Côte d’Ivoire: 4 personnes tuées dans un accident sur la route de Tiébissou

Quatre personnes ont été tuées lundi dans un accident de la circulation sur la route de Tiébissou, dans le centre ivoirien, à environ 1 km après le « corridor Morofé ».

L’accident est survenu à la suite d’une collision entre un véhicule de particulier et un camion remorque, faisant 5 victimes dont 4 décès, rapporte les sapeurs-pompiers. Un cas grave coincé dans le véhicule, a été évacué par les sapeurs-pompiers dans une clinique après une opération de désincarcération.

La collision s’est produite tôt ce matin, selon le Groupement des sapeurs-pompiers (GSPM) qui indique avoir été alerté à 06h47 (GMT, heure locale).  Des éléments de la 5e compagnie du GSPM, située à Yamoussoukro, sont intervenus pour apporter du secours aux victimes, avec à leur côté la police et la gendarmerie. 

Côte d’Ivoire: des femmes instruites sur l’hydrocéphalie et le Spina Bifida

L’ONG ivoirienne Esperance’S Hope a entretenu, ce week-end, à Yamoussoukro, des femmes sur l’hydrocéphalie et le Spina Bifida, deux maladies invalidantes qui touchent les enfants de 0 à 2 ans.

L’hôpital catholique Saint-Joseph Moscati de Yamoussoukro, a servi de cadre d’accueil de cette session de sensibilisation. Ce 22 octobre 2021, a eu lieu une série de conférences, suivie le lendemain d’une journée de consultation et de dépistage. 

La deuxième journée a consisté notamment en des consultations pour le dépistage de maladies du système nerveux et plusieurs autres handicaps psycho-moteurs avec des enfants autistes ou atteints d’infirmités motrices cérébrales.

 Ces activités, organisées en partenariat avec l’hôpital Saint-Joseph Moscati et d’autres structures, interviennent en prélude à la Journée internationale de lutte contre le Spina Bifida et l’hydrocéphalie, prévue ce 25 octobre 2021.

Les conférences, qui se sont déroulées en présence du préfet de la région de Yamoussoukro Brou Kouamé et du vice-gouverneur du District de Yamoussoukro Koné Drissa, ont permis de mieux comprendre les handicaps issus de ces maladies.

Facteurs de risque 

La présidente de l’ONG Esperance’S Hope, le professeur Espérance Broalet, Maître de Conférence agrégée à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké et neurochirurgienne, chargée de la pédiatrie, a expliqué ces deux maladies infantiles.

Le Spina Bifida, dira-t-elle, est une « malformation, une anomalie congénitale qui va toucher la colonne vertébrale et les structures nerveuses ». Il s’agit d’une anomalie de fermeture du tube neural (système nerveux primitif du bébé qui sous forme d’un tube, au début,  va par la suite, au niveau du crâne se dilater pour donner le cerveau). 

Quant à l’hydrocéphalie, elle est une dilatation de structures contenues dans le cerceau qui contiennent du liquide. Ce liquide fabriquer va circuler et se résorber à certains endroits.

Mais, quand il y a un trop plein de fabrication et que la résorbassion ne se fait pas, ce liquide va s’accumuler dans cette cavité et entraîner une dilatation, a relevé professeur Espérance Broalet.

A la suite de ces définitions, elle a fait observer qu’il y a des facteurs de risque de ces maladies, des facteurs géographiques, familiaux, environnementaux, alimentaires et la cause la plus répandue est la carence en acide folique (vitamine B9).

Cette vitamine, selon le professeur Espérance Broalet, va rentrer dans La constitution du système nerveux. De ce fait, une carence va créer une anomalie. C’est pourquoi l’acide folique est donnée aux femmes enceintes.

« Le problème est que cette acide folique est donnée quand la femme a déjà trois mois de grossesse alors que la maladie survient au premier mois », a indiqué le professeur Espérance Broalet.

« Notre message est de faire en sorte que ce complément d’acide folique soit donné avant la conception de la grossesse » ou lors du projet de grossesse, a-t-elle poursuivi.

Prise en charge  

L’organisation fléchit sur un projet de prise en charge de ces pathologies, notamment des subventions sous forme de bourse sanitaire, où des partenaires auront à prendre part à des packs.

« On souhaiterait trouver des partenaires qui vont offrir des bourses sanitaires soit 60.000 Fcfa, 100.000 Fcfa ou 200.000 Fcfa », des montants qui devraient permettre d’assister les enfants malades.  

La séance de consultation a regroupé des enfants frappés de surdité, des enfants  sous-muets. Près d’une cinquantaine d’enfants consultés ont vu des médecins mais n’ont pas pu faire les examens prescrits pour avoir un diagnostic et faciliter la prise en charge pour défaut de moyen financier.

Parfois, fera remarquer professeur Broalet, les examens n’existent pas dans la localité où plusieurs enfants se trouvent. Les parents sont contraints à aller dans les principales villes du pays pour faire le diagnostic (scanner, échographie…).

Esperance’S HOPE, une association à but non lucratif et apolitique regroupant des patients, des parents de patients, des professionnels de santé, des non professionnels de santé, aide les enfants malades atteints d’hydrocéphalie et de malformation du tube neural, les enfants en situation de handicap et orphelins.

Ses sessions de sensibilisation ont pour but de faciliter l’accès à l’information, de permettre à toutes les femmes en âge de procréer, les femmes enceintes et allaitantes de dépister précocement l’augmentation du volume crânien de leurs enfants.

La ville de Bonoua, située dans le Sud-est de la Côte d’Ivoire, a accueilli ce 25 octobre 2021 l’édition 2021 de la Journée internationale du Spina Bifida et l’hydrocéphalie. 

Côte d’Ivoire: la contrefaçon, une industrie parallèle, opérée en crime organisé (thèse)

La contrefaçon, devenue une industrie parallèle en Côte d’Ivoire, est opérée en crime organisé, selon une thèse doctorale en criminologie soutenue avec brio, jeudi à Abidjan, par Mme Edwige Blé-Bony, à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Mme Bony, désormais docteur en criminologie, a travaillé sur le thème de la contrefaçon des vins et spiritueux en Côte d’Ivoire. Pour mener cette recherche, l’impétrante a choisi le District d’Abidjan et ses dix communes comme terrain d’étude.

A la suite des enquêtes menées doublées d’analyses chimiques et de tests divers, Mme Edwige Bony a exposé devant le jury, et en présence d’un auditoire composé de membres de familles, de connaissances et amis mobilisés pour la soutenir.

Son enquête a porté sur les dangers de la contrefaçon de façon générale et en particulier des vins et spiritueux. L’impétrante a d’abord établi l’ampleur du phénomène qui constitue un drame pour les entreprises.

Ce phénomène crée de forte pertes en parts de marché et en bénéfice, mais aussi les manques à gagner au niveau de l’Etat, et les difficultés que cela engendre en terme d’impact sur l’économie nationale. 

Au niveau social, elle a montré le gros risque sur la santé des consommateurs et le danger de mort qu’ils encourent eu égard à la qualité des produits parfois hors normes qu’ils acquièrent à des prix défiant la concurrence et consomment à satiété.

Dans l’optique d’aider les consommateurs, dont certains, eu égard à la situation sociale, n’ont pas de choix que de s’orienter vers les produits à bon marché, elle a révélé un ensemble d’éléments permettant de distinguer les faux vins et spiritueux des vrais.

A savoir le niveau de prix, les emballages, la distribution de masse dans des points de ventes non agréés, le titre alcoométrique parfois faux, et même les goûts, arrière-goûts pour les habitués.

En termes de recommandations, l’impétrante a suggéré aux entreprises du secteur et aux structures de lutte une mutualisation des moyens dans une synergie dynamique pour faire face efficacement aux contrefacteurs.

En invitant les industriels des vins et spiritueux à investir dans l’innovation sur la présentation de leurs produits et à communiquer sur les caractéristiques distinctives, elle propose une éducation des masses à avoir le souci de l’original des choix qu’elles font sur les marchés pour la satisfaction de leurs besoins.

A l’Etat, Mme Bony, stigmatisant le manque d’emploi, l’oisiveté et la pauvreté, qui contribuent largement à l’amplification du phénomène de la contrefaçon, propose une accentuation de la politique de l’emploi des jeunes, de la lutte contre le chômage, la vie chère et la paupérisation.

Par ailleurs, elle en appelle à un renforcement du cadre juridique en matière de commerce des boissons alcoolisées en soumettant la création de point de vente à une autorisation préalable avec cahier des charges aux opérateurs du secteur.

L’impétrante n’occultera pas l’importance d’une volonté politique de lutter efficacement contre toutes les formes de contrefaçon en décuplant les moyens en termes matériels et humains.

La contrefaçon étant devenue une industrie parallèle, un crime organisée, qui tue les économies nationales, assèchent les moyens de l’Etat, et contribue même à financer des activités criminelles telles le terrorisme qui se développe dans le monde.

La mention très honorable a été attribuée à l’unanimité des membres du jury présidé par le professeur Edmond Assi, selon le verdit de la soutenance de thèse présentée par Mme Edwige Blé-Bony, sous la direction du professeur titulaire en Psychologie, Koudou Opadou.

PPA-CI: Gbagbo nomme un Conseil stratégique et politique avec SG Damana Pickass

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a nommé lundi un Conseil stratégique et politique (CSP) de sa nouvelle formation, le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) avec Damana Pickass comme secrétaire général.

Les membres du Conseil stratégique et politique (CSP), nommés sur décision de M. Laurent Gbagbo, ont été dévoilés par Me Habiba Touré, lors d’une réunion au quartier général du parti, à Cocody-Attoban, dans l’Est d’Abidjan.

M. Assoa Adou a été nommé président du Conseil stratégique et politique. Le président du Congrès constitutif, Dano Djédjé, est le 1er vice-président, M. Justin Katinan, 2e vice-président et porte-parole du PPA-CI.

Le directeur de Cabinet du président du parti est M. Auguste Emmanuel Aka. Me Habiba Touré, avocate personnelle de M. Laurent Gbagbo, a été nommée porte-parole adjointe du parti et porte-parole de M. Gbagbo. 

Les membres du Conseil stratégique et politique selon l’article 2 ont tous le rang de vice-président. M. Hubert Oulaye, lui, occupe la fonction de président exécutif de ce Conseil. 

En qualité de membres, sont nommés M. Laurent Gbagbo, Bamba Massani, Alphonse Douaty, Richard Kodjo, Pascal Kokora Dago, Koné Boubakar, André Kouassi Kouakou, Lida Kouassi, Lia Bi Douayoua, Odette Soyé, Lorougnon Marie Odette, Goerges Armand Ouegnin.

Le Parti des peuples africains a été porté sur les fonds baptismaux les 16 et 17 octobre 2021 à Abidjan. Il se veut une formation panafricaine et souverainiste. M. Assoa Adou a déclaré qu' »il n’y a pas de hiérarchie, (mais) il y a un bureau qui va diriger avec le président, le travail du CSP ». 

Côte d’Ivoire: 8 morts dans une collision sur l’axe Adzopé-Azaguié

Une colission impliquant un mini-car et un camion de marchandises a fait dans la nuit de dimanche 21 victimes dont 8 décès sur l’axe Adzopé-Azaguié, dans le Sud de la Côte d’Ivoire.

Selon une note du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSM), il s’agit d’une collision entre un mini-car de transport appelé « Gbaka » et un camion de marchandises. 

Le bilan établi ressort « 21 victimes dont 08 décès certains et 13 cas graves ». Les victimes ont été transportées par deux ambulances de réanimation de grande capacité.

Des éléments de la gendarmerie d’Azaguié ont été dépêchés sur les lieux à la suite d’une alerte à 22h59 sur un accident de circulation sur la route d’Adzopé, à quelque 5km après de la localité d’Azaguié. 

Afrique: des chercheurs pour la promotion des innovations agricoles

La mise à l’échelle des technologies éprouvées par les centres de recherches devrait permettre à l’Afrique d’atteindre la sécurité alimentaire.L’Afrique dispose de 60 % des surfaces arables inexploitées du monde. Un immense potentiel de production agricole. Mais le continent noir dépense, chaque année, près de 35 milliards de dollars pour l’importation de denrées alimentaires. D’ici à 2025, ce chiffre pourrait dépasser les 110 milliards de dollars.

Cette tendance pourrait toutefois être inversée par une augmentation de la production africaine. C’est dans ce cadre que le Conseil de l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour la recherche et le développement agricoles (Coraf) et Technologies pour la Transformation Agricole Africaine (TAAT) co-organisent, du 25 au 29 octobre à Dakar (Sénégal), la première foire aux technologies de l’Afrique de l’Ouest vers la transformation agricole.

L’événement vise à présenter les technologies TAAT, ainsi que celles des centres de spécialisation/d’excellence du Coraf, afin d’ouvrir des voies de courtage et d’adoption. Elle est considérée comme une plate-forme pour mettre des technologies et des produits livrables éprouvés sur le marché. Le but est de créer une situation où la demande rencontre l’offre et ainsi exposer les technologies et les produits à des acheteurs potentiels.

« Nous sommes dans une région où nous importons essentiellement ce que nous consommons alors que nous avons la possibilité de le produire. Il suffit donc de déployer les technologies pour faire en sorte que cette courbe d’importation soit renversée. L’Afrique est capable de se nourrir elle-même et de nourrir le reste du monde », a déclaré le directeur exécutif du Coraf, Dr Abdou Tenkouano.

Pour ce faire, les chercheurs misent sur une plus grande implication des capitaux privés. « Le sens à donner à cette foire est de mettre face à face la production agricole et le secteur privé, chaînon manquant dans l’écosystème qui permettrait de disposer d’outputs conformes aux besoins réels des populations », a fait savoir Mme Aïssa Kabo.

Pour la représentante résidente de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) au Sénégal, cette foire est donc une convergence de l’offre et de la demande pour booster l’agriculture africaine afin d’en faire un secteur résilient et surtout le moteur principal devant alimenter les autres secteurs de l’économie.

De son côté, le représentant de la Banque africaine de développement (Bad), Garba Lawaly, a relevé la place prépondérante qu’occupe le secteur privé dans la mise à l’échelle et la commercialisation des technologies agricoles. Pour lui, « cette foire constitue donc un premier pas vers l’établissement d’un partenariat solide avec le secteur privé pour le développement, l’évaluation et la mise à l’échelle de ces innovations ».

Pour inciter les investisseurs privés à soutenir ce projet, une facilité de financement dotée d’un important fonds a été mise en place par la Bad, a indiqué M. Lawaly.

Lutte contre les crimes : des progrès en Afrique occidentale

Avec la montée de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest, la question de l’importance de la future juridiction internationale dans la région se pose.Les résultats de la lutte contre les crimes internationaux en Afrique occidentale sont encourageants. Dans la région ouest africaine, les efforts pour poursuivre les crimes internationaux au niveau national ont progressé ces dernières années, notamment en Côte d’Ivoire, en Gambie et au Liberia, selon la Directrice de la fondation allemande Wayamo.

« En Côte d’Ivoire, les crimes commis lors des violences postélectorales de 2010-2011 ont fait l’objet d’enquêtes et de poursuites par la Cour pénale internationale (CPI) et par les Parquets nationaux. Mais avec le récent acquittement de Laurent Gbagbo, il est essentiel de discuter des défis et des enseignements tirés », a indiqué Mme Ambach.

Elle prenait part, ce lundi 25 octobre à Dakar, à l’ouverture d’une conférence internationale sur « Justice pour les crimes internationaux : enjeux et stratégies en Afrique de l’Ouest et ailleurs ». La rencontre de deux jours est organisée par les fondations Konrad Adenauer et Wayamo.

S’agissant de la Gambie « qui poursuit sa transition démocratique » avec la mise en place d’une Commission Vérité, Réconciliation et Réparation, elle a souligné que beaucoup espèrent que les vérités révélées par ladite commission permettront de rendre justice aux victimes du régime de Yahya Jammeh (1994-2017).

« Inspirés par d’autres pays, les défenseurs des droits humains au Liberia continuent de militer pour la création d’un tribunal hybride pour les atrocités commises pendant la guerre civile dans le pays », a poursuivi Bettina Ambach dans son discours dont APA a obtenu une copie.

Malgré ces efforts, elle a affirmé que des inquiétudes demeurent dans la région ouest africaine notamment avec le Coup d‘Etat militaire en Guinée car « on ne sait toujours pas quel effet il pourrait avoir sur les efforts de lutte contre l’impunité dans ce pays ».

Pour Ingo Badoreck, Directeur du Bureau sur l’Etat de droit en Afrique subsaharienne de la fondation Konrad Adenauer, dans ce contexte de défis politiques actuels et de montée de l’extrémisme violent au Mali, au Burkina Faso et au Tchad, la question de l’importance de la future juridiction internationale dans la région et sa relation avec la juridiction nationale dans les pays d’Afrique de l’Ouest se pose.

« Nombreux sont ceux qui parlent d’une crise de confiance fondamentale entre les Etats africains et le système judiciaire international dans ce contexte. Les multiples décisions de contestation d’une décision judiciaire ou de retrait de certains Etats africains des juridictions internationales le démontrent », a dit M. Badoreck.

Il a ajouté : « Le consentement des Etats africains à la juridiction internationale reste mitigé : l’Afrique du Sud face à la Cour internationale de justice (CIJ) et la Cour pénale internationale (CPI), le Burundi par rapport à la CPI, le Bénin, le Rwanda, la Côte d’Ivoire, la Tanzanie à l’égard de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) ».

Post-Covid-19 : vers un nouveau partenariat UA-UE

Les dirigeants africains et européens ont appelé à des efforts communs pour faire face aux défis liés à la Covid-19.L’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) veulent renforcer et approfondir leur coopération dans la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus et de ses conséquences. La vice-présidente de la Commission de l’UA, Monique Nsanzabaganwa, a déclaré, ce lundi 25 octobre à Kigali, que « depuis l’apparition de la Covid-19, le monde tel que nous le connaissons a rapidement changé, avec des conséquences considérables que nous essayons encore de déterminer ».

« Je tiens à souligner l’importance de notre partenariat avec l’Union européenne pour la trajectoire de développement de notre continent, en particulier dans le contexte de la pandémie de Covid-19 », a-t-elle dit, au cours d’un sommet UA-UE.

« En effet, a ajouté Mme Nsanzabaganwa, l’Afrique aura besoin de tout le soutien nécessaire de la part de ses partenaires et alliés les plus proches pour rebondir et mieux avancer après les conséquences néfastes causées par la pandémie de Covid-19 ».

Ainsi, le partenariat UA-UE devrait principalement promouvoir les investissements dans les infrastructures, l’industrie manufacturière et la diversification des exportations, et il devrait soutenir l’Afrique dans la quatrième révolution industrielle.

Au plan politique, la partie africaine demande des solutions structurelles à la question de la migration et de la mobilité, qui est un sujet de discorde dans le partenariat depuis plusieurs années.

L’UA demande l’expansion des voies légales pour la mobilité et la migration de la main-d’œuvre africaine, en particulier dans les secteurs des affaires et de l’éducation. La question des transferts de fonds et des investissements de la diaspora, impactés par la pandémie, reste également une préoccupation majeure.

Can féminine de foot : le Ghana sorti des éliminatoires

Malgré leur victoire sur le score d’un à zéro, dimanche à Accra, les Black Queens ont été éliminées par les Super Falcons du Nigeria.Battu 2-0 mercredi dernier à Lagos, lors de la manche aller, le Ghana n’a pas réussi à renverser le Nigeria. Les Black Queens l’ont emporté à domicile grâce à une réalisation de Priscilla Adubea à la 47e minute. Par la suite, les Super Falcons ont résisté aux assauts adverses pour conserver leur but d’avance.

Dans cette rencontre heurtée, la capitaine du Ghana, Portia Boakye et la défenseure nigériane Glory Ogbonna ont été exclues. Le Ghana, neuf fois champion d’Afrique de football féminin, ne sera donc pas au Maroc qui accueille la Coupe d’Afrique des Nations du 2 au 23 juillet 2022. 

Au prochain tour des qualifications, le Nigeria va affronter la Côte d’Ivoire ayant facilement pris le dessus sur le Niger.

John Mokom prend les commandes de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire

Le Camerounais John Mokom a pris les commandes de la Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire, la première banque 100% digitale de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a appris APA, lundi, auprès de cette banque.

Expert-comptable agréé auprès de l’Etat de Michigan, aux Etats-Unis, John Mokom accède à la direction générale de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire, une banque qu’il connait bien pour l’avoir rejoint en 2018 en qualité de directeur financier, après avoir longtemps servi au sein de la filiale sœur camerounaise en tant que membre du conseil d’administration (2008), secrétaire général et directeur financier (2012-2015).

Sa nomination intervient dans un contexte local de plus en plus concurrentiel où la banque se doit avant tout de consolider non seulement son leadership en matière de banque digitale mais aussi promouvoir sa dimension de banque innovante exclusivement tournée vers la satisfaction client.

 Des défis que le nouveau dirigeant entend pleinement relever en continuant à impulser de grandes innovations à l’instar de ses prédécesseurs.

Au-delà de sa vision stratégique d’offrir à ses clients une expérience bancaire optimale sur ses différentes plateformes SC Mobile et Straight2Bank, John Mokom ambitionne de faire de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire, la banque la plus durable et la plus responsable avec des objectifs à long terme et des prises de position tranchées sur le changement climatique, l’inclusion financière et la mondialisation.

John Mokom est marié et père de quatre enfants. Il est passionné de football, aime la lecture et la musique.

Sénégal: la bataille de Dakar aux Locales 2022 en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur les investitures des candidats dans la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) pour diriger la mairie de Dakar.Vox Populi indique que « Khalifa et Soham sèment un profond malaise à Yewwi Askan Wi », une des deux coalitions de l’opposition pour les élections locales 2022. Le journal souligne que l’ex-maire de Dakar fait du forcing pour ressusciter la candidature forclose de l’actuel maire de la capitale.

L’Observateur fait le « récit d’une tentative de mise à mort politique » de Soham El Wardini, la femme élue à la tête de la mairie de Dakar après la révocation de Khalifa Sall en 2018 alors qu’il était emprisonné pour malversations.

« Ils m’ont appelée samedi à 17h pour un nouvel acte de candidature. A 19h, ils m’ont annoncée ma forclusion », a confié Mme Wardini, indiquant toutefois avoir pris les devants « pour ne pas avoir de mauvaise surprise ». Ainsi, elle note que « Khalifa Sall doit nous entendre Barthélémy Dias et moi ». L’un des bras droits de Khalifa Sall et maire de la commune de Mermoz Sacré-Cœur, M. Dias vise loin en briguant cette fois la mairie de Dakar.

Mais quoi qu’il en soit, Soham El Wardini est « remise en selle », d’après Sud Quotidien, qui précise que Yewwi Askan Wi demande l’annulation du procès verbal pour vice de forme. En plus de cela, « le Caucus des femmes leaders parraine Mme El Wardini », qui craint en revanche dans Walf Quotidien un « complot raté ».

En outre, ce journal observe « la guerre des nerfs » entre Sonko et Khalifa au sein de cette coalition. Le sociologue Abdou Khadre Sanogo n’en démord pas : « Les égos prennent le dessus ». Pour la conquête de la capitale en effet, « Yewwi Askan Wi enregistre six candidatures », selon L’AS.

Ainsi, Le Quotidien voit que ces investitures pour les Locales ne sont rien d’autres que des « jeux de chefs ». A Ziguinchor (sud), le duel Sonko-Baldé « exile Doudou Ka au département ». A Thiès, le deal Macky-Idy « frustre l’APR » alors qu’à Dakar, c’est « une équation à sept inconnues pour YAW ».

Sous le titre « les ficelles de la corruption », EnQuête se fait l’écho du nouvel ouvrage de Ngouda Fall Kane, ancien chef de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (Centif), sur la « criminalité financière en Afrique ».

Sur un autre sujet, le journal s’intéresse au « sacre du Somalien Khadar Ahmad » comme Etalon de Yennenga au Fespaco 2021. Le Soleil précise que Khadar Ahmad a été sacré pour son film « La femme du fossoyeur ». Au même moment, le quotidien national rapporte que le Sénégal a remporté huit prix dans ce festival panafricain du cinéma organisé à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.

Côte d’Ivoire: Echo Médias plaide pour une « prise en charge gratuite » du cancer du sein

La présidente de l’ONG Écho Médias, Mme Leah Muriel Guigui, invite l’Etat de Côte d’Ivoire a davantage s’impliquer dans ‘’la prise en charge gratuite des malades du cancer » qui touche des milliers de femmes.

Mme Guigui a appelé à « la prise en charge gratuite des malades du cancer » en Côte d’Ivoire, à l’ouverture de la 5e édition des « Journées de mobilisation des médias contre le cancer du sein (Jmmc) ».

Ces journées de mobilisation des médias pour la cause du cancer du sein, qui se sont ouvertes vendredi à l’Amphithéâtre A de l’Université Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays, se sont achevées samedi par des campagnes de sensibilisation dans des communes abidjanaises, notamment à Cocody-Anono (Est), Yopougon (Ouest) et Koumassi (Sud).

« Nous souhaitons que l’Etat de Côte d’Ivoire mette en place une vraie politique de prise en charge totale, psychologique et financière comme cela se fait dans d’autres pays afin d’aider nos parents qui ont des difficultés, car le protocole de soin coûte assez cher », a-t-elle déclaré.

Cette 5e édition était placée sous le thème « le cancer se guérit « . Le professeur Judith Didi-Kouko Coulibaly, directrice du centre national oncologique médical et de radiothérapie Alassane Ouattara, a égrainé les différentes mesures de prévention du cancer du sein.

Selon elle, ‘’le cancer du sein se guérit (et) peut être vaincu ». A cet effet, elle a lancé un appel à toutes les femmes pour ‘’subir régulièrement un contrôle gynécologique », avant d’insister sur l’importance d’intégrer la psycho-oncologie dans le traitement de cette maladie.

« Chaque jour, plusieurs femmes sont confrontées à un diagnostic du cancer du sein et entament leur long et éprouvant combat en vue de la guérison. Elles doivent savoir que cette guérison est possible et qu’elle est facilitée par un bon diagnostic et un traitement correct », a-t-elle ajouté.

« Je lance donc un appel à toutes les femmes jeunes et moins jeunes pour subir régulièrement un contrôle gynécologique et une mammographie (…) comme le meilleur moyen de dépister de façon précoce le cancer du sein » », a-t-elle dit. 

Présente à cette cérémonie, la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Nasseneba Touré a félicité les organisateurs de cet événement et la présidente d’Echo Médias, Léah Muriel Guigui, affirmant que le thème retenu pour cette édition « le cancer du sein se guérit » est ‘’ évocateur et espérantiste ».

Le cancer du sein est un véritable problème de santé publique. En effet, avec un taux de mortalité estimé à près de 75%, cette maladie touche actuellement 12 000 personnes en Côte d’Ivoire, et 2500 nouveaux cas sont enregistrés chaque année.

Deux enfants emportés par des eaux de pluie à Abidjan retrouvés morts

Deux enfants, respectivement âgés de 14 ans et 7 ans, emportés par des eaux de pluie, au quartier Yopougon Maroc, dans l’Ouest d’Abidjan, ont été retrouvés dimanche sans vie, à Yopougon Lokoua, selon les sapeurs-pompiers militaires.

« Les deux corps des enfants emportés par les pluies à Yopougon Maroc ont été retrouvés ce matin (dimanche) à Yopougon Lokoua », indique une note du Groupement des sapeurs-pompiers militaire (GSPM).  

Ils ont été « mis à la disposition des pompes funèbres », ajoute le texte. Ces deux enfants avaient été emportés par les flots des eaux à la suite à d’une pluie diluvienne qui s’est abattue vendredi sur Abidjan, alors qu’ils se rendaient à l’école.  

La ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, a dans un communiqué, adressé les condoléances du gouvernement à la famille Kouassi. Les deux enfants répondent au nom de Marvin Kouassi et Kylian Kouassi. 

Cancer du sein: dépistage des femmes journalistes de Côte d’Ivoire

Dans le cadre de la campagne de sensibilisation et de lutte contre le cancer du sein dénommée « octobre rose », plusieurs femmes journalistes ivoiriennes ont été dépistées, samedi, à Abidjan.

Cette opération de dépistage qui s’est déroulée à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA) a été organisée par le  Réseau des médias africains pour la santé et l’environnement  (REMAPSEN), l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI) et le Réseau des professionnels des médias, des arts et des sports engagés dans la lutte contre le Sida et les autres pandémies en Côte d’Ivoire (REPMASCI) en collaboration avec l’Association des sages-femmes ivoiriennes (ASFI), l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) et le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

« Ces  structures à la faveur d’octobre rose ont mis leur force ensemble pour parler d’une même voix, pour lutter contre ce tueur silencieux qui a endeuillé beaucoup de familles dans notre pays », a déclaré Mme Bintou Sanogo, Présidente du Conseil d’administration du REPMASCI, faisant observer que « le cancer est un tueur silencieux ».

« Nous en tant que journalistes professionnels n’avons pas voulu restés en marge de cette célébration annuelle qu’on appelle octobre rose », a-t-elle ajouté.

 Pendant tout le mois d’octobre de chaque année, la communauté internationale marque d’une pierre blanche des activités de sensibilisation et de dépistage pour interpeller les populations, les décideurs, les hommes et les femmes sur le cancer du sein.

« Pour cette activité, nous avons associé le dépistage du col de l’utérus et celui du cancer du sein, car ce sont les principaux cancers qui tuent la femme ici dans notre pays », a expliqué Mme Sanogo, précisant que cette séance de dépistage a été précédée d’un panel.

 « Aujourd’hui, c’est la journée de dépistage à l’attention des femmes de médias et des femmes leaders », a ajouté la PCA du REPMASCI en saluant dans la foulée la ministre de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle, Harlette Badou N’guessan Kouamé et le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) Jean-Claude Coulibaly. Ils accompagnent cette initiative qui est à sa 4e édition.

« Nous allons faire le tour des rédactions dans les jours prochains pour sensibiliser nos consœurs pour qu’on se lève comme un seul homme à travers les productions, les écrits et tout ce qu’on a à faire en tant que femmes et hommes des médias pour sensibiliser les populations » a poursuivi Mme Bintou Sanogo.

 Après les rédactions, le cap sera mis sur les temples, les mosquées et les zones rurales selon un chronogramme et un plan qui seront élaborés, a-t-elle conclu.  

Mme Félicité Djaha, qui représentait  la ministre de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle, Harlette Badou N’guessan Kouamé a salué à son tour, cette «belle initiative».

« Je les félicite, je les encourage d’ailleurs à faire davantage car nous avons été entretenues ici sur le danger qui guette les femmes parce que le cancer du col de l’utérus ou celui du cancer du sein est un mal pernicieux », a souligné Mme Djaha.

Selon elle, le cancer du sein est « tellement silencieux qu’on ne le voit pas venir ».  « Ce que nous faisons aujourd’hui est une sensibilisation pour appeler les femmes et même des hommes à se joindre à nous pour encourager davantage les femmes à se faire dépister et ce, de façon précoce en vue d’une meilleure prise en charge », a indiqué Mme Félicité Djaha.

A l’en croire, les acteurs du monde culturel qui ont une plus grande visibilité, une grande audience pourraient être engagés pour sensibiliser davantage de sorte qu’il n’y ait pas un seul jour d’octobre rose. Mais que tous les jours de l’année soient octobre rose.

A  ce propos, Mme Salimata Adou de l’Association des sages-femmes ivoiriennes (ASFI) a relevé que « plus le cancer du sein est pris en charge très tôt, plus on a des chances de sauver la vie des femmes ».

C’est pourquoi, a-t-elle ajouté, « nous les encourageons à venir se faire dépister surtout pendant ce mois qui est dédié à la lutte contre le cancer du sein ».

« Nous les encourageons à aller vers tous les sites qui font du dépistage. Mais en dehors du mois d’octobre, nous les exhortons à aller dans les centres de santé », a conclu Mme Adou.

Le président de l’UNJCI, Jean Claude Coulibaly, s’est félicité de cette initiative des femmes journalistes de Côte d’Ivoire.

« Cela nous réjouit d’autant que ce sont les associations de femmes journalistes et de journalistes qui ont décidé d’organiser cette journée de dépistage du cancer du sein. C’est très important pour nous en tant qu’association citoyenne », a-t-il noté.

Pour lui, le cancer du sein n’est pas une fatalité, car, a expliqué M. Coulibaly, une fois que le mal est détecté de façon précoce, on a toutes les chances d’en guérir.

« Nous exhortons nos femmes, nos sœurs, nos filles  à venir pour se faire dépister. Celles qui auront des germes cancéreux seront prises en charge », a rassuré le président de l’UNJCI.

Le cancer du sein est un véritable problème de santé publique. En effet, avec un taux de mortalité estimé à près de 75%, cette maladie touche actuellement 12 000 personnes en Côte d’Ivoire, et 2500 nouveaux cas sont enregistrés chaque année.

Télécoms: 90 étudiants ivoiriens formés pour Huawei ICT Competition 2021-2022

Formés sur des technologies en Télécoms et réseau, 90 étudiants ivoiriens seront soumis à un test le 2 novembre 2021, en Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’édition 2021-2022 de Huawei ICT Competition.

Avant ce test prévu en ligne sous forme de QCM (Questions à choix multiples), le géant Télécom chinois, Huawei, assure une formation au profit des 90 étudiants sélectionnés sur 500 postulants issus de différents instituts et grandes écoles à travers la Côte d’Ivoire.

La formation se déroule sur deux sites, en présentiel, notamment à l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique), un institut des Télécoms et technologies de l’audiovisuel sis à Abidjan, et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro. Elle a lieu du 19 au 23 octobre 2021.

Le contenu des examens du concours national ressort des connaissances sur le network, notamment les technologies « Datacom, security et WLAN ». A l’issue de l’évaluation, 10 étudiants ivoiriens, retenus au plan national seront récompensés fin novembre 2021.

Parmi ces 10 étudiants, trois seront retenus pour participer mi-novembre à la compétition régionale Afrique de l’Ouest, un concours impliquant quatre pays de la sous-région ouest-africaine: la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Burkina Faso et le Bénin.

Ensuite, ils prendront part en février 2022 à la compétition régionale Afrique du Nord. Si l’équipe représentant la Côte d’Ivoire se hisse en tête du peloton, elle affrontera lors d’une finale internationale d’autres pays du monde, en Chine. 

Dr Alfred Dan Moussa, directeur général de l’ISTC Polytechnique, s’est félicité de ce « partenariat dynamique » avec le groupe chinois des Télécoms qui permet d’adapter les contenus de la formation sur les TIC. L’Institut présente pour ce concours 13 étudiants.  

« Cela nous permet de nous évaluer et de voir notre positionnement par rapport aux autres écoles des Télécoms, que ce soit en Côte d’Ivoire, en Afrique ou dans le monde », a déclaré le directeur général de l’ISTC Polytechnique.

Dans ce contexte, dira-t-il, l’ISTC qui adapte de façon perpétuelle ses contenus de formation, a ses diplômes aujourd’hui homologués par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), prépare un plan stratégique de développement visant une ouverture sur le monde.

Pour le directeur général de l’INPHB, Dr Moussa Diaby, cette compétition est une opportunité pour « continuer à se positionner comme un centre d’excellence et le premier établissement de formation d’ingénieurs de haut niveau du pays ».

En outre, ce concours permet l’introduction de technologies Huawei dans l’enseignement et l’acquisition des connaissances des étudiants, a-t-il fait observer, estimant que cette compétition est « un cas pratique de ce qu’ils apprennent à l’école ».

Avec l’acquisition de la certification Huawei sur certaines technologies, cela permet aux étudiants de pouvoir s’insérer au plan professionnel. Plusieurs étudiants qui ont participé à ce concours ont effectué des stages à Huawei et y ont été retenus ou ont intégré d’autres structures.

La compétition est adressée aux étudiants en cours de formation des écoles et universités de Côte d’Ivoire. Les lauréats au concours régional obtiendront une certification de Huawei  (HCIA, HCIP ou HCIE).

Huawei ICT Competition est une compétition initiée par le groupe Huawei dans le but de développer les talents de l’industrie des TIC, de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable, et de soutenir l’intégration de l’industrie et de l’éducation.

L’économiste de renom Jacques Attali attendu à la Cgeci Academy 2021 à Abidjan

L’économiste et écrivain français de renom Jacques Attali est attendu à Abidjan pour la 9e édition du forum économique Cgeci Academy prévue les 28 et 29 octobre 2021.

Le directeur exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire  (Cgeci), Stéphane Aka-Anghui, a lors d’un point de presse à la Maison de l’entreprise, indiqué que cette édition aura lieu en hybride en raison de la Covid-19. 

La 9e édition du plus grand Forum économique de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) dénommé Cgeci Academy est prévue les 28 et 29 octobre 2021. 

Le thème de ce Forum économique est « Crises et résilience des entreprises en Afrique ». L’événement tiendra compte des mesures sanitaires décidées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19. 

Selon le président du Comité scientifique,  Lucien Agbia, l’économiste français de renom Jacques Attali fera la conférence d’ouverture. Une session de haut niveau à l’ouverture verra la participation du Premier ministre, et du secrétaire général de la Zlecaf. 

Après la  République du Rwanda comme « Pays invité d’honneur » à la précédente édition en 2019, le Patronat ivoirien a porté à cette nouvelle édition son choix sur la République du Ghana. Le président du Patronat ghanéen sera à l’ouverture de la session. 

Il a présenté le caractère innovant de la présente édition qui prend une forme hybride. Selon le directeur exécutif de la Cgeci, cela favorisera la participation à distance et en présentiel. 

Le Forum va débattre des problématiques sur les crises afin de de trouver des pistes de solutions pour le développement du continent africain.

Des panélistes de haut niveau sont invités dont Jacques Attali, économiste et écrivain français, qui prononcera la conférence inaugurale le 28 octobre sur le thème général du forum. Les panels seront l’occasion d’un partage des outils pratiques pour développer une capacité de résilience face aux crises multiples et multiformes que l’Afrique traverse en vue d’une croissance économique robuste et durable.

Politique et faits divers à la Une de la presse sénégalaise

L’actualité politique et les faits de société s’ imposent aux quotidiens sénégalais parvenus ce samedi à APA.Sud Quotidien traite de la mise en place, hier,  par l’Assemblée nationale d’une commission pour la lever l’immunité parlementaire des députés Boubacar Biaye et El Hadj Mamadou Sall impliqués dans un trafic présumé de passeports diplomatiques. « La commission ad hoc, en jeu ! », s’exclame le journal, faisant état d’un « jeu trouble de la majorité  (Benno Bokk Yakkar) ».

« Levée de l’immunité parlementaire des députés Biaye et Sall : La procédure enclenchée en mode fast track », constate L’As, qui informe que le bureau sera en réunion mardi 26 octobre pour déposer son rapport dans dix jours.

« Une commission ad hoc en mode fast track », renchérit Source A, qui à quelques jours des investitures des candidats aux élections territoriales du 23 janvier 2022, informe que des leaders de Benno Bokk Yakkar lavent leur linge sale à la DIC ( Division des investigations criminelles) ».

Nos confrères écrivent que Thierno Ndiaye, candidat à la mairie de Gueule-Tapéé-Fass-Colobane, a porté plainte contre Babacar Ba, son camarade de parti, pour un commentaire jugé déplacé.

Renseignant que le parti d’Ousmane Sonko investit dans les 19 communes et la ville de Dakar, Le Quotidien titre : « Pastef partout. Pastef défie Taxawou (de Khalifa Sall). Sonko dénonce les suspensions à la coalition Yewwi Askan Wi  (YAW) ».

« Listes de Pastef dans les 19 communes de Dakar : Les Patriotes veulent détrôner les Khalafistes », titre L’As.

« Velléités de rébellion de ses troupes contre YAW : Sonko sort la cravache. Dakar se plie sagement, Tamba qui ‘s’était rebelle se range sans discuter », rapporte Vox Populi.

Cela fait dire à Walf Quotidien que « Sonko met de l’ordre dans ses rangs ».

« Élections locales de 2022 : Sonko rappelle à l’ordre ses troupes, la tension monte à Benno », indique Libération.

En faits divers, Sud Quotidien revient sur ce qu’il qualifie d’horreur à Kandiadiou (Bignona, Sud) où une mine a tué hier vendredi six personnes qui étaient à bord d’une charrette.

« Explosion d’une mine anti-personnelle à Bignona : des morts et des blessés », ajoute Source A.

Les Échos titre sur l’attaque du domicile de la veuve de Cheikh Bethio Thioune et souligne que « les thiantacounes prêts à mourir pour Aïda Diallo (leur guide spirituel) ».

Pendant ce temps, Le Soleil voyage au Fespaco de Ouagadougou et parle d’une « belle moisson sénégalaise » avec « Baamum Nafi » et « Les Tissus blancs » qui ont gagné des prix spéciaux, alors qu’au palmarès officiel, on retrouve « Wala Bok » de Fatou Kandé Senhor avec le prix de la médaille série africaine.

Un pick-up de la gendarmerie ivoirienne endommagé par un engin explosif improvisé

Un pick-up de la gendarmerie ivoirienne a été endommagé, vendredi, par un engin explosif improvisé (EEI) dans le Nord-Est de la Côte d’Ivoire.

Selon des sources sécuritaires, 36 éléments de la gendarmerie à bord de deux pick-up et cinq motos sont «tombés dans une embuscade», vendredi,  sur l’axe Gôgô-Govitan dans le département de Téhini.

«L’un des pick-up est monté sur un engin explosif improvisé (EEI)», rapportent ces mêmes sources sécuritaires, ajoutant que ce «pick-up a été endommagé» ne faisant «aucune perte en vie humaine».

Un individu non identité a été tué et un gendarme blessé le mardi dernier dans une attaque à Gogobel, une localité située sur l’axe Téhini-Doropo, dans le Nord-Est ivoirien.

La Côte d’Ivoire fait face à une menace terroriste depuis ces dernières années dans sa partie nord, frontalière avec le Burkina et le Mali.

La Côte d’Ivoire édicte 7 stratégies digitales dont la « confiance numérique »

La Côte d’Ivoire qui envisage d’être un hub numérique, met en place sept piliers stratégiques du digital dont la « confiance numérique » qui devrait permettre de sécuriser la signature électronique.

Ces sept piliers stratégiques dans le domaine du digital visant à développer le numérique en Côte d’Ivoire, ont été présentés, vendredi, par le ministre de l’Économie numérique, des Télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, à la Primature. 

La stratégie digitale vise à mettre en place un cadre légal, a dit M. Roger Adom, avant d’ajouter « notre ambition est d’avoir une économie numérique qui crée de la valeur, des emplois et qui favorise des investissements en matière de numérique ».

La première stratégie est de déployer une infrastructure numérique qui met un accès abordable aux services numériques partout en Côte d’Ivoire pour éviter la fracture territoriale, en impliquant le secteur privé.

La seconde stratégie, selon M. Roger Adom, est d’avoir des services numériques au niveau des administrations, qui permette une digitalisation des process et la demande des actes et services en ligne depuis chez soi. 

Troisièmement, la stratégie met le focus sur les services financiers, les transactions et les paiements digitaux. M. Roger Adom a souhaité l’inter-opérationnalité entre les services digitaux avec des plateformes sécurisées.

Le capital humain se positionne au quatrième point de cette stratégie qui vise le développement des compétences numériques. Dans ce contexte, plusieurs structures sont mises en place pour accompagner des initiatives. 

La cinquième stratégie devrait permettre de créer un environnement des affaires propice à l’investissement afin de favoriser les investissements dans le domaine du numérique. Elle vise aussi à attirer des investisseurs dans le secteur du digital. 

  

Quant à la sixième stratégie, elle vise l’innovation afin que la Côte d’Ivoire deviennent un hub numérique dans la sous-région et favorise les champions nationaux. La septième stratégie, elle, met l’accent sur la confiance numérique avec un système digital sécurisé.  

Ces orientations stratégiques sont assorties de projets cadres. Le ministère de l’Économie numérique, des Télécommunications et de l’innovation veut en outre adresser la sécurité de cybersécurité et travaillé à soutenir les start-up et l’innovation.

Industrie pharmaceutique : le Sénégal se dote d’une feuille de route

Dakar ambitionne de produire la moitié de ses besoins en médicaments et matériels médicaux à l’horizon 2035.« C’est un autre jalon de l’émergence du Sénégal qui vient d’être posé », s’est enthousiasmé le Directeur général du Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Emergent (BOS/PSE), El Ousseyni Kane. L’entité qu’il dirige vient en effet de doter son pays d’une feuille de route pour réaliser l’objectif de produire localement 50 % de ses besoins en médicaments et matériels médicaux.

« C’est un grand jour pour la pharmacie nationale sénégalaise », a-t-il martelé, tout en félicitant l’ensemble des acteurs qui ont travaillé cinq semaines durant pour obtenir ce résultat.

Pour atteindre l’objectif fixé à l’horizon 2035, le BOS et ses partenaires ont identifié neuf réformes prioritaires à opérationnaliser ; dix projets publics structurés pour des besoins de financement estimés à 95,5 milliards de FCFA ; 15 projets privés structurés d’un coût estimé à plus de 210 milliards de FCFA et un modèle de gouvernance recommandé pour le pilotage et la mise en œuvre réussi du plan de relance.

Parmi les réformes préconisées figurent entre autres la révision du cadre régissant la production pharmaceutique, la mise en place d’une fiscalité spécifique à l’industrie pharmaceutique et surtout la réduction de 50 % du coût de l’électricité. Ce dernier représente environ la moitié de la facture énergétique d’un industriel au Sénégal.

« Le secteur privé s’est engagé à investir plus de 200 milliards dans des projets structurants à condition que l’Etat du Sénégal fasse les réformes indispensables à la relance du secteur », a fait savoir M. Kane, ajoutant que désormais « la balle est dans le camp de l’Etat du Sénégal et celui du secteur privé ».

Le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdou Karim Fofana a assuré l’engagement des décideurs publics et des partenaires à réunir toutes les conditions nécessaires au démarrage dans les meilleurs délais de la mise en œuvre du plan de relance du secteur pharmaceutique.

« Nous ne ménagerons aucun effort pour la matérialisation des recommandations issues de vos travaux. C’est la raison pour laquelle je voudrais qu’il plaise à mes collègues ministres de prêter une oreille attentive aux différentes propositions et de veiller à prendre toutes les mesures requises pour leur exécution », a-t-il déclaré.

M. Fofana a par ailleurs promis de présenter les résultats de ces consultations au prochain Conseil des ministres afin que le président de la République, Macky Sall, « donne une feuille de route avec des délais précis et propose éventuellement un Conseil présidentiel sur la relance de l’industrie pharmaceutique ».

Nigeria : des bandits dynamitent des voies ferrées

Les services ferroviaires sur la ligne Kaduna-Abuja, dans le nord du Nigeria, ont été suspendus après l’attaque.La Nigeria Railway Corporation (NRC), qui a donné l’information, a déclaré que des inconnus ont dynamité une partie de la voie ferrée du côté de Kaduna lors d’une attaque dans la nuit de mercredi à jeudi.

Les médias locaux ont rapporté vendredi que la NRC a indiqué les explosifs ont endommagé les voies ferrées entre les zones de Dutse et de Rijana à Kaduna.

Un ancien sénateur représentant le district central de Kaduna, Shehu Sani, a révélé que l’attaque a été menée par des bandits qui ont ensuite ouvert le feu sur le train, visant son conducteur.

« Ils ont placé un explosif qui a endommagé la voie ferrée et brisé le pare-brise de la locomotive. Ils ont également ouvert le feu, visant le conducteur et le char. Cela s’est produit entre les gares de Dutse et de Rijana. Le conducteur a lutté pour avancer vers la gare de Kaduna Rigasa », a poursuivi M. Sani.

Mali : la junte dément tout dialogue avec les jihadistes

Le gouvernement malien « n’a mandaté aucune organisation nationale ou internationale » pour dialoguer avec des groupes jihadistes liés à Al Qaïda.La junte malienne s’est voulue claire après les sorties du ministère des Affaires religieuses et le Haut conseil islamique sur d’éventuels pourparlers avec des groupes jihadistes.

Dans un communiqué publié jeudi soir, le Gouvernement dit avoir appris par voie de presse, « l’annonce de négociations entre l’État du Mali et les leaders de groupes armés terroristes. »

Partant de ce constat, le « Gouvernement informe l’opinion publique nationale et internationale, qu’à ce jour, aucune organisation nationale ou internationale n’a été mandatée officiellement pour mener une telle activité » indique le communiqué.

L’Etat malien note toutefois que « des bonnes volontés se sont manifestées pour mener des négociations » afin de ramener la stabilité et la quiétude dans les différentes régions du pays.

A ce titre, les autorités maliennes rappellent qu’ils ont bien entendu les « recommandations formulées lors du Dialogue national inclusif (DNI) et la Conférence d’entente nationale, allant dans le sens de négociation entre tous les fils du pays afin de les réconcilier pour la stabilité du Mali ».

La junte au pouvoir depuis le renversement de l’ancien président de la République Ibrahim Boubacar Keïta le 18 août 2020, informe dans le document que le « peuple malien sera informé par les canaux appropriés s’il juge opportun d’ouvrir des négociations avec des groupes armés de quelque nature que ce soit. »

En début de semaine, le ministre des Affaires religieuses a pourtant révélé « l’existence de contacts » avec des groupes jihadistes. Une information confirmée par le Haut conseil islamique trait d’union entre les autorités politiques et les associations religieuses. Ce rétropédalage du gouvernement malien s’expliquerait-il par une pression des partenaires internationaux et surtout de la France fermement opposée à ces tractations avec des groupes jihadistes?. 

Ce débat intervient dans un contexte particulier marqué par la mort du chef jihadiste Nasser Al Tergui, commandant du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) abattu par l’aviation française le samedi 16 octobre 2021. Un timing peut-être mal choisi pour entamer des négociations avec les groupes jihadistes incluant le GSIM, au moment où la France s’est lancée dans une traque contre les chefs jihadistes au Sahel.

Sénégal : un prêt de 5,2 milliards F CFA accordé à Pamecas

Ces fonds sont censés permettre à l’institution sénégalaise de microfinance de « développer son portefeuille de microcrédits », a appris APA ce vendredi.Pour la première fois, Proparco, filiale de l’Agence Française de Développement (AFD) et la Caisse italienne des dépôts et prêts ont mené ensemble une opération dans le secteur de la microfinance.

Et c’est Pamecas, ayant démarré en 1995 ses activités au Sénégal, qui bénéficie de ce prêt de 8 millions d’euros (5,2 milliards F CFA). L’institution de microfinance intervient auprès de 3800 entrepreneurs dont une majorité de femmes. 

L’accord de financement, garanti par l’Union Européenne (UE), a été finalisé en marge du Sommet France-Afrique tenu le 8 octobre à Montpellier, dans le Sud de l’Hexagone.

Sénégal: Locales 2022, société et santé au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent sur une diversité de sujets même si un accent particulier est porté sur les divergences des coalitions à l’approche des élections locales de janvier 2022.Le Quotidien parle d’« aventure socialiste » dans son alliance avec Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir en wolof), la coalition au pouvoir. « Patron de Dakar depuis 2009, le PS est devenu le porteur d’eau de l’APR », le parti présidentiel, souligne le journal.

Walf Quotidien titre sur « le jeu trouble du PS (parti socialiste) » au sein de BBY et « la pirouette de Pastef » dans la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof). Ainsi pour ces élections locales, d’après Le Témoin, les coalitions sont « à l’épreuve des investitures ».

Sud Quotidien souligne de son côté que ce sont « les investitures de tous les dangers » en raison des divergences internes et du vent de fronde à Benno et Yewwi. Jusque-là à l’abri des remous au sein des coalitions, « +Wallu Sénégal+ chope le virus » en revanche, indique L’AS.

Sur un autre sujet, Le Soleil s’intéresse au cadre de vie à Dakar et renseigne que « plus de 1400 bâtiments menacent ruine ». Le quotidien national note ainsi que le défaut d’étanchéité et d’entretien, la fuite d’eau, les fissures non réparées, la mauvaise qualité des matériaux, les modifications non prévues lors de la conception et l’extension en hauteur sont les principales raisons des effondrements.

Dans Vox Populi, le ministre de l’Urbanisme Abdoulaye Sow précise que « les recommandations formulées dans ce rapport seront mises en œuvre.

EnQuête fait focus sur les convoitises autour du site de l’hôtel des Almadies. Titrant sur « le choc des puissances », le journal indique que la surface foncière qui abrite une partie de cet hôtel dakarois situé sur la côte intéresse bien de richissimes Etats comme la Chine, les Etats-Unis et le Canada.

Sur la crise sanitaire, L’Observateur se fait l’écho des « 19 mois de lutte contre le Covid racontés par le Pr Moussa Seydi et Cie ». Le chef de la prise en charge de cette maladie au Sénégal revient aussi sur les décès de Pape Diouf, Babacar Touré et Mansour Cama ainsi que « les pertes d’agents de santé, de SDF sans comorbidité », tous emportés par le nouveau coronavirus.

Malgré la tendance baissière des cas de Covid-19 dans le pays, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr souligne dans Vox Populi que « cela ne veut pas dire que c’est fini, la pandémie est toujours là ».

Covid au Sénégal : réception de 336.000 doses du vaccin Johnson & Johnson

Ce don est « le plus important » reçu d’un seul coup de la part d’un pays, se félicite l’Ambassade des États-Unis au Sénégal.Depuis le début de sa campagne de vaccination, le Sénégal a administré 1.282.393 doses. Les Etats-Unis, tout comme d’autres pays développés, lui ont offert des lots de vaccins. Le dernier en date, réceptionné hier jeudi grâce au mécanisme Covax, porte à 638.000 le nombre de doses fournies par le pays de l’oncle Sam.

Dans un communiqué, parvenu vendredi à APA, l’Ambassade des USA au Sénégal déclare que les vaccins Johnson & Johnson à injection unique ont pour « seul but de sauver des vies ».

Pour lutter contre le nouveau coronavirus, les États-Unis ont pris l’engagement de fournir 1,1 milliard de doses de vaccin au monde. A ce jour, « plus de 192 millions de doses ont été livrées par Washington à plus de 100 pays », souligne le document.

Coton: le Groupe Aigle s’installe au Bénin avec un investissement de 11 milliards Fcfa

Le Groupe tunisien Aigle, spécialisé dans la transformation du coton, s’installe au sein de Glo-Djigbé industrial zone (GDIZ), au Bénin, avec un investissement de 11 milliards Fcfa.

Ce Groupe tunisien, spécialisé dans la transformation du coton et de l’industrie textile, évalue son investissement total à 20 millions USD, soit 11 milliards de FCFA et devrait permettre de créer environ 2 000 emplois directs au profit des Béninois.

Créé en 1997 à Sfax, le Groupe Aigle mène des activités qui s’étendent sur toute la chaîne de valeur : la filature, le tricotage et la confection de vêtements. L’entreprise a une capacité de production de 30 000 pièces finies par mois et exporte 97% de sa production en France, en Italie et en Turquie.

Au sein de GDIZ, le Groupe Aigle a mis en place une unité de textile industrielle sur une superficie de 40 000 m², pour transformer le coton béninois en produits tricotés et tissés qui seront exportés vers l’Europe, le Moyen-Orient et la Turquie.

Le Groupe qui est la 7e entreprise à s’installer au sein de la GDIZ  démarrera sa production d’ici fin 2022. L’unité textile générera 60 000 emplois directs et indirects à l’horizon 2027.

La construction a débuté en février 2021 et s’achève d’ici 2022. Les équipes de GDIZ, soucieuses de travailler sur la construction d’une infrastructure de classe mondiale, déploient depuis des mois des efforts considérables afin d’attirer des investisseurs et générer des emplois locaux.

L’installation du Groupe Aigle à Glo-Djigbé s’inscrit dans la stratégie de GDIZ de participer activement à la promotion du “Made in Benin” à travers la production de vêtements confectionnés pour des grandes marques internationales et régionales.

L’installation du Groupe au Bénin est un succès pour le pays. Cet accord génèrera 2000 emplois, ce qui représente une opportunité pour la jeunesse béninoise en termes de formation, de qualification et d’expertise.

Le coton, qui sera la matière première utilisée par le Groupe partira du port de Cotonou en produit fini. « Pour le gouvernement béninois, c’est une satisfaction et également la concrétisation de la vision du chef de l’Etat de faire rayonner notre pays, le Bénin sur les marchés internationaux dans le domaine de l’industrie textile. », a déclaré M. Laurent Gangbès, directeur général de l’Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEx) du Bénin.

« Le Groupe est très heureux de s’implanter sur la GDIZ. Nous allons transformer le coton, l’une des nombreuses richesses du Bénin, en produit moyen et haut de gamme destiné à l’exportation sur le marché européen spécialement », a-t-il ajouté. 

« Dans ce cadre, 2 000 béninois seront recrutés et formés dans le domaine du textile en général et plus spécifiquement dans la transformation du coton », a renchéri  M. Wissem Gam, le président directeur général du Groupe Aigle.

Glo-Djibé Industrial Zone (GDIZ), développée par la Société d’investissement et de promotion de l’Industrie (SIPI) du Bénin, est une joint-venture entre Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), Africa Finance Corporation (AFC), et la République du Bénin.

La zone industrielle de GDIZ comprend 1 400 hectares (phase 1 : 692 ha) développée par la Arise Integrated Industrial Platforms (IIP) qui compte parmi ses infrastructures plusieurs zones industrielles en Afrique, notamment au Gabon, au Togo et dans d’autres pays du continent.

Elle deviendra sans conteste l’une des plateformes industrielles les plus performantes de la sous-région avec la création de plus de 300 000 emplois, y compris des emplois industriels pour les femmes.

La société Aigle est spécialisée dans la production de fil à coudre en Tunisie où elle est située à 35 km du port de Sousse. Son emplacement stratégique lui permet une accessibilité rapide et flexible aux réseaux logistiques. Depuis 2016, l’entreprise produit une large gamme de produits.

La Côte d’Ivoire veut promouvoir les « champions » dans la protection de l’environnement

Le gouvernement veut promouvoir les « champions » nationaux en matière de protection de l’environnement, a indiqué jeudi à Abidjan le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assis.M. Assis s’exprimait à l’ouverture de la 3e édition des Journées africaines de l’écologie et des changements climatiques, prévues du 21 au 23 octobre 2021, autour du thème « Comment produire et développer nos territoires sans détruire ». 

« Le gouvernement, dans sa quête de détecter des talents, a l’intention d’instituer les champions nationaux, c’est pourquoi nous avons commencé à identifier tous les champions nationaux qui se sont illustrés par leurs talents et qui œuvrent pour la protection de l’environnement », a-t-il dit. 

Il s’est félicité de ce que les activités qui se feront au cours de ces journées permettront de faire « avancer une prise de conscience générale à la sauvegarde de notre environnement commun », menacé par des actions néfastes.  

C’est aussi, ajoutera-t-il, « une opportunité pour les acteurs et porteurs de projets locaux qui bénéficieront durant ces trois jours de rudiments nécessaires susceptibles de leur permettre de mieux orienter leurs différentes actions en matière de protection de la biodiversité ».

Il a rappelé que les journées ont été instituées comme un cadre d’échanges et une plateforme, où les acteurs partagent leurs expériences de lutte contre les changements climatiques dans les collectivités.

M. Jean-Luc Assis a souligné le rôle des collectivités territoriales, en tant qu’acteurs essentiels dans la transition écologique et la lutte contre les effets des changements climatiques pour l’atteinte du développement durable aux côtés des États africains.  

Les collectivités territoriales, soutiendra-t-il, devraient offrir des solutions par « la prise en compte des problématiques de développement de nos territoires pour mieux amorcer la transition écologique » qui s’avère nécessaire à travers les bonnes pratiques, respectueuses de l’environnement et des technologies vertes.

Ces Journées africaines de l’écologie et du climat ont enregistré la participation de structures qui ont présenté des solutions sur la préservation de l’environnement à travers des standards dressés pour la circonstance.

M. Alain Constant N’Guessan, responsable des activités et services industriels chez Nestlé Côte d’Ivoire, a exposé des technologies utilisées par la firme agroalimentaire qui ambitionne d’atteindre zéro net carbone à l’orée de 2050.

Déjà, à l’horizon 2025, la frime s’engage à faire un rabattement de 25% de ses gaz à effet de serre et faire 100% d’électricité renouvelable sur ses sites industriels, et 8% de réduction sur ses consommations d’énergie entrant dans la transformation des matières premières en produits finis.

A l’orée  2030, le groupe veut atteindre 50% de rabattement d’émission de gaz à effet de serre, avant l’atteinte en 2050 du zéro net carbone. Sur le site de production de Nescafé à Marcory, dans le Sud d’Abidjan, il utilise des technologies qui réduisent sa consommation d’énergie. 

Avec ses technologies développées en interne, la filiale réalise sur ce site une consommation réduite de gaz. Selon M. Nguessan, elle utilise la biomasse pour la production de vapeur et réalise 70% de l’énergie issue de marc de café contre 30% de gaz naturel.

M. Roger Ménard, directeur du Bureau du Québec à Abidjan, a fait savoir que le Québec, engagé dans les actions de lutte contre le changement climatique, va remplacer les ressources en hydrocarbures importées, par de l’énergie renouvelable et propre via l’hydroélectricité.

Le Québec est le premier pays au monde à avoir mis sur le marché, il y a quelques jours, une ambulance électrique. Il compte réduire fortement les énergies fossiles et ce dans l’optique de promouvoir l’énergie verte.

Côte d’Ivoire : 1,5 million de personnes bénéficient de la mutualité sociale

En Côte d’Ivoire, plus de 1,5 million de personnes bénéficient de la mutualité sociale, a annoncé jeudi à Abidjan, le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara.

La mutualité sociale est un mécanisme de solidarité et d’entraide grâce auquel les bénéficiaires ont un accès facile aux soins de santé et à la prévoyance sociale, a rappelé le ministre Adama Kamara qui s’exprimait lors des Journées de présentation de la Plateforme de Lomé.

 « Aujourd’hui, la mutualité sociale en Côte d’Ivoire concerne plus d’un million cinq cent mille bénéficiaires qui, par le mécanisme de la solidarité et de l’entraide, ont un accès facile aux soins de santé et à la prévoyance sociale », a indiqué Adama Kamara.

La Plateforme de Lomé, est un document politique, fruit des travaux de la conférence de Lomé tenue en janvier 2019 sur le pari de la mutualité pour le 21è siècle, à l’initiative de l’Association internationale de la mutualité (AIM).

Cette conférence de Lomé a su démontrer la nécessité qu’il y’a, pour tous les acteurs de la protection sociale, de conjuguer leurs efforts à l’effet de garantir l’accès à la couverture santé universelle aux populations, en vue d’assurer le bien-être commun, gage du progrès économique et social de toute nation.

Elle a particulièrement mis l’emphase sur le rôle déterminant des mutuelles dans les efforts d’extension de la protection sociale et plus spécifiquement de la couverture santé universelle en Afrique de l’Ouest.

Ainsi, contrairement aux appréhensions selon lesquelles les mécanismes de couverture santé universelle s’opposent aux mutuelles sociales, ces dispositifs de sécurité sociale sont plutôt appelés à cohabiter de façon complémentaire de sorte à garantir une protection sociale plus renforcée, plus efficace et plus efficiente aux populations en générale et aux adhérents des mutuelles en particulier.

« La Plateforme de Lomé est donc un creuset de recommandations fortes, qui interpellent à la fois les pouvoirs publics et les mutuelles sociales », a expliqué le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale.

Les premiers devront s’approprier ce document dans la définition des politiques publiques de santé à l’effet de favoriser une extension de la couverture sanitaire aux populations.

Les seconds, à savoir les mutuelles, devront adhérer à cet outil et promouvoir la santé solidaire comme véritable catalyseur pour le développement humain sur la base des principes de solidarité, d’entraide et de prévoyance.

Auparavant, le directeur général de l’Agence ivoirienne de régulation de la mutualité sociale (AIRMS), Mme Collette Koné, a rappelé les défis de la mutualité.

Selon elle, ces défis portent « essentiellement sur la délégation de gestion aux mutuelles sociales, l’association des mutuelles à la définition des politiques publiques de santé, la formation des mutuelles dans la gestion du bien commun, l’offre de soins de qualité à des coûts accessibles à tous, la continuité des prestations en cas de crise sanitaire telle que celle de la covid-19 qui a impacté négativement le fonctionnement des mutuelles sociales, etc ».

Organisées, mercredi et jeudi par l’Agence ivoirienne de régulation de la mutualité sociale (AIRMS) et le Programme d’appui aux stratégies sociales (PASS), ces journées ont permis de présenter officiellement la Plateforme de Lomé aux pouvoirs publics et partenaires techniques.

Ces journées se sont déroulées sous le thème, «la Plateforme de Lomé : quelle contribution des mutuelles sociales dans la mise en œuvre de la couverture santé universelle?».

Elles ont enregistré la participation des mutuelles sociales, du ministère de l’emploi et de la protection sociale ainsi que de celui en charge de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

L’Institut de prévoyance sociale-Caisse nationale d’assurance maladie (IPS-CNAM), la primature, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Bureau international du travail (BIT), la primature, l’Association internationale de la mutualité (AIM), l’Union africaine de la mutualité (UAM) et les partenaires techniques et financiers ont également pris part aux travaux.

L’ONU Femmes pour une représentativité accrue des femmes aux élections ivoiriennes

ONU Femmes qui veut une représentativité accrue des femmes dans le processus électoral en Côte d’Ivoire, renforce la participation politique des femmes afin de mieux prendre part au développement du pays.

Dans ce contexte, un atelier bilan de l’appui de ONU Femmes à l’inclusion du genre et la participation des femmes aux processus électoraux en Côte d’Ivoire, a été organisé mercredi à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.

Cet atelier vise à « capitaliser les actions que nous avons eues à mener avec l’ensemble de tous les partenaires nationaux aussi bien l’Etat, la société civile que les institutions nationales », a indiqué M. Yacouba Doumbia, responsable des programmes à ONU Femmes.

Cela, dira-t-il, devrait permettre aux femmes d’aborder les joutes électorales à venir, surtout en 2023. De ce fait, cet atelier bilan se veut « l’anti-chambre pour les prochaines élections locales » en Côte d’Ivoire.  

Mme Awa Sylla, conseiller technique, représentant la ministre de la Femme, a fait savoir que l’inclusion de la femme au processus politique fait partie de la vision du chef de l’Etat. En outre,  cela est inscrit dans la Constitution ivoirienne de novembre 2016.

L’Etat de Côte d’Ivoire a édicté en octobre 2019 une loi, accompagnée d’un décret d’application qui favorise la représentation des femmes dans les Assemblées élues. Elle invite les partis et groupements politiques à leur consacrer un taux de 30%.   

Partout dans le monde, la participation des femmes aux processus démocratique et de paix constitue des enjeux et des priorités de développement. ONU Femmes veille à ce que les femmes et les jeunes filles puissent participer sans obstacles à la vie politique et publique.

Pour l’organisation onusienne, c’est une composante essentielle d’une démocratie renforcée. A l’instar de nombreux pays dans le monde, la Côte d’Ivoire s’est engagée au niveau international, régional et national à œuvrer à l’élimination de toutes formes de discriminations.

ONU Femmes ambitionne de contribuer à l’horizon 2025 à l’avènement de systèmes de gouvernance plus inclusifs, responsables et efficaces et disposant de données de qualité. A cet effet, elle entend accompagner les institutions nationales et communautaires à disposer de capacités susceptibles de leur permettre de renforcer la démocratie, la sécurité et la cohésion sociale.

L’ONU Femmes Côte d’Ivoire accompagne un ensemble d’initiatives visant l’engagement politique de haut niveau en faveur de la participation politique des femmes, la disponibilité de cadre légal et la valorisation du leadership féminin dans la gestion des conflits sociaux liés aux élections.

A la suite des élections présidentielles d’octobre 2020 et législatives de mars 2021, l’ONU Femmes Côte d’Ivoire organise cet atelier bilan en vue de la prise en compte du genre dans les processus électoraux liés aux dites élections au regard des différentes initiatives mises en œuvre.  

L’atelier devrait permettre de réaliser le bilan des initiatives accompagnées par ONU Femmes Côte d’Ivoire dans le cadre des processus électoraux de 2020 et 2021, ainsi que les acquis et les leçons apprises, les défis à  court, moyen et long terme à adresser dans la dynamique d’accroissement de la participation politique des femmes au processus électoral . 

Côte d’Ivoire: le secteur privé invité investir au village technologique du Vitib

Le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a invité jeudi le secteur privé à investir au Village de l’innovation technologique du Vitib, sis à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan

M. Roger Adom a lancé les Journées investir au Vitib, qui se déroulent sur deux jours. La première journée a eu lieu à la Maison de l’entreprise au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, mais la seconde, elle est prévue sur le site et se tiendra sous forme de visite. 

Le village de l’innovation technologique, étalé sur 624 hectares de terrains, présente un ambitieux plan de masse. M. Roger Adom a invité les entreprises à « saisir les opportunités d’investissement » au sein de cette smart city. 

 La Côte d’Ivoire, un pays essentiellement agricole, a décidé de se doter d’un parc technologique avec un statut de zone franche, l’ambition étant de bâtir le premier hub technologique de l’Afrique de l’Ouest.

Pour ce faire, l’Etat ivoirien a engagé 35 milliards Fcfa avec le soutien de partenaires dont la Banque ouest-africaine de développement (Boad) pour un montant de 13 milliards de Fcfa, a indiqué le ministre de l’Économie numérique. 

Il a relevé que cela a permis, entre autres, de viabiliser 180 hectares de terrains, d’installer un réseau d’eau et d’électricité. Et, aujourd’hui 70 entreprises y opèrent dont des studios de production télé pour plus de 1.000 emplois créés.  

Le directeur général du Vitib, Philippe Pango, a noté que le parc technologique, développé depuis 2006, comprend à ce jour quatre data center, un cinquième s’installe bientôt, notamment le Groupe Raxio basé à Dubaï. 

Le village technologique enregistre aussi des câbles sous-marins et des réseaux de fibre optique. L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de construire une smart city, une sorte de ville intelligente. 

Durant ces Journées investir au Vitib, la structure promet exclusivement accorder des « tarifications avantageuses » pour ceux qui prennent un engagement ferme sur un projet, a déclaré M. Philippe Pango.

Le Vitib accorde notamment la gratuité du loyer de la terre au cours de la première année, pas de caution collectée à la signature, une redevance sur le chiffre d’affaires réduit à 0,25% pour les trois premières années. 

Les investisseurs bénéficient des exonérations fiscales et douanières pour tout investissement dans les infrastructures prévues. Des espaces sont prévus pour plus de 10 projets d’infrastructures sur le site.

Ces projets sont: hôtel d’affaires,  centre des congrès, centre commercial,  clinique internationale, hôtel de villégiature,  centre culturel, entrepôts à louer, immeubles à bureaux,  tours jumelles, immeubles à bureaux TIC, université, promotion immobilière.