l’Ivoirienne Akissi Delta. Dans cette série, cette comédienne, mère de Michel Bohiri, ne donne pas du répit à sa belle fille, incarnée par la productrice de téléfilm, Akissi Delta.  

« En cette circonstance douloureuse, j’adresse mes condoléances les plus émues à la famille de notre regrettée sœur. Je partage l’émotion et la peine de toute la famille artistique et culturelle », a exprimé Mme Harlette Badou Kouamé. 

L’actrice ivoirienne, Angeline Nadié, était absente des tournages télés ces derniers mois en raison de la maladie. Elle  a joué dans plusieurs séries télévisées à succès dont « Les guignols d’Abidjan ». 

Ligue des champions d’Afrique : Al-Ahly d’Egypte remporte le sacre

Le club égyptien d’Al-Ahly a remporté la Ligue des champions d’Afrique de football pour la deuxième fois consécutive en battant en finale les sud-africains de Kaizer Chiefs sur le score de 3 à 0, samedi à Casablanca.Les réalisations des Egyptiens ont été l’œuvre de Mohamed Sherif (53è), Magdy Afsha (64è) et Amr Soulayia (74è).

Il s’agit de la 10ème consécration du club du siècle dans cette compétition pour être l’équipe la plus titrée d’Afrique.

Côte d’Ivoire: les états généraux de l’éducation nationale s’ouvrent lundi

Les états généraux de l’éducation nationale en Côte d’Ivoire, annoncés par la nouvelle ministre en charge de l’Education et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, s’ouvrent lundi à Abidjan.

Les travaux de ces états généraux dureront six mois. Mme Mariatou Koné, ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, avait exprimé lors de sa prise de fonction, sa volonté d’organiser « les états généraux sur les acquis de l’éducation nationale et de l’alphabétisation dans l’optique d’un dialogue direct avec tous les acteurs et partenaires du système éducatif national « . 

« Je m’engage à consolider les acquis et à apporter les améliorations nécessaires à l’effet de rendre notre système éducatif toujours plus performant en matière d’offres, en matière d’accès, en matière de qualité », avait déclaré Mariatou Koné.

Cette ambition, la ministre de l’Éducation et de l’alphabétisation veut la réaliser avec l’ensemble des acteurs et des partenaires directs ou indirects de l’école, entre autres, les enseignants, les syndicats, les élèves, les partenaires techniques et financiers, et la société civile.

« Notre boussole doit être la recherche permanente de la performance, de l’excellence, de la qualité, du mérite, ainsi que la transparence et l’équité », a dit Mme Mariatou Koné, qui veut adapter l’école aux exigences à l’ère du numérique. 

Côte d’Ivoire: relance du projet soja visant 450 ha dans le nord du pays

Un projet de la culture du soja devant être développé sur 450 hectares dans les régions du Bafing et du Kabadougou (nord ivoirien), notamment freiné par la crise sanitaire de Covid-19, vient d’être relancé.

Pour évaluer l’état d’avancement du Projet soja, une délégation du ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture et du développement rural a effectué une mission du 12 au 17 juillet 2021 sur les sites, dans les régions du Bafing et du Kabadougou. 

Cette mission était conduite par le directeur de l’Evaluation des projets, M. Silué Sionseligam, qui s’est dit « satisfait » de l’évolution des travaux en cours sur les différents sites.  

« Nous sommes venus faire le suivi et l’évaluation des activités de démarrage de la campagne 2021. À savoir le labour, le pulverisage, le hersage, et le semis », a précisé M. Silué Sioseligam.  

La délégation repart « satisfaite, car n’eût été le problème de pluie toutes les parcelles seraient déjà semées, mais avec les pluies qui s’annoncent tout sera fini dans quelques jours », a rassuré M. Silué. 

« C’est une joie immense pour nous de revoir le projet (…). Nous avons beaucoup souffert de l’arrêt du projet mais grâce au président de la République le projet est de retour. Nous lui disons grand merci ainsi qu’au ministre de l’Agriculture », a déclaré Viviane Sahoua, porte-parole des productrices de soja dans la région du Bafing. 

Elle a relevé que c’est « un réel espoir qui naît en (eux) avec la reprise du projet soja ». Ce projet devrait permettre une production massive du soja dans le cadre de la sécurité alimentaire et de créer des emplois. 

 « C’est un projet de développement de la région et nous devons saisir l’opportunité que l’État nous donne. Je demande à la jeunesse du Bafing de ne pas rester dans les grins de thé ou kiosques à café »,  a lancé M. Silué.  

Les producteurs ont émis quelques doléances relatives notamment à l’acquisition de moissonneuses batteuses afin de faciliter la récolte ainsi qu’une unité de transformation du soja à Touba pour commercialiser des produits à valeur ajoutée. 

Le directeur de l’évaluation des projets, Silué Sionseligam, a fait savoir que ces préoccupations ont été prises en compte dans la vision de développement du secteur agricole ivoirien et la stratégie de transformation des produits locaux.  

Le projet prévoit également la réhabilitation de toutes les fermes semencières, des pistes menant aux parcelles, la construction d’infrastructures de conservation et de contrôle de la qualité des semences (laboratoire d’analyse), l’identification de nouvelles terres pour l’extension du projet. 

L’Etat prévoit la construction d’une unité de transformation du soja « avec la création d’une usine de transformation du soja à Touba dont les travaux débuteront en 2022 », a dit M. Silué,  ajoutant que « ce sont au moins 15000 emplois directs qui seront créés pour les jeunes et les femmes ».

Le projet soja permettra de créer une économie agricole intégrée génératrice de revenus équitablement partagés entre les différents acteurs de la chaîne de valeurs, de réduire l’exode rural et d’améliorer la qualité de vie des populations.

Les prochaines campagnes dans les régions de la Bagoué, du Folon et du Poro seront concernées par cet important projet qui vise à lutter contre la pauvreté dans nos régions. Le projet a été officiellement lancé le 24 octobre 2019. 

Côte d’Ivoire: Roche Omer Kraidy élu président de Lider

Dr Roche Omer Kraidy a été élu, samedi, président de Liberté et démocratie pour la République (Lider), un parti de l’opposition ivoirienne, à l’issue d’un Congrès ordinaire.

M. Roche Omer Kraidy, nouveau président de Lider, parti fondé par Mamadou Koulibaly, ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, sous l’ère Laurent Gbagbo, succède à Monique Gbekia.  

Il était vice-président de Lider. A ce congrès ordinaire qui s’est achevé ce samedi, le fondateur de cette formation politique, Mamadou Koulibaly, était absent à la conclusion des travaux.

L’homme politique Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié (Sud), un leader de l’opposition ivoirienne, était candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020, mais son dossier avait été rejeté pour défaut de parrainage. 

JO 2021: départ de la délégation ivoirienne pour Tokyo

La délégation ivoirienne pour les Jeux Olympiques 2021 a quitté Abidjan, samedi, pour Tokyo en passant par Addis-Abeba.

Conduite par le Directeur général des sports, Bertin Koffi Kan, cette délégation ivoirienne est attendue au Japon dimanche nuit. Elle est composée des athlètes de Taekwondo, de Judo, d’Aviron et de  la sélection de football des U23. 

Le Comité national olympique est représenté dans cette délégation par son vice-président, Lucien Kouakou. Les représentants ivoiriens en athlétisme rallieront la capitale nipponne à partir de l’Europe et des Etats-Unis où ils sont en compétition.

Avant ce départ, le ministre de la Promotion des sports et du développement de l’économie sportive, Paulin Claude Danho, a remis officiellement, jeudi, les accréditations et kits aux athlètes ivoiriens, au cours d’une cérémonie au Parc des sports de Treichville, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.

Maroc : 8 millions de tête destinées à l’abattage

Le Maroc dispose de 8 millions de têtes destinés à l’abattage de l’Aïd Al Adha (fête du sacrifice), dont 6,5 millions d’ovins et 1,5 million de caprins, a précisé le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts.Le ministère procède à une évaluation de la situation prévisionnelle d’approvisionnement du marché en animaux destinés à l’abattage pour le sacrifice de l’Aïd, ainsi que l’état sanitaire du cheptel en concertation avec les professionnels de la filière des viandes rouges.

En ce qui concerne l’état sanitaire du cheptel national, il est, selon le même département, « globalement satisfaisant » et ce grâce aux efforts continus déployés par l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) en matière de surveillance permanente de l’état sanitaire du cheptel national et sa protection sanitaire contre les maladies animales contagieuses.

Aussi, le programme d’identification d’ovins et de caprins, destinés à l’abattage de l’Aïd lancé le 15 avril 2021, est achevé.

Par ailleurs, les services vétérinaires de l’ONSSA ont enregistré plus de 240.000 unités d’engraissement d’ovins et caprins, et ont prélevé, 1100 échantillons de viandes et 600 échantillons d’aliments pour animaux, en vue de leur analyse.

De plus, 30 souks temporaires sont installés, en collaboration avec les autorités locales, dans les différentes régions du Royaume pour la commercialisation des animaux destinés à l’abattage de l’Aîd.

Pour rappel, les transactions commerciales des animaux d’abattage à l’occasion de l’Aïd Al Adha permettront de réaliser un chiffre d’affaires dépassant 1,34 milliard de dollars (12 milliards DH), dont la grande partie sera transférée au milieu rural, permettant ainsi aux agriculteurs de faire face aux dépenses des autres activités agricoles.

Le Maroc soutient l’autodétermination en Kabylie, l’Algérie condamne

Le Maroc reconnait la nécessité de faire jouir pleinement les Kabyles du droit à l’autodétermination. L’Algérie « condamne énergiquement».Le Maroc et l’Algérie sont une nouvelle fois à couteaux tirés. Cette fois-ci, la tension est montée d’un cran. Et pour cause, la situation de la Kabylie, une vaste région en Algérie. Le Maroc reconnait la nécessité de faire jouir pleinement ce peuple de son droit à l’autodétermination. L’Algérie « condamne énergiquement cette dérive particulièrement dangereuse, y compris pour le Royaume du Maroc lui-même dans ses frontières internationalement reconnues ».

Tout a débuté le 13 juillet, lorsque le ministre algérien des Affaires étrangères, fraichement nommé, Ramtane Lamamra a évoqué la question du Sahara, lors de son intervention à l’occasion de la réunion du Mouvement des Pays non Alignés. Cette question n’était ni inscrite à l’ordre du jour de la réunion, ni en liaison avec son thème. Mais l’Algérie, fervent défenseur de cette question ne rate pas une seule occasion pour l’évoquer et plaider pour « l’autodétermination du peuple sahraoui », chose que le Maroc considère comme ingérence dans ses affaires internes et une animosité à l’égard du peuple marocain pour qui le Sahara fait partie intégrante du territoire du pays.

En réaction aux propos de Lamamra, le Représentant permanent du Royaume à l’ONU, Omar Hilale n’y est pas allé de main morte en indiquant que « cette république fantomatique (RASD), n’est qu’une entité fictive, créée, financée, armée et entretenue par l’Algérie, afin de mettre en œuvre son agenda géopolitique régional ».

Exerçant le droit de réponse, le diplomate a précisé dans une note adressée à la présidence azérie du Mouvement, et circulée à l’ensemble des membres, que « cette république fantomatique » ne dispose d’aucune reconnaissance « ni de facto ni de jure », « ni par le Conseil de sécurité de l’ONU, ni l’Assemblée Générale, ni le MNA, ni le G77+ Chine, ni l’Organisation de la Coopération Islamique, ni la Ligue Arabe, ni l’Organisation Internationale de la Francophonie, ni l’Union du Maghreb Arabe ».

Par ailleurs, il a remis sur la table la question du peuple Kabyle, en faisant observer que le ministre algérien, qui « se dresse en fervent défenseur du droit à l’autodétermination, refuse ce même droit au peuple Kabyle, l’un des peuples les plus anciens d’Afrique, qui subit la plus longue occupation étrangère ». Et d’ajouter que « l’autodétermination n’est pas un principe à la carte. C’est pourquoi le vaillant peuple Kabyle mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination ».

Le ministère algérien des Affaires étrangères est sorti de ses gonds. Réagissant à ces propos, la diplomatie algérienne a, dans un communiqué, considéré qu’il s’agit d’une « reconnaissance de culpabilité en ce qui concerne le soutien marocain multiforme actuellement accordé à un groupe terroriste connu, comme cela a été le cas du soutien aux groupes terroristes qui ont ensanglanté l’Algérie durant la +décennie noire+».

Le texte fait référence au classement par le pouvoir algérien, en avril dernier, du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), en tant qu’organisation terroriste au même titre que le mouvement islamiste Rachad, proche de la Turquie et du Qatar.

Le ministère estime que la « communication diplomatique marocaine est aventuriste, irresponsable et manipulatrice (…) destinée à cultiver un amalgame outrancier entre une question de décolonisation dûment reconnue comme telle par la communauté internationale et ce qui n’est qu’un complot dirigé contre l’unité de la nation algérienne ».

Alger a souligné que la réponse du Maroc à l’intervention de Ramtane Lamamra, « heurte frontalement les principes et les accords qui structurent et inspirent les relations algéro-marocaines. Elle constitue une violation flagrante du droit international et de l’Acte Constitutif de l’Union africaine ».

Et de conclure : « Dans la situation ainsi créée par un acte diplomatique douteux commis par un ambassadeur, l’Algérie, République souveraine et indivisible, est en droit d’attendre une clarification de la position définitive du Royaume du Maroc sur cet incident d’une gravité extrême ».

La sortie de Macky Sall sur la flambée du Covid-19 à la Une

L’annonce faite, hier, par le président Macky Sall de la possibilité de revenir aux mesures restrictives contre la propagation du nouveau coronavirus au Sénégal fait la Une des quotidiens reçus ce samedi à APA. »Re-confinement et couvre-feu face à la troisième vague: Macky prévient », titre Sud Quotidien, qui cite le Chef de l’État: »Si la situation l’impose, nous reviendrons aux mesures que nous avions déjà connues par le passé ».

« Troisième vague: Si la situation l’impose, nous allons retourner à l’état d’urgence », renchérit Macky Sall dans Vox Populi. Selon nos confrères, le président menace de faire revenir les mesures extrêmes.

Cela fait dire à L’As que pour freiner la flambée des cas de Covid-19, « le Sénégal (va) vers l’état d’urgence ».

Dans Les Échos, Macky Sall justifie sa sortie et affirme: »Le Covid, ce n’est pas des blagues. Si la contamination continue, on va refermer les frontières, interdire les déplacements. On ne peut pas laisser la maladie prendre le dessus pour constater des morts ».

À propos de cette menace de reconfinement, Walf Quotidien parle de « pari risqué pour Macky », là où Le Quotidien constate que « Macky hausse le mou-ton ». Faisant allusion à la Tabaski, Le Quotidien donne la parole à Macky Sall qui préconise: »Ceux qui sont à Dakar doivent éviter les déplacements ».

« Macky hausse le ton et menace », écrit L’Info. Dans ce journal, le président Sall soutient: »Il ne faut pas que ceux qui sont à Dakar se servent de la Tabaski pour aller contaminer ceux qui sont dans les régions ».

Constatant un « retour à la case de départ », Source A indique que « Macky Sall menace de recourir à l’état d’urgence si les populations ne jouent pas franc-jeu pour tuer le mortel coronavirus ».

« Recrudescence des cas de Covid-19 avec le variant Delta: Macky Sall songe au confinement », ajoute 24 Heures.

Le quotidien EnQuête revient sur les actes de vandalisme contre les établissements scolaires par des élèves et informe que le ministre de l’Éducation, Mamadou Talla annonce des sanctions.

« Actes d’incivisme à l’école: Talla fait la leçon aux élèves », ajoute Le Quotidien.

Sénégal : la première étape de structuration du Hub Minier Régional bouclée

Dans la deuxième phase d’exécution du projet, l’accent sera essentiellement mis sur les études de faisabilité des quatre décisions majeures actées, vendredi à Dakar, à l’issue d’un atelier d’orientation stratégique.C’est un pas de plus vers la concrétisation du Hub Minier Régional (HMR) du Sénégal. « Un tournant décisif » selon le Directeur Général du Bureau Opérationnel de Suivi Du Plan Sénégal Emergent (BOS/PSE), El Ousseyni Kane.

En effet, après plusieurs mois de travail intense ayant impliqué l’administration, les acteurs privés des secteurs des mines et des hydrocarbures,  l’opérationnalisation  de ce programme phare du PSE entre dans sa deuxième phase.

Durant les deux mois à venir, les acteurs autour du projet « se sont engagés, selon El Ousseyni Kane, à poursuivre les études de faisabilité  » des quatre décisions majeures arrêtées au sortir de la rencontre de ce jour.

Celles-ci portent entre autres sur l’intégration partielle du volet hydrocarbure et gazier dans le hub, son caractère multidimensionnel intégrant la partie logistique, les services et la composante académique, l’implantation du hub central à Kédougou (Sud-Est) ou Tambacounda (Est) et la mise en place de mini-satellites de hub dans les régions de Thiès (Ouest), Dakar (Ouest) et Matam (Nord). La finalité étant de pouvoir travailler en synergie avec l’ensemble des acteurs.

« Toutes ces décisions ont été validées avec l’ensemble des acteurs par un système de vote démocratique », a assuré M. Kane, ajoutant que les acteurs vont se « retrouver dans trois mois pour faire le Lab (atelier intensif) durant cinq semaines pendant lesquelles l’ensemble des acteurs vont réfléchir pour sortir la feuille globale pour opérationnaliser le Hub Minier Régional ».

Le HMR a pour objectif de faire du Sénégal un centre de ressources pour les mines en Afrique de l’Ouest. Il se veut aussi le point de rayonnement et d’expansion de l’industrie minière sénégalaise.

Il s’agit de la mise en place d’une plateforme assurant la disponibilité des équipements, des services et des ressources humaines qualifiées pour les exploitations minières de la sous-région.

Pour ce faire, a indiqué le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdou Karim Fofana, il importe que le ministère des Mines et de la Géologie mette en place un écosystème favorable, compétitif pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et attractif pour les fournisseurs de référence de services miniers.

Cette démarche va s’articuler, selon lui, autour de trois composantes essentielles. C’est d’abord la création d’un « hub de services ». Il permettra de réaliser les actions de sous-traitance opérationnelle y compris le service traiteur, matériaux de base et gestion des installations et de l’analyse des échantillons.

Abdou Karim Fofana préconise ensuite « l’implantation du hub logistique » qui va disposer de centres de distributions stockant et offrant des consommables, pièces de rechanges et équipements.

Enfin, le ministre en charge du suivi du PSE suggère la construction d’« un hub académique » pour mettre à la disposition des opérateurs de la sous-région un personnel qualifié répondant aux besoins des métiers miniers.

Pour mener à bien ce projet, le Secrétaire Général du ministère des Mines et de la Géologie, Ibrahima Guèye, a invité le BOS et ses partenaires à davantage travailler sur l’identification des facteurs de performance, les choix pertinents de sites et les partenaires à impliquer. Car « c’est à ce prix que nous atteindrons nos objectifs », a-t-il dit.

A en croire M. Guèye, la structuration du projet devra également prendre en compte des réformes en cours sur l’environnement et portées par d’autres départements.

Il s’agit, souligne-t-il, de l’accès au foncier, l’alignement de la formation sur les besoins de l’économie, la révision du Code des investisseurs et la mise en place d’un Fonds d’amorçage des projets de 60 milliards F CFA.

Décès à Paris du vice-président du Sénat ivoirien

Le vice-président du Sénat ivoirien chargé de la diaspora et de la coopération internationale Providence Charles Gomis est décédé, vendredi, à Paris à l’âge de 81 ans.

L’information a été donnée dans un communiqué par le président du Sénat, Jeannot Ahoussou-Kouadio, présentant ses « condoléances les plus émues, à son épouses, à ses enfants ainsi qu’à l’ensemble des sénateurs ».  

Le diplomate chevronné Providence Charles Gomis fut ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France de 2013 à 2020.

Côte d’Ivoire: lancement des Journées économiques des PME de Bouaké

Les Journées économiques des Petites et moyennes entreprises (PME) de la Région du Gbêkè (Bouaké), prévues du 26 au 27 juillet 2021, ont été lancées jeudi à Bouaké, la métropole du centre ivoirien.

Plus de 243 entreprises étaient présentes au lancement des Journées économiques des PME de la Région du Gbêkê autour du thème « potentialité et atouts de la Région du Gbêkê pour le développement des PME ».

Selon les organisateurs, ces assises tenues sous ce thème proposé par la Fédération ivoirienne des PME (FIPME) pour la Région du Gbêkê, visent à renforcer le dynamisme des entreprises locales pour accroître leurs productions.

Fort du constat de la faible participation des PME locales à l’essor économique de la Côte d’Ivoire, la FIPME entend au travers de ces journées économiques, renforcer les capacités techniques et managériales des PME de la Région du Gbêkê.

Cette plateforme vise également à doter les PME de la Région d’instruments de référence en matière de gouvernance et apporter les informations sur les fonds de soutien aux PME.

La FIPME s’est imposée comme le chef de file des PME en Côte d’Ivoire avec à son actif 40 faîtières et associations professionnelles regroupant plus de 90% des principales grandes organisations du secteur des PME.

Ces journées économiques régionales tournantes sont prévues être organisées dans chacun des huit Pôles économiques nationaux, le but étant d’impliquer davantage les PME dans les défis de la qualité et de la compétitivité.

 Le lancement officiel des Journées économiques des PME de la Région du Gbêkê  eu lieu à la préfecture de la région. Le Préfet de région Tuo Fozié était représenté par le préfet de Béoumi.

Côte d’Ivoire: la SFI lance un Programme pour l’accès aux équipements médicaux

Le directeur général de la Société financière internationale (SFI), Makhtar Diop, a lancé vendredi à Abidjan le Programme pour faciliter l’accès aux équipements médicaux pour la Côte d’Ivoire, en présence du Premier ministre ivoirien Patrick Achi.

Le Programme pour l’accès aux équipements médicaux en Afrique (AMEF) pour la Côte d’Ivoire vise à répondre à aider les hôpitaux, les cliniques, les laboratoires et les centres d’imagerie médicale à acquérir du matériel de pointe. 

La SFI partage le risque avec l’établissement bancaire. Un mécanisme qui vient soutenir le portefeuille de la banque afin d’octroyer du crédit aux PME du secteur de la santé qui peinent à obtenir des prêts bancaires pour acheter ou louer des équipements médicaux essentiels. 

M. Makthar Diop a fait savoir que « les investisseurs veulent utiliser le secteur de la santé comme étant un secteur qui permettra de créer les emplois, de la richesse mais également de satisfaire à la demande sociale ».

Les besoins en matière de santé deviennent de plus en plus importants avec l’allongement du cycle de vie active et l’espérance de vie qui s’accroît dans les pays. De ce fait, la SFI veut accompagner le secteur de la santé pour s’équiper en matériels de pointe.

Le directeur général de la SFI, la branche de la Banque mondiale en charge du secteur privé, a fait observer que « le secteur bancaire n’est pas familier avec l’appréciation du risque dans le secteur de la santé ».

Ce programme « permettra au secteur bancaire en général de se familiariser à l’appréciation du risque dans le secteur des services qui à mon avis augmente de façon exponentielle dans les pays africains », a-t-il ajouté.

Ensuite, dira-t-il, « on se rend compte que quand on va dans les services de santé (en Afrique) on constate qu’il y a un équipement de qualité qui a été utilisé pour une année ou deux et qui est maintenant dans une arrière cour, qui n’est pas maintenue et qui ne sert plus à rien ».

Le Premier ministre Patrick Achi a souligné l’importance pour les acteurs du secteur de la santé de traiter directement avec les équipementiers médicaux pour assurer une maintenance continue de leurs appareils, voire installer une succursale dans le pays. 

M. Patrick Achi a relevé que les difficultés pour les PME pour croître sont « réels », assurant que l’Etat est disposé à apporter « des solutions rapides », entre autre, un fonds de garantie pour accompagner ce programme. Toute chose qui permettra de créer des champions nationaux.

Le directeur général de Nsia Banque Côte d’Ivoire, Léonce Yacé, a admis que les banques ont des difficultés à accompagner les PME quand il y a un problème de gouvernance ou une asymétrie de l’information financière. C’est pourquoi les banques exigent le visa comptable. 

« Le Premier ministre à tenu des propos qui nous rassurent », a déclaré le président de la Fédération des PME ivoiriennes (FIPME), Dr Joseph Boguifo, également président de l’Association des cliniques privées en Côte d’Ivoire. 

L’AMEF est une plateforme conçue par la SFI pour mettre en relation des entreprises du secteur de la santé qui ont besoin d’équipements médicaux avec des fabricants d’équipements et des institutions financières. 

L’objectif est d’améliorer la qualité des soins dans le secteur médical privé et d’aider les petits acteurs du secteur à renforcer leur capacité d’action face à la pandémie de Covid-19 et aux autres défis sanitaires majeurs. 

Côte d’Ivoire: Sidonie Amoakon quitte l’ANP pour les Nations-Unies

L’Ivoirienne Armelle Sidonie Amoakon, secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse (ANP), quitte cet organe de régulation de la presse imprimée et numérique pour intégrer une mission de l’Organisation des Nations Unies.

Mme Armelle Sidonie Amoakon quitte l’ANP, l’ex-Conseil national de la presse (CNP), après 15 ans de service pour entamer une carrière internationale au sein des Nations-Unies. Une cérémonie d’au revoir a été organisée, vendredi après-midi, à son honneur au siège de l’organe de régulation.

Au cours de cette cérémonie empreinte d’émotion, les différentes entités de l’ANP ont salué à l’unanimité « l’abnégation, la rigueur » avec laquelle elle a conduit l’administration de cette instance de régulation de la presse.

Présent à cette cérémonie, le président de l’Autorité nationale de la presse, Samba Koné, a félicité Mme Sidonie Amoakon, lui souhaitant le succès dans sa nouvelle fonction. M. Koné était à la fois content et triste de voir partir cette dernière qui a assuré avec dextérité ce poste.

RDC : 20.000 civils ont fui les violences au Nord-Kivu

La province, située à l’Est du pays, subit les « attaques répétées » d’un groupe armé selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR).Face à la gravité de la situation, l’agence onusienne a organisé, le 16 juillet au Palais des Nations à Genève (Suisse), une conférence de presse. Dans un communiqué reçu à APA, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) appelle à « des mesures urgentes et renforcées pour protéger les civils ».

Malgré l’état d’urgence décrété le 6 mai dernier dans cette partie de la République démocratique du Congo (RDC), souligne le HCR,  les groupes armés poursuivent leur sinistre entreprise dans le Nord-Kivu et la province voisine de l’Ituri.

Depuis le 22 juin, déclare Babar Baloch, porte-parole du HCR,  les Forces démocratiques alliées (ADF, sigle en anglais) auraient causé la mort d’au moins 14 personnes et en auraient blessé de nombreuses autres dans la ville de Beni et ses environs.

Dans ces attaques, précise le HCR, des habitations ont été pillées voire incendiées. A en croire  M. Baloch, la résurgence de ce groupe rebelle, originaire d’Ouganda et affilié à l’Etat islamique, « terrorise la vie des habitants ».

Investi d’une mission d’assistance humanitaire, le HCR dit faire face à de « multiples situations d’urgence » découlant notamment de l’éruption du volcan Nyiragongo à Goma le 22 mai dernier.

Au cours des deux dernières années, affirme le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés, près de deux millions de personnes ont été déracinées par l’insécurité et la violence dans la seule province du Nord-Kivu.

En 2020, l’agence des Nations Unies a distribué des abris d’urgence à « plus de 100.000 personnes déplacées » contre près de 14.000 depuis début 2021. Le HCR, qui estime que les femmes et les enfants ont des besoins particulièrement aigus, leur fournit aussi « des articles de secours et des allocations d’aide en espèces ».

Mais les « besoins demeurent élevés » car les attaques génèrent des déplacés internes. Ainsi, le HCR lance un appel pour la mobilisation des fonds supplémentaires nécessaires à la bonne exécution de son travail en RDC. Sur les 205 millions de dollars que le HCR a demandés, seuls 73 millions ont été décaissés. C’est 36 % du montant global.

Energie : appel à candidatures pour les start-up africaines

Les jeunes entreprises du continent peuvent bénéficier d’un financement en participant au concours « Salon de l’énergie et du développement durable (SEDD for Innovation) » organisé par l’association Light On.Deux semaines. C’est le temps qu’il reste aux start-up africaines pour soumettre leur projet. En effet, la réception des candidatures sera close le 31 juillet prochain. Pour espérer décrocher l’un des prix mis en jeu par Light On, les innovateurs devront proposer des solutions énergétiques hors-réseaux innovantes. La finalité étant d’améliorer les conditions de vie des populations du continent noir.

Cette compétition vise donc à promouvoir l’inventivité et la créativité « made in Africa » dans les domaines du développement durable et de l’énergie par la mise en place de formations et de financements de projets innovants.

Elle cible les start-up proposant des solutions pour éclairer durablement les ménages non raccordés au réseau électrique national ou développant des solutions pour l’efficacité énergétique.

Cinq pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal et Togo) sont concernés par le concours. Le prix décerné dans chaque catégorie est doté d’une enveloppe de trois millions F CFA, plus des formations, de la visibilité et des contacts avec des professionnels et de potentiels investisseurs. Les étudiants peuvent également y participer pour tenter de remporter jusqu’à un million F CFA.

Coupe Cosafa : le Sénégal qualifié en finale

Les Lions ont éliminé, ce vendredi au Nelson Mandela Bay Stadium de Port Elizabeth (Afrique du Sud), l’Eswatini à l’issue des tirs au but (3-0).Dans cette épreuve, le Sénégal n’a pas du tout tremblé. Les trois premiers Lions à se lancer, Mohamed Rassoul Ba, Albert Lamane Diène et El Hadj Madické Kane, ont mis la balle au fond des filets.

Par contre, l’Eswatini a complètement perdu pied avec trois ratés en autant de tentatives. Pape Seydou Ndiaye, le gardien sénégalais, s’est dressé comme une muraille. Et le Bouclier du roi, surnom de cette sélection, avait le moral dans les chaussettes. 

C’est parce que l’Eswatini tenait le bon bout en ouvrant la marque grâce à Sifiso Samu Matse (15′, 1-0) puis en doublant la mise par l’intermédiaire de Sabelo Ndzinisa (20′, 2-0). 

En seconde période, la réduction du score de Pape Massar Djitté (58′, 2-1) a permis au Sénégal d’entretenir l’espoir. L’expulsion du milieu eswatinien Fanelo Mamba, après un second carton jaune (67′), a rendu plus facile la tâche des Lions. 

A force de pousser, El Hadj Madické Kane a effacé l’ardoise (80′, 2-2). En supériorité numérique, le Sénégal n’est pas parvenu à prendre l’avantage sur son adversaire. Il a donc fallu la séance fatidique des tirs au but pour départager les deux équipes.

Le Sénégal jouera, dimanche prochain, la finale de la 20e édition de la Coupe Cosafa. Les Lions ont été invités à prendre part à cette compétition des fédérations de l’Afrique australe. L’autre demi-finale du tournoi oppose à l’instant le pays hôte, l’Afrique du Sud, au Mozambique.

Rabat et Abidjan déterminés à promouvoir la coopération dans le domaine militaire

Le ministre d’État, ministre de la Défense de la République de Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara, a été reçu, vendredi à Rabat, respectivement par le ministre délégué marocain chargé de l’Administration de la Défense Nationale et le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des Forces Armées Royales (FAR).Au cours de cet entretien, les deux parties ont passé en revue diverses questions dans le domaine militaire visant à promouvoir les relations entre le Maroc et la Côte d’Ivoire et à consolider les liens d’amitié et de coopération militaire entre les deux pays, indique un communiqué de l’État-Major général des FAR

Les deux ministres ont exprimé leur satisfaction quant au niveau atteint par les relations de coopération bilatérale dans le domaine militaire, particulièrement par les diverses actions de formation et d’échanges d’expériences et d’expertises, précise la même source.

Le ministre d’État ivoirien a salué la pertinence de la stratégie multidimensionnelle sous l’impulsion du Roi Mohammed VI pour faire face aux défis sécuritaires de la région privilégiant la coopération sud-sud et le lancement de projets d’intégration régionale et de construction progressive de la sécurité sanitaire de notre continent, souligne le communiqué.

Dans la même journée, le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR, a reçu M. Ouattara, accompagné d’une délégation, au niveau de l’État-Major Général des FAR.

Les entretiens ont porté sur le bilan de la coopération militaire bilatérale. Une coopération qui englobe l’échange de visites d’information et la participation aux différents entraînements et stages de formation, conclut le communiqué.

Afrique du Sud: les violences ont été planifiées (Ramaphosa)

Les scènes de violences et de pillages en Afrique du Sud ont été planifiées et fomentées par des personnes anonymes, selon le président Cyril Ramaphosa.« Les instigateurs de ce chaos avaient été identifiés et seraient bientôt arrêtés », a-t-il promis.

Cyril Ramaphosa s’exprimait ce vendredi 16 juillet 2021 lors d’une visite à Durban, dans le KwaZulu-Natal, afin d’évaluer l’impact des récentes violences et du déploiement des forces de sécurité, notamment 25.000 soldats.

« Il est tout à fait clair que tous ces incidents de troubles et de pillage ont été fomentés. Des personnes ont planifié et coordonné tout cela », a poursuivi M. Ramaphosa, estimant que les agents de sécurité du pays auraient pu mieux faire face aux violences et aux pillages qui ont entraîné l’arrestation de 1478 personnes et la mort de 117 autres dont 95 dans le seul KwaZulu-Natal.

Selon lui, ceux qui sont à l’origine du chaos seront poursuivis et que le gouvernement « ne laissera pas l’anarchie et la pagaille s’installer dans notre pays ».

Le Chef de l’Etat sud-africain a indiqué que de nombreuses entreprises sont fermées et que les gens font la queue pour obtenir des produits de première nécessité.

Politique, culture et migration au menu des quotidiens marocains

La solidarité du Maroc avec les pays en difficulté, la reprise du secteur culturel et la migration clandestine, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.Ainsi, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la solidarité avec les peuples frères et amis est devenue un “leitmotiv” dans l’action du Royaume sous la conduite de du Roi Mohammed VI, notant que dans le monde arabe ou bien à l’échelle continentale, les multiples initiatives royales font du Maroc « un symbole de la solidarité et de l’action humanitaire ».

Aujourd’hui, l’envoi sur décision royale d’une aide médicale d’urgence à la République tunisienne, après la détérioration de la situation épidémiologique dans ce pays maghrébin frère, reflète les valeurs de solidarité, ancrées à jamais dans l’ADN d’un peuple et de son Roi, souligne-t-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ indique qu’après les librairies ouvertes au public depuis quelques mois déjà, les cinémas reviennent peu à peu à la vie et les salles de théâtre commencent à résonner des trois coups du brigadier qui annoncent le début du spectacle.

Certes, les rencontres ne font pas encore le plein, mais l’espoir est au rendez-vous d’une vie culturelle « normale », sans restriction de fréquentation ni mesures particulières de protection et de prévention des risques de propagation du virus, nuance le journal, constatant que les débats littéraires reprennent timidement autour des nouvelles parutions.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que des garde-côtes de la Marine Royale, opérant en Méditerranée et en Atlantique, ont porté assistance durant la période allant du 10 au 14 juillet 2021, à un total de 344 candidats à la migration irrégulière à majorité subsahariens, dont des femmes et des enfants et qui étaient en difficulté à bord d’embarcations de fortune.

Selon une source militaire, les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine Royale, avant d’être acheminées vers les ports les plus proches du Royaume puis remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage, précise-t-on de même source.

Afrique : hausse de 43% des décès liés au Covid-19 (OMS)

Sur le continent africain, les décès dus au nouveau coronavirus ont augmenté de 43% en une semaine, alerte l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Elle explique qu’à la date du 11 juillet 2021, un total 6273 décès avaient été notifiés en une semaine, contre 4384 décès au cours de la semaine précédente.

« L’Afrique se trouve désormais à moins de 1 % du record de 6294 décès en une semaine, chiffre atteint au mois de janvier. Sur l’ensemble de ces nouveaux décès enregistrés la semaine précédente, 83 % sont survenus en Namibie, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Ouganda et en Zambie. Le taux de létalité sur le continent, autrement dit la proportion de décès notifiés parmi les cas confirmés, s’élève actuellement à 2,6 %, alors que la moyenne mondiale est de 2,2 % », rapporte le bureau Afrique de l’OMS.

Elle souligne que les cas de Covid-19 ne cessent d’augmenter depuis huit semaines, et la barre des six millions de cas a été franchie le 13 juillet 2021. Au cours du mois écoulé, un million de cas supplémentaires ont été signalés en Afrique. Il s’agit là de la période la plus brève pour une telle augmentation. À titre de comparaison, il a fallu environ trois mois pour passer de quatre à cinq millions de cas. Cette recrudescence de la maladie est la plus rapide jamais expérimentée sur le continent.

À l’origine de ce regain de la maladie se trouvent la lassitude du public à l’égard des mesures de barrières et la forte propagation des variants. Jusqu’à présent, le variant Delta, qui détient le record de transmissibilité parmi les variants, a été détecté dans 21 pays africains, tandis que les variants Alpha et Bêta ont été signalés dans 35 et 30 pays, respectivement.

« Le nombre de décès est monté en flèche ces cinq dernières semaines. Il s’agit là d’un signal d’alarme qui nous indique clairement que les hôpitaux des pays les plus touchés sont sur le point d’atteindre un point critique », a souligné Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Les systèmes de santé nationaux, souffrant d’un manque de fonds, sont confrontés à une grave pénurie d’agents de santé, de fournitures, de matériel et d’infrastructures nécessaires à la prise en charge des patients touchés par une forme grave de la COVID-19 ».

Les taux d’hospitalisation sont en très forte hausse dans une dizaine de pays et au moins six pays sont confrontés à une pénurie de lits de soins intensifs. La demande d’oxygène thérapeutique a atteint des niveaux sans précédent avec une estimation actuelle de 50 % supérieure à celle observée pendant la même période en 2020. L’offre quant à elle n’arrive pas à suivre le rythme. Une évaluation rapide réalisée par l’OMS dans six pays faisant face à une résurgence a révélé que seulement 27 % de l’oxygène nécessaire est produit.

Ce qui fait dire à Dr Matshidiso Moeti que le premier élément à l’ordre des priorités pour les pays africains est de renforcer la production d’oxygène afin de donner une chance de s’en sortir aux patients touchés par une forme grave de la maladie.

« Le dernier rempart dans la lutte contre le Covid-19, a-t-elle dit, c’est un traitement efficace, et ce dernier rempart ne doit pas céder ».

L’OMS note que le nombre insuffisant, le délabrement ou le mauvais entretien des usines de production, ainsi que les difficultés liées à la distribution, à savoir la pénurie de bouteilles, le manque de personnel ou de compétences techniques sont autant d’obstacles à un approvisionnement suffisant en oxygène thérapeutique en Afrique.