Côte d’Ivoire : les meilleurs journalistes scientifiques primés

Les lauréats de la première édition du « Prix MSD du meilleur journaliste scientifique pour la promotion de la santé » ont été dévoilés ce mercredi 25 janvier 2023 par un jury.Sur 23 candidatures enregistrées, 15 nominés ont été retenus. La journaliste Marthe Akissi de radio Côte d’Ivoire a obtenu le Super Prix du meilleur journaliste scientifique pour la promotion de la santé. Dans la catégorie radio, elle avait été déclarée 1ère devant Sita Soro, classée deuxième.

Dans la catégorie presse écrite, Fatou Sylla (Fraternité Matin) s’est arrogée le premier prix devançant Joël Dally, arrivé en 2e position.  Au niveau de la presse numérique, le journaliste Tangy Gahié de l’Agence de presse ivoirienne (AIP, publique), a ravi le 1er prix devant Guy Martial Kouassi (2e, Tonus Magazine).

Le premier prix dans la catégorie Télé et Web TV a été décerné à Traoré Tié Médandjé (NCI), lauréat du super Ebony 2018 du meilleur journaliste de Côte d’Ivoire. Le deuxième prix est revenu à Sylla Kamongnin (Web Télé AIP).

Ce concours, lancé du 1er au 15 novembre 2022, vise à « créer une simple émulation dans les rédactions » et amener les journalistes à s’engager dans la production d’informations scientifiques, selon Traoré Mamadou, le président de l’Association des journalistes scientifiques de Côte d’Ivoire.

Le Prix MSD du meilleur journaliste scientifique pour la promotion de la santé est organisé par l’Association des journalistes scientifiques de Côte d’Ivoire dénommée « Médias pour la science et le développement (MSD) ».  

Pour Traoré Mamadou, « c’est un journalisme d’avenir, car il nous permet de comprendre le monde et tous les enjeux qui nous entourent. La science détient la connaissance » et c’est une soupape de sureté pour ouvrir l’intelligence des populations sur des thématiques.

Cette distinction vient également « célébrer la collaboration entre le monde scientifique et celui des médias », a-t-il dit, faisant observer que la science et les médias ont un but commun, à savoir la recherche de la vérité.

Huit prix spéciaux et un prix d’honneur de Médias pour la science et le développement (MSD) ont été attribués à des personnalités et à des journalistes pour leurs rôles en matière de journalisme scientifique en Côte d’Ivoire.

Les prix spéciaux ont été décernés à Mme Bintou Sanogo, Théodore Kouadio, Aladjouma Bougoum, le professeur Kouadio Kouamé, Assouman Kouassi, Régina Koné Diplo, Marcelle Aka (Super Ebony 2020), Breakthrough action and research. Le prix d’honneur a été attribué à Samba Koné, le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP, régulateur de la presse écrite et numérique).

M. Traoré Mamadou a fait savoir qu’à l’avenir, « le prix sera ouvert à tous les secteurs qui appellent à une implication plus accrue de la science, notamment l’environnement, le changement climatique, le genre, l’agriculture (…) Tous ces domaines qui ont besoin d’éclairage scientifique ».

« Nous allons également ouvrir le prix aux étudiants en journalisme lors des prochaines éditions pour que ce prix espoir puisse semer la graine auprès de ces étudiants », a-t-il ajouté, estimant qu’« il faut que le journalisme scientifique connaisse un essor en Côte d’Ivoire ».

La responsabilité numérique au cœur d’un web festival à Abidjan

La 9e édition de l’Africa web festival s’est ouverte ce mercredi 23 novembre 2022, au Palais de la Culture, à Treichville, sous le thème « Vivre le digital et protéger demain ».Cet événement chapeauté par Mariam Diawara a enregistré la présence de nombreuses personnalités, dont la représentante du ministre de la Communication et de l’économie numérique, Florence Fadika, ainsi que l’ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire, Anderson Blanc.

La représentante du ministre de la Communication et de l’économie numérique, a salué cette initiative qui perdure depuis 9 années et qui s’inscrit parfaitement dans la vision du gouvernement ivoirien. Celle d’offrir aux populations un cadre sécurisé d’exercice de l’activité du numérique.

« Nous nous trouvons à un tournant important de notre histoire, de notre pays, de l’Afrique et du monde en général. C’est l’ère de la société digitalisée », a-t-elle fait observer, soutenant que les dirigeants africains ont le devoir de trouver des moyens d’accompagner cette transformation digitale.

A contrario, le continent connaîtrait un retard qui va impacter les efforts de développement économique et social des pays, a déclaré Florence Fadika. Elle a évoqué les actions du gouvernement dans le secteur autour d’une stratégie structurante comprenant quatre programmes prioritaires.

Ce sont en effet les programmes d’inclusion numériques, le développement des infrastructures afférentes, la sécurisation de l’espace numérique et la restructuration de la gouvernance des acteurs de l’écosystème, a énuméré Mme Florence Fadika, dans une allocution. 

« Je salue l’implication des initiateurs de ce festival pour avoir anticipé sur l’importance que ce sujet revêt dans la vie des populations ivoiriennes et la sensibilisation de notre jeunesse à une utilisation responsable du numérique et des réseaux sociaux », a ajouté Mme Florence Fadika.

L’ambassadeur du Canada, a quant à lui, appelé à un environnement numérique inclusif afin de prendre en compte le droit de tous les citoyens. Il n’a pas manqué de relever que l’écosystème doit être sécurisé pour créer la confiance numérique et sécuriser les différents flux.  

« La sécurité publique en ligne et hors ligne est primordiale. Les gouvernements et les sociétés technologiques doivent protéger les données et la vie privée des utilisateurs pour assurer la confiance en la technologie », dira-t-il.  

« Nous avons l’obligation de nous attaquer aux harcèlements en ligne ». Pour lui, la convention collective de l’inclusion numérique devrait permettre d’imaginer un monde où les progrès numériques seront profitables à tous.

La responsable d’Africa web festival, Diawara Mariam, a traduit sa volonté de vouloir attirer l’attention de tous lors de cette édition, notamment sur les dérives constatées au moyen des outils connectés.

« Le volet technologique qui est l’émanation de notre rencontre Africa web festival insiste à mettre au cœur des échanges la notion de conscience de l’humanité », affirme-t-elle, invitant les jeunes à avoir une posture responsable sur les réseaux sociaux, car pouvant technologiquement et humainement filtrer leurs messages.  

Côte d’Ivoire : réflexion sur le financement de la recherche

Abidjan a abrité une rencontre sur le financement de la recherche et de l’innovation pour le développement durable de la Côte d’Ivoire.Cette rencontre qui s’est tenue, mercredi, a été initiée par le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI). Elle a réuni plusieurs acteurs du monde de la recherche, des universitaires et des partenaires au développement.

Selon le secrétaire général du Fonsti, Dr Yaya Sangaré, la recherche scientifique en Côte d’Ivoire est confrontée depuis plusieurs décennies à deux grands problèmes structurels. Le premier, le financement régulier, pérenne, suffisant et adapté ; le second, la valorisation économique des résultats de recherche.

« Nous avons des chercheurs de qualité, mais ces deux grands problèmes font que la recherche contribue faiblement au développement de l’Afrique en général et de la Côte d’ivoire en particulier », a fait observer Dr Yaya Sangaré.

Il a fait savoir que « la recherche est réduite à sa dimension académique et universitaire dans nos pays africains hormis l’Afrique du Sud ». Le Fonsti veut à travers cette réflexion égrainer des voies pour un financement efficace de la recherche.

Pour Dr Yaya Sangaré, la recherche devrait permettre plus d’impact bénéfiques sur les communautés, le secteur privé et la société en général.

Le gouvernement ivoirien consacre beaucoup d’efforts dans le financement de la recherche, mais le pays est encore loin des 1% du PIB recommandé par l’Union africaine (UA) comme montant minimum à affecter au financement de la recherche-développement dans chaque Etat membre.

« Il est important que l’Afrique participe activement à la production et à l’échange mondial de Savoirs en produisant des connaissances endogènes aptes à améliorer les conditions de vie nos populations et la compétitivité de nos entreprises », a-t-il poursuivi.

Le niveau d’industrialisation, de développement socio-économique et industriel d’un pays est généralement proportionnel au niveau et à l’effort d’investissement dans la recherche, le développement et l’innovation technologique.

La génération de connaissances, leur transformation en produits, procédés, biens et services utiles pour la société et leur commercialisation jouent un rôle moteur dans le développement des économies nationales notamment dans la progression des pays vers l’économie du savoir.

Aujourd’hui, les approches d’investissements vont de l’investissement étatique au financement d’institutions financières à vocation commerciale en passant par les appuis financiers multiformes des partenaires techniques et financiers.

En Afrique, il est établi que les Etats affectent en moyenne 0,3 à 0,5% de leur PIB au financement de la recherche, du développement et de l’innovation, sept fois moins que l’investissement réalisé dans les pays développés et industrialisés.

Les pays européens en général et ceux de l’OCDE en particulier affectent 2 à 3% de leur PIB au financement de la recherche, au développement et à l’innovation, conformément aux recommandations du Conseil européen de Lisbonne de mars 2000 (Stratégie de Lisbonne) et du Conseil européen de Barcelone de mars 2002. Les 2/3 à 3/4 de ces ressources proviennent du secteur privé.

Ouverture à Abidjan du 21e concours d’agrégation du CAMES

Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a présidé lundi la cérémonie d’ouverture de ce concours qui regroupe 396 candidats issus de 13 pays africains.M. Patrick Achi s’est dit « ému » de l’organisation du 21e concours d’agrégation du Conseil africain et Malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), sur les bords de la lagune Ebrié. Il a été distingué dans l’Ordre international des Palmes académiques du CAMES.

Les disciplines visées dans ce 21ème Concours d’agrégation sont notamment la médecine humaine, la pharmacie, l’odontostomatologie, la médecine vétérinaire et productions animales. Les évaluations des candidats qui se dérouleront du 7 au 16 novembre 2022 seront soumises à un jury du CAMES.

Le chef du gouvernement ivoirien s’est félicité de ce que le CAMES s’impose comme une « organisation panafricaine de coopération scientifique, unique par son ampleur, et qui a la charge de la coordination des systèmes d’enseignement supérieur et de recherche de 19 pays ». 

Pour lui, le CAMES est une « organisation qui fait vivre et progresser l’unité de notre continent, accélère l’éducation de ses meilleurs talents, fait grandir la culture scientifique et universitaire, approfondit l’intensité des échanges intellectuels et incarne ce combat primordial pour le savoir ».

Depuis plus d’un demi-siècle, le CAMES n’a cessé de jouer ce rôle de vigie du savoir et de juge des excellences au profit des États membres de l’organisation, en mettant à la disposition des pays des ressources humaines et une recherche scientifique de qualité au service du développement.  

Le professeur Souleymane Konaté, élu en mai 2022 secrétaire général du CAMES, est le tout premier Ivoirien à occuper ce poste depuis la création du CAMES en 1968. La Côte d’Ivoire organise depuis 26 ans le tout premier concours d’agrégation en sciences de la santé, après ceux de 1988 et de 1996.

Sénégal: le GIM Uemoa œuvre pour davantage d’inclusion financière

Le Groupement Interbancaire Monétique de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (GIM-Uemao) a développé « GIMpay » afin de faciliter, catalyser et fédérer un écosystème ouvert de paiement.La pandémie de la Covid-19 a accéléré l’usage de la technologie et en particulier du digital dans le quotidien des entreprises et des particuliers. Le secteur du paiement électronique n’a pas échappé à cette règle et a connu une ascension fulgurante. Dans les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), « nous notons le plébiscite du porte-monnaie électronique par les consommateurs. Il s’agit entre autres du mobile money et de la carte prépayée », a déclaré le Directeur Général du GIM-Uemoa, Minayegnan Coulibaly.

S’exprimant jeudi à Dakar à l’ouverture de la de la 7e édition du Salon Monétique Régionale de la zone monétaire commune, M. Coulibaly a  toutefois relevé le fait que l’écosystème existant partagé entre le mobile money, compte bancaire/carte de débit et la carte prépayée est structuré en silos.

« Cette structuration induit une expérience client incomplète et encore très orientée vers le cash », a-t-il souligné.

Partant de là, il a annoncé la mise en place de « GIMpay » pour faciliter, catalyser et fédérer un écosystème ouvert de paiement de l’Uemoa. Celui-ci devrait également permettre d’offrir de nouveaux cas d’usage qui vont combler les écarts de complétude de l’expérience client attendue par les consommateurs. De même, il aidera à massifier les transactions émises via une unification des méthodes et moyens de paiement disponibles.

Pour le Directeur Général du GIM-Uemoa, l’architecture technologique de son institution doit évoluer vers davantage d’industrialisation, afin d’induire une excellence opérationnelle perceptible par les membres, les clients et les consommateurs ; une accélération de la mise sur le marché de nouveaux produits et services en mutualisant ses ressources avec celles de ses partenaires, contributeurs tiers de l’écosystème « GIMpay ».

Pour y arriver, l’organe sous-régional a noué différents partenariats avec des acteurs importants du domaine. « C’est au prix de cette créativité et des innovations qui suivront, que nous pourrons permettre à notre système de paiement régional d’exprimer son plein potentiel, et partant, d’accompagner les politiques d’intégration économique de l’Uemoa, visant notamment l’inclusion financière », a-t-il dit.

Il a ainsi lancé un appel à l’ensemble des acteurs (Banques, Microfinances, Etablissements de Monnaie Electronique, Fintech, les réseaux internationaux, les fournisseurs de technologies et autres institutions financières) à rejoindre l’écosystème ouvert « GIMpay ».

Finale de « Ma These en 180 secondes » : l’Afrique sur le toit du monde

Les représentants du continent africain à la finale internationale de « Ma Thèse en 180 secondes » se sont bien illustrés.Jeudi 6 octobre, Montréal a accueilli la finale internationale de « Ma Thèse en 180 secondes », organisée par l’Association canadienne française pour l’avancement des sciences (ACFAS). L’édition de cette année a enregistré la participation de candidats venus de 20 pays francophones et francophiles.

A l’issue de cette compétition dont la première édition s’est tenue en 2014 à Montréal, l’Afrique qui a été représentée par 13 candidats s’en est bien sortie en gagnant trois prix. 

Le premier prix du jury a été décerné à la Sénégalaise Mané Seck. L’étudiante, doctorante à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a présenté en trois minutes sa thèse intitulée « élaboration et caractérisation de nanomatériaux à base de gommes arabiques et amandier : orientation vers la green electronics ».

« Je félicite Mané Seck sacrée au concours « Ma thèse en 180 secondes » organisée au Québec. Je suis fier de cette belle consécration et félicite l’Université Gaston Berger de Saint-Louis dont la lauréate est pensionnaire », a réagi sur Twitter le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.

La Malgache, Mamy Henintsoa Randrianjatovonarivo de l’Université d’Antananarivo Ambohitsaina a reçu le 3e prix en arrivant derrière Sophie Rivara de l’école polytechnique fédérale de Lausanne.

Le prix du public a été remis à la Marocaine Kenfaoui de l’Université Sidi Mohamed ben Abdellah de Fès pour sa thèse « « Prospection et diagnostic de l’état phytosanitaire de la vigne au Maroc et élaboration de méthodes de lutte alternatives ».

L’Éthiopie inaugure son Musée des sciences et des arts

Situé au cœur de la capitale Addis-Abeba, le Musée des sciences et des arts a été financé à hauteur de 60 millions de dollars par la Chine.Hier mardi, l’Éthiopie a procédé à l’inauguration du Musée des sciences et des arts. Présidant la cérémonie, le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que l’infrastructure en forme de dôme est une étape importante vers la construction d’une économie numérique dans son pays.

« Le musée jette les bases pour les enfants et les jeunes d’une Éthiopie meilleure. Il va leur permettre de développer la pensée créative », a souligné le lauréat du Prix Nobel de la paix en 2019.

C’est la Chine qui a financé la construction du Musée des sciences et des arts. L’empire du Milieu a casqué 60 millions de dollars. « Sa forme circulaire symbolise le développement perpétuel et la sagesse humaine », a expliqué Abiy Ahmed.

Le Musée des sciences et des arts, surnommé « anneau de sagesse », dénote la capacité infinie de l’humanité et son aptitude à la créativité continue. D’après le bureau du Premier ministre, l’infrastructure « témoigne de l’attachement de l’Éthiopie à l’avenir de la technologie ». Le nouveau musée, autonome en électricité grâce à un système solaire, est bâti sur une superficie de 6,78 hectares. Il comprend des salles dédiées aux expositions scientifiques et artistiques. Celles-ci peuvent être  permanentes ou éphémères.

S’adressant aux chercheurs en intelligence artificielle, informaticiens, ingénieurs et entrepreneurs, le Premier ministre éthiopien a fait savoir que « cet espace est conçu pour libérer l’imagination ».

Côte d’Ivoire : création de l’emploi de médecin spécialiste (décret)

La Fonction publique ivoirienne ouvrira désormais le recrutement des médecins spécialistes.Ce décret, adopté mercredi en Conseil des ministres, porte création de l’emploi de médecin spécialiste catégorie A grade A4.

Il créé dans la famille des emplois à caractère scientifique et technique l’emploi de médecins spécialisés catégorie A grade A4, une mesure visant à pourvoir un personnel spécialisé dans les centres de santé à travers le pays.

Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, il vise à « répondre aux besoins urgents et croissants des populations en matière de soin de santé ».

L’accès à cet emploi se fera par voie de concours directs ouverts à l’intention des médecins disposant d’un diplôme d’études spécialisées dans l’une des spécialités médicales, a-t-il relevé. 

Côte d’Ivoire: MTN pousse les filles vers les TIC

MTN Côte d’Ivoire envisage d’investir un montant global de 15 000 000 de FCFA au titre de l’année 2022 pour son initiative STEM GIRLZ.L’opérateur de téléphonie, MTN Côte d’Ivoire, a lancé vendredi la 2e édition de son projet STEM GIRLZ, visant à motiver les jeunes filles à « embrasser » les TIC, un secteur en pleine croissance, où elles sont très souvent sous-représentées. 

Le projet STEM GIRLZ se veut un espace de sensibilisation avec pour objectif de susciter une nouvelle génération de jeunes filles motivées et déterminées à réussir, et à être des femmes leaders dans les sciences et technologies. 

Dans cet élan, l’entreprise de téléphonie a organisé un panel de développement personnel autour du thème « Les jeunes filles dans les TIC », à l’université Nangui Abrogoua (UNA, publique) en présence de 400 étudiantes issues des filières scientifiques.  

Le panel a réuni sur le même plateau trois ingénieurs Network de MTN, une consultante en digitalisation d’entreprise et une coach en leadership et développement personnel, qui ont échangé avec ces étudiantes afin de les inciter à s’intéresser aux TIC. 

Entreprise citoyenne, cette filiale du groupe MTN, a lancé depuis deux ans le projet STEM GIRLZ afin d’autonomiser les jeunes filles, via des modèles inspirant et des sensibilisations de sorte à les amener à s’engager dans les technologies de l’information et de la communication.  

A travers le projet STEM GIRLZ, l’opérateur de téléphonie, veut offrir l’opportunité aux filles et aux jeunes femmes d’acquérir les compétences et connaissances nécessaires pour développer du contenu dans le domaine de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.

A la suite du panel, la deuxième édition du projet STEM GIRLZ va se dérouler avec plus de 1.000 élèves et étudiantes notamment au Lycée Moderne 1 & 2 de Grand Bassam, Lycée Moderne d’Anyama, Lycée Municipal 2 de Koumassi et l’Université Nangui Abrogoua. 

Le démarrage de la phase de sensibilisation des jeunes filles s’est tenue le mercredi 27 avril 2022 au Lycée moderne de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 kilomètres au Sud-Est d’Abidjan.   

MTN Côte d’Ivoire envisage d’investir un montant global de 15 000 000 de FCFA au titre de l’année 2022 pour son initiative STEM GIRLZ. En 2021, ce sont 20 millions de Fcfa qui ont été engagés pour la sensibilisation et la formation de 800 jeunes filles.

Opérateur global, ce fournisseur de solution fixe, mobile, Internet à très haut débit et de paiement, la filiale, présente en Côte d’Ivoire depuis juillet 2005, compte plus de 11 millions d’abonnés. Elle emploie aujourd’hui plus de 750 personnes, dont plus de 30% sont des femmes.

L’Afrique du Sud va lancer des nano-satellites

La Nation arc-en ciel veut surveiller les navires en temps quasi réel pour soutenir la préservation de son domaine maritime.Trois nano-satellites sud-africains, les premiers entièrement développés sur le continent africain, seront lancés depuis Cap Canaveral aux Etats-Unis ce jeudi. Ils font partie de la constellation de satellites de surveillance du domaine maritime du ministère des Sciences et de l’Innovation.

A terme, la constellation comprendra neuf satellites qui « vont détecter, identifier et surveiller les navires en temps quasi réel afin de soutenir la préservation du domaine maritime sud-africain », a expliqué le ministre de l’Enseignement supérieur, des Sciences et de l’Innovation, Blade Nzimande.

Il a décrit le lancement du satellite de la constellation comme une étape importante pour le pays.

« Ce lancement va consolider la position de l’Afrique du Sud en tant que leader africain du développement de petits satellites et aidera le pays à s’emparer d’une part importante d’un marché de niche dans la chaîne de valeur mondiale des satellites, qui connaît une croissance rapide », a poursuivi le ministre.

A son avis, bien que l’Afrique du Sud fasse des progrès dans l’industrie spatiale, des compétences spécialisées sont nécessaires pour lui permettre d’atteindre de plus hauts sommets.

A cet égard, son ministère a mis sur pied un programme de développement du capital humain basé à l’université de technologie de la péninsule du Cap. Il s’agit du programme Cube Satellite (CubeSat) qui vise à remédier au manque de professionnels et de compétences dans l’industrie spatiale.

« Dans le cadre de ce programme, les étudiants sont formés aux principes d’ingénierie en utilisant les CubeSats comme outils de formation. Les CubeSats sont construits selon les mêmes principes d’ingénierie que n’importe quel autre satellite, d’où l’acquisition de compétences hautement spécialisées et avancées grâce à ce programme », a conclu le ministre.

Un programme pour susciter des vocations scientifiques chez les filles en Côte d’Ivoire

Girls in STEM, un programme visant à favoriser la diversité des genres dans les sciences et à développer les carrières des femmes dans la technologie, a été organisé mi-décembre 2021 en Côte d’Ivoire.

Organisé par GE (NYSE) et Junior Achievement Ivory Coast, Girls in STEM se veut une plateforme destinée à une centaine de collégiennes et lycéennes pour les informer sur les carrières dans le domaine des sciences.

Le programme veut aussi susciter des vocations chez les jeunes filles dans la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM, pour Science, Technology, Engineering and Mathematics).

Un atelier a été mis en place dans le cadre de l’engagement de GE Gas Power en faveur de l’inclusion et de la diversité, avec pour objectif d’inspirer la génération à venir de femmes ingénieures et chercheuses.

L’objectif étant de faire naître des vocations chez les jeunes filles et de les encourager à envisager une carrière scientifique.

Le programme Girls in STEM a été notamment conçu non seulement pour changer la manière dont les carrières scientifiques sont perçues, mais également pour développer la présence des femmes dans ce domaine.

Dans le cadre de cet événement, différentes sessions d’information, de mentorat et d’échange sur les carrières scientifiques ont été animées par des personnalités reconnues dans le domaine scientifique en Côte d’Ivoire.

Des visites ont également été organisées sur des sites en rapport avec le sujet du programme, entre autres, la centrale électrique Azito à Yopougon, le Centre de simulation GE à Bingerville et la centrale électrique CIPREL à Vridi.

Selon la Banque mondiale et le Global Gender Gap Index 2020 (Rapport mondial sur l’écart entre les femmes et les hommes) du World Economic Forum (WEF), les femmes sont moins nombreuses que les hommes à décrocher un diplôme scientifique dans la plupart des pays.

En dépit des efforts déployés pour développer la participation des femmes dans de nombreuses disciplines, elles restent toujours minoritaires dans les carrières scientifiques.

Cela, d’après les experts, constitue un frein à la résolution des problèmes de développement complexes auxquels le continent africain fait face. Car, une participation accrue des femmes dans le monde professionnel est un facteur important de développement et de croissance économique pour un pays.

Des recherches révèlent par ailleurs lien significatif entre la croissance du Produit intérieur brut (PIB) d’un pays et le taux d’activité professionnelle des femmes.

« Pour favoriser l’inclusion économique et réduire les écarts entre les hommes et les femmes, les entreprises, les écoles, ainsi que les institutions et les agences gouvernementales concernées, doivent lancer de nouveaux programmes et accélérer les efforts en cours pour attirer davantage de femmes vers les carrières scientifiques », a déclaré Elisee Sezan, PDG de la division Gas Power de GE en Afrique subsaharienne.

Pour lui, « ces efforts doivent être menés de manière précoce, par exemple en encourageant les jeunes filles à choisir des matières scientifiques à l’école et à envisager de poursuivre leurs études supérieures dans ce domaine ».

Quant à Muriel Banny M’Bow, présidente du Conseil d’administration de Junior Achievement en Côte d’Ivoire, elle s’est dite « ravie de travailler en partenariat avec GE Gas Power pour cet événement Girls in STEM, qui s’inscrit parfaitement dans notre mission visant à préparer les professionnels de demain en accompagnant les étudiants dans le choix de leurs futures carrières ».

« Réduire les inégalités hommes-femmes dans les carrières scientifiques en encourageant les jeunes filles et les femmes à s’orienter vers ces domaines est un élément fondamental pour favoriser l’innovation », a-t-elle poursuivi.

Junior Achievement (JA) prépare les jeunes Africains à la main-d’œuvre du 21e siècle en leur inculquant des compétences entrepreneuriales, une préparation au travail et des connaissances financières.

GE, lui, est une figure historique et un pionnier dans le secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire. Il collabore avec diverses institutions pour former de futurs ingénieurs et promouvoir la place de la femme dans le domaine de la technologie.

Ce programme a été mis en place dans le cadre de l’engagement de GE Gas Power en matière d’inclusion et de diversité.

Ouverture à Abidjan du 2e Forum continental de GMES et Afrique

Le second Forum continental du Programme de surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité en Afrique (GMES et Afrique) s’est ouvert lundi à Abidjan autour du thème « L’observation de la terre: Favoriser la durabilité environnementale et la croissance socio-économique en Afrique ».

Ce thème a trait au mandat global du Programme GMES et Afrique qui vise notamment l’utilisation des services et applications d’observation de la terre pour favoriser la gestion de l’environnement, des ressources naturelles et à long terme, le développement humain. 

À l’ouverture de la session, le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi a déclaré que « de nos jours, aucune planification stratégique durable de notre développement ne peut se faire sans données satellites ». 

De ce fait, l’Afrique peut tirer pleinement profit de l’utilisation des satellites pour la mise en œuvre et le contrôle de ses politiques publiques dans les secteurs de plus en plus vulnérables au changement climatique. 

Dans ce contexte, il a fait observer que l’exploitation optimale des informations recueillies par des satellites devrait contribuer fortement à la gestion des ressources, l’aménagement du territoire ou encore la lutte contre le changement climatique.

« C’est pourquoi, nous suivons avec beaucoup d’attention, le Programme de Surveillance Mondiale pour l’Environnement et la Sécurité en Afrique, programme phare de la commission de l’Union Africaine en partenariat avec la Commission Européenne », a-t-il ajouté. 

Le Programme de surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité en Afrique a pour objectif le renforcement des capacités des institutions continentales africaines en matière d’utilisation de l’observation de la terre.

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, a pour sa part relevé que « le manque de données ponctuelles et au sol constitue depuis des décennies, dans le monde et plus particulièrement en Afrique, un défi majeur pour l’atteinte des objectifs du développement durable ».  

La qualité de ces données pose par ailleurs un grand problème pour le dimensionnement des infrastructures et pour les études d’impacts. Le constat est que l’utilisation effective et à grande échelle de l’information issue des images satellites pour l’aide à la décision et pour la planification est encore faible en Afrique.

M. Adama Diawara a soutenu que les observations spatiales combinées aux observations au sol et aux simulations numériques, permettent par exemple de comprendre, surveiller et prévoir l’état de la planète pour s’adapter localement et globalement au changement climatique.

« Concernant l’état des lieux en Côte d’Ivoire, nous avons besoin de renforcer les travaux de recherche en cours dans nos universités et institutions de recherche, sur l’utilisation de l’information spatiale pour la protection de la biodiversité et la gestion efficace et durable des ressources naturelles terrestres et marines, afin d’éviter leur exploitation abusive et anarchique », a-t-il poursuivi.  

Il a fait savoir que des études de télé-épidémiologie sont entreprises pour surveiller l’épicentre et les zones de propagation de certaines épidémies et endémies, avant de mentionner que les deux verrous principaux de toutes ces recherches menées en Côte d’Ivoire restent d’une part la disponibilité de l’information satellite et la puissance de calcul pour traiter ces données et les stocker sur place.

En suite, le pays fait face au défi d’utilisation par le secteur privé et les services opérationnels de l’Etat des résultats de ces recherches. Pour lui, « il ne suffit plus d’être seulement un bon usager de l’information satellite. Nous devons être des acteurs contribuant à l’observation spatiale ».  

 Il conçoit que « la conquête spatiale est aujourd’hui une nécessité stratégique pour se développer et se protéger. Posséder un satellite est aujourd’hui crucial, tant pour les enjeux de développement économique que de sécurisation du territoire ». 

Cet enjeu offre aujourd’hui de vraies opportunités à saisir autour des nanosatellites et des drones, et la Côte d’Ivoire compte en profiter pour développer et consolider sa politique spatiale pour accompagner le développement du pays avec des moyens innovants, a-t-il déclaré. 

La Côte d’Ivoire dispose d’un Centre national de calcul permettant le traitement intensif de grandes quantités de données satellites. Ce centre national de calcul est une réponse à la vision d’émergence du pays portée par le chef de l’Etat. 

 « J’invite donc les porteurs de projets GMES en Côte d’Ivoire et en Afrique à se rapprocher du Centre National de Calcul pour contribuer à atteindre les objectifs du partenariat GMES and Africa », a lancé M. Adama Diawara, qui a annoncé que son pays envisage de créé l' »Agence spatiale ivoirienne ».

Le Programme GMES et Afrique s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Selon le directeur du Département,  de l’éducation, de la science, des technologies et innovation de la Commission de l’UA, les données de l’espace visent à assurer un développement holistique du continent. 

Ce second Forum continental du Programme de surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité en Afrique (GMES et Afrique), se déroule du 6 au 10 décembre 2021 à Abidjan. 

La Côte d’Ivoire veut favoriser un « accès libre » aux résultats scientifiques

L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de vulgariser la « science ouverte ou open science », un concept visant à favoriser un « accès libre » aux données et résultats scientifiques.

Dans ce contexte, un séminaire a été organisé, mardi sur ce concept, à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, par le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI).

Selon M. Yaya Sangaré, secrétaire général du Fonsti, la science ouverte est une nouvelle forme de pratique de la science, permettant aux informations, données et résultats scientifiques d’être plus facilement accessibles et plus fiables avec l’engagement de toute la société.

En permettant à « accès libre, sans entrave » aux résultats de la recherche scientifique, la science ouverte a pour ambition de démocratiser l’accès aux savoirs, d’augmenter l’efficacité de la recherche et de rendre visible son impact, a indiqué M. Yaya Sangaré. 

« L’objectif ultime visé est donc de favoriser la production du savoir, en refusant de réduire la science à la compétition et à la progression de carrière des scientifiques », a ajouté M. Sangaré, également le secrétaire exécutif du Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique (Pasres). 

L’utilité pratique de la science ouverte est largement tributaire du transfert des données scientifiques, des résultats et technologies vers les utilisateurs économiques et sociaux qui en sont les bénéficiaires finaux.

Le représentant du ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeur Djakalia Ouattara, s’est félicité de ce nouveau paradigme qui doit être perçu comme un puisant levier pour la vulgarisation de la recherche scientifique.

Cette approche de la relation entre la science et la société induit un changement de pratiques, d’habitudes et de nouvelles compétences dans le sens d’une science plus collaborative, participative et interdisciplinaire.  

Côte d’Ivoire: plus de 200 millions Fcfa à 9 porteurs de projets d’innovation

Neuf lauréats du Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI), soutenu par l’Etat de Côte d’Ivoire et ses partenaires, ont reçu jeudi à Abidjan des chèques d’une valeur globale de 210,25 millions Fcfa pour financer leurs projets.

Les résultats de l’appel à projet de cette première session pour l’année 2021, ont été proclamés en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Diawara Adama.

Les projets retenus sont issus des secteurs de l’agriculture, la biodiversité, la science de la terre, les ressources minières et énergétiques, la santé, le développement durable, la sécurité alimentaire du e-service.

Au cours des prochains, « le Fonsti mettra l’accent sur les financements collaboratifs  (Le co-funding) » fait récemment avec le Centre canadien de recherches pour le développement international (CRDI) et la Fondation nationale de recherche (NRF) d’Afrique du sud », a dit Dr Yaya Sangaré, le secrétaire général du FONSTI. 

« Il faut que nos chercheurs et innovateurs apprennent à faire le plus possible avec le moins possible. C’est un changement de paradigme qu’il faut opérer, car pour nos chercheurs formés dans les universités occidentales, la recherche, c’est faire plus de résultats avec plus de ressources », a-t-il ajouté. 

Le ministre Adama Diawara a assuré que l’Etat apportera sa contribution au fonctionnement du FONSTI, invitant la structure à poursuivre activement ses activités de mobilisation de ressources afin de soutenir davantage projets.

Les projets de recherche, cette année, ont été co-financés par le FONSTI et le CRDI du Canada dans le cadre de l’initiative des organismes subventionnaires de la recherche en Afrique au Sud du Sahara. 

« Le second défi est celui de la valorisation économique des résultats de recherche. Ce (qui) implique que les résultats de la recherche fondamentale ou appliquée soient transformés en services, produits ou procédés d’innovation technologique et en biens de consommation susceptibles de générer des emplois, de la richesse et de la fiscalité », a-t-il poursuivi. 

Il a remercié le gouvernement suisse pour son appui financier et technique lors de la création du PARES qui a atteint son principal objectif avec la mise en place du FONSTI, souhaitant que le PARES soit « transféré vers le FONSTI afin que la Côte d’Ivoire dispose d’un fonds unifié ». 

Un ministre ivoirien invite à «maîtriser la science et la technologie»

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le professeur Adama Diawara a invité, jeudi à Abidjan, les pays qui aspirent au développement à « maîtriser la science et la technologie».

M. Diawara s’exprimait à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody lors de la cérémonie de remise des Prix de la première édition du concours national de physique organisé par la Société ivoirienne de physique (SIPHYS).

« Un état qui aspire au développement doit maîtriser la science et la technologie », a-t-il soutenu, expliquant que « ce concours national vise à faire connaître la physique et son importance dans notre vie de tous les jours ».

Plusieurs actions sont envisagées par la Société ivoirienne de physique dont l’Université d’été pour notamment renforcer les capacités des enseignants.

Le concours national de physique vise à créer une émulation et susciter des vocations auprès des élèves et des étudiants dans les domaines de la physique, de la technologie et de l’innovation. Il s’articule autour de deux niveaux.

Le premier niveau est ouvert aux meilleurs élèves en physique régulièrement inscrits en 1ère des séries scientifiques, tandis que le deuxième niveau s’adresse aux meilleurs étudiants dans les unités d’enseignement de physique régulièrement inscrits en Licence 2 ou en classes préparatoires des filières scientifiques.

Pour cette première édition, au niveau I, quatre Prix ont été décernés au total. Au niveau II, c’est également quatre Prix qui ont été attribués. Chaque lauréat a eu droit à un trophée, un diplôme, un ordinateur portable et une enveloppe.

Les candidats du niveau I étaient issus du Lycée classique d’Abidjan, du Lycée Sainte Marie d’Abidjan-Cocody, du Lycée Technique d’Abidjan, du Lycée Jeune Fille d’Abidjan-Yopougon, du Lycée Mamie Fêtai de Bingerville et du Lycée Garçon de Bingerville.

Le Lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro, le Lycée Scientifique de Yamoussoukro, le Lycée Classique de Bouaké, le Lycée Antoine Gauze de Daloa, le Lycée Moderne de Man et le Lycée Houphouët-Boigny de Korhogo ont également fourni des candidats au niveau I.

S’agissant du deuxième niveau, les candidats ont été sélectionnés à l’UFR SSMT de l’Université Félix Houphouët-Boigny, à l’UFR SFA de l’Université Nangui  Abrogoua d’Abidjan, à l’ESATIC d’Abidjan, à l’UFR MI de l’Université Félix Houphouët-Boigny, à l’INPHB de Yamoussoukro et à l’Université de Man.

Médecine: 5 étudiants ivoiriens retenus à deux concours d’un laboratoire

Cinq étudiants en faculté de médecine en Côte d’Ivoire, présélectionnés vendredi à l’issue d’un concours de communication scientifique et un concours d’éloquence, devraient être connus le 13 août 2021 à Abidjan.

Selon M. Abdou Diaby, superviseur pays du laboratoire Dafra Pharma, initiateur de ces concours, il y aura pour la communication scientifique, deux étudiants retenus, tandis que pour le concours d’éloquence, trois étudiants devraient être dévoilés le 13 août prochain, lors d’une soirée.     

Les trois étudiants retenus pour le concours d’éloquence, indiquera-t-il, vont « prester » le 13 août 2021, lors d’une soirée au cours de laquelle l’ensemble des lauréats de ces deux compétitions seront récompensés.

Le professeur Emmanuel Konan, chef du département de chirurgie et spécialité chirurgicale à l’UFR  des sciences médicales d’Abidjan, le président du jury de la présélection, a fait observer qu’ils ont été « émerveillés de constater » que les étudiants se sont bien prêtés à ces exercices. 

Le concours d’éloquence avait pour but de faire un plaidoyer sur la prévention de la pandémie de Covid-19, tandis que la communication scientifique, portait sur le thème « Santé maternelle: enjeux et perspectives en 2021 ».  

Quant au professeur Alphonsine Kouassi, vice-doyenne, chargée de la pédagogie à l’UFR des sciences médicales, elle s’est dite « impressionnée » des messages qu’ils ont rendu et du travail abattu par ces étudiants.   

Le concours d’éloquence a concerné les étudiants en médecine, de niveau licence 1 et Master. Cependant, le concours de la communication scientifique ciblait les étudiants de niveaux allant du Master au doctorat 1 et 2. 

Côte d’Ivoire: 108 millions Fcfa pour 6 porteurs de projets de recherche

Six lauréats retenus après un appel à projets conjoints du Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (Fonsti) de Côte d’Ivoire et du Centre de recherche canadien « Crdi », ont reçu mardi à Abidjan des chèques pour l’exécution de leurs projets.

Selon Dr Sangaré Yaya, secrétaire général du Fonsti, organisme sous tutelle du ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, il s’agit d’un projet conjoint lancé avec le Centre de recherche pour le développement international du Canada (Crdi).

Ce projet intervient dans le cadre d’une initiative d’organismes de financement de la recherche au profit de 15 pays africains au Sud du Sahara, qui a pour mission essentielle de renforcer les entités de financement de la recherche.

Cette initiative est soutenue par le Canada, l’Allemagne, la Suède, le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud. Les projets promus visent à inviter la communauté scientifique nationale à proposer des solutions à un certain nombre de problèmes auxquels le pays est confronté.

Trois thématiques ont été retenues pour cet appel à projets conjoints, la santé durable, notamment les maladies tropicales négligées, ensuite les liens entre les universités et le secteur privé, et enfin l’utilisation des énergies renouvelables pour le bien-être des populations.

Le Fonsti se veut un instrument au service du développement en Côte d’Ivoire, car la recherche doit soutenir le développement du pays. Dans cet élan, cet organisme mobilise les intelligences face aux défis pour apporter des solutions.

Le directeur de Cabinet adjoint du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeur Ouattara Djakalia, représentant le ministre, a adressé ses félicitations aux lauréats, lors d’une cérémonie de proclamation des résultats de l’appel à projets conjoint Fonsti-Crdi.

Il s’est réjoui des thématiques abordées par cet appel à projets qui « présentent un intérêt majeur pour le rayonnement de la science, le développement socio-économique » du pays et le bien-être des populations.

Pour lui, le contexte sanitaire actuel rend nécessaire une synergie d’actions, dans le cadre de partenariats multinationaux, techniques et scientifiques pour lutter efficacement contre les maladies tropicales négligées, les maladies chroniques infectieuses ou non transmissibles.

En outre, dira-t-il, le lien entre l’industrie et le monde de la recherche et les universités en particulier, est « une préoccupation chère au ministre  qui est convaincu que le moteur des économies émergentes repose sur la création du savoir, l’invention et l’innovation ».

Dr Rodrigue Adjoumani Kouakou, lauréat, a bénéficié de 18,5 millions Fcfa pour son projet de réalisation d’un système de chauffage de poussins à biogaz provenant des feintes des poules.

Dr Antoine Assamoi, lui, a obtenu 15 millions Fcfa pour mettre au point des solutions à intérêts thérapeutiques à base de plante curcuma long contre la dengue et le Zika, deux maladies tropicales négligées.

Quant à Dr Rita-Josiane Gouesse, elle a eu un financement de 16,5 millions de Fcfa pour une recherche visant à lutter contre le cancer du sein. Il s’agit d’une évaluation de l’intérêt de l’ADN tumoral circulant comme biomarqueur prédictif de l’efficacité de la chimiothérapie néoadjuvante chez les patientes atteintes d’un cancer avancé en Côte d’Ivoire.

Un autre projet retenu est l’évaluation in vitro de l’activité antileishmanienne de quelques plantes médicales ivoiriennes, développé par Dr Kipré Rollan Gueyraud, pour un montant à hauteur de 20 millions Fcfa.

Le projet de développement et d’optimisation par procédé d’électrocoagulation pour le traitement des eaux usées huileuses de l’industrie pétrolière, a bénéficié d’un appui de 20 millions Fcfa. Il est conçu par Dr Seyhi Brahima.

Dr Bene Kouadio, lui, a obtenu 18,85 millions Fcfa pour effectuer une enquête ethnographique et monographique des plantes utilisées dans la prévention et le traitement de trois maladies, notamment la filariose lymphatique, onchocercose et schistosomiase.

L’initiative de cet appel à projets conjoints lancé par le Fonsti et le Centre de recherche pour le développement international du Canada, s’inscrit dans le cadre du Programme quinquennal de l’initiative des Organismes subventionnaires de la recherche scientifique en Afrique (IOSRS).

Lancement à Abidjan de la 5e édition du Salon international de la géomatique

La 5e édition du Salon international semi-virtuel de la géomatique, science consistant à collecter, traiter et diffuser les données géographiques, a été lancée jeudi à Abidjan autour du thème « L’apport des nouvelles technologies et de la geo-information dans la gestion des crises ».

Ce salon, prévu se tenir du 22 au 24 septembre 2021, à la Caistab à Abidjan, le Centre des Affaires de la capitale économique ivoirienne, est organisé par le Comité national de télédétection et de l’information géomatique (CNTIG), une entité sous la tutelle du Cabinet du Premier ministre.

Dr Insiata Goita, chef de Cabinet, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, parrain de l’événement, a procédé au lancement de la 5e édition du Salon international semi-virtuel de la géomatique.

Elle a, au nom du ministre de l’Enseignent supérieur et de la recherche scientifique, félicité le CNTIG pour cette activité qui participe au développement de la recherche et de l’innovation scientifique et qui est inscrite dans la stratégie du gouvernement.

M. Mebeti Dosso, représentant le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, a fait observer que le thème choisi pour cette édition permettra « une bonne gestion des crises » d’ordre sanitaire, écologique, alimentaire ou encore sécuritaire.

La gestion des crises prise sous l’angle géomatique impactera inéluctablement la paix et la cohésion sociale, a-t-il soutenu, annonçant que le CNTIG travaille à fournir des solutions à l’aviation civile pour une meilleure gestion geospatiale.

Le directeur général de la CNTIG, Dr Édouard Fonh-Gbei, a relevé que des experts participeront en présentiel et d’autres par visio-conférence. Et, pour cette édition 2021, sont attendus une centaine d’exposants et quelque 3.000 visiteurs. 

Acteur majeur de la géomatique et de la digitalisation du territoire en Côte d’Ivoire, le CNTIG veut placer cette 5e édition sous le sceau de la promotion des données geospatiales et de l’intelligence artificielle, associés à la résolution des problèmes de développement.

Depuis 2012, le Salon international de la géomatique a révolutionné en Côte d’Ivoire l’exploitation et l’utilisation des données geospatiales et a permis d’améliorer les stratégies et la politique de gestion des activités gouvernementales. 

L’année précédente, le Salon international de la géomatique n’a pu se tenir en raison de la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19. Le salon accueillera des participants dans le strict respect des mesures barrières, avec un parc d’exposition, des panels et des rencontres B to B.

Sciences : un astéroïde nommé Maram Kaïré

L’Union Astronomique Internationale (UAI) rend hommage au spécialiste sénégalais pour son engagement dans la promotion de ce domaine dans les écoles, universités et communautés.En l’espace de quatre heures, l’annonce de la nouvelle, ce mercredi, par Maram Kaïré sur Facebook a généré un millier de réactions. Le Directeur Général d’Africaspace, une entreprise conseillant notamment les pays en voie de développement en stratégies spatiales, y fait part de son « grand honneur » et « enthousiasme bien particulier ».

Ce membre fondateur de la Société africaine d’Astronomie (Afas) ne cache pas sa joie de voir son nom  « gravé pour l’éternité dans la liste des astres qu’on a tant aimés, observés et étudiés ». Avec le changement d’appellation de l’astéroïde (35462) 1998 DW23 en sa faveur, Maram Kaïré devient le tout premier Sénégalais à se distinguer de la sorte.

« Au-delà de mon nom, c’est le Sénégal entier qui est honoré. 
Générations après générations, quand cet astéroïde sera étudié par la communauté scientifique du monde, le nom du Sénégal sera dans les esprits. Et c’est bien cela le plus important », déclare ce citoyen déjà élevé au rang de Chevalier de l’Ordre National du Lion.

Le choix porté sur cette personnalité, dont l’ambition est de « développer l’Astronomie et les Sciences spatiales au Sénégal », est le fruit d’ « un protocole de validation assez strict ». Il consacre souvent, d’après la source, un apport considérable au développement de l’Astronomie ou, dans d’autres cas, un hommage aux grandes figures de l’histoire de l’humanité.

Le succès du scientifique sénégalais à l’international l’autorise à dire à tout jeune de croire en ses rêves car « ce qui nous attend au bout peut dépasser nos espérances ». Dans son post,  Maram Kaïré a exprimé « toute (sa) reconnaissance au découvreur de l’astéroïde, Alain Maury ». Il a également pensé à Mary Teuw Niane, ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, « qui a toujours cru en cette vocation ».

Ce dernier a publié, sur le même réseau social, un message de félicitations dans lequel il exhorte le gouvernement sénégalais « à achever les projets dont (Maram Kaïré) était porteur comme l’Observatoire d’astronomie, le planétarium, le Centre de construction de micro satellites… ».

L’ancien Recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Nord) a souligné, qu’avec Maram Kaïré, le Sénégal « dispose d’une valeur sûre capable de rassembler les expertises nationales et de bâtir un partenariat international avec les meilleurs astronomes du monde et les institutions internationales d’Astronomie ».

L’astéroïde (35462) Maramkaire fait partie, selon le document, de la ceinture principale d’astéroïdes gravitant autour du soleil entre les planètes Mars et Jupiter. Découvert le 27 février 1998, ce corps céleste effectue « un tour complet autour du soleil en 4,36 années terrestres ».

Cet objet du système solaire a été repéré par le Centre de recherches en géodynamique et astrométrie (Cerga) de Caussols (France) via le projet scientifique européen OCA-DLR Asteroid Survey (ODAS).

Covid-19 : vers la production de vaccins à l’Institut Pasteur de Dakar

Le gouvernement du Sénégal veut apporter son soutien au célèbre centre de recherche biomédicale pour la fabrication de vaccins d’ici le début de l’année 2022.L’Afrique est larguée dans la course au vaccin contre le nouveau coronavirus. Ce constat a poussé le Sénégal, en collaboration avec la France, Team Europe, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et d’autres partenaires, à initier un projet alternatif.

« L’Institut Pasteur de Dakar a une expérience à capitaliser pour bâtir une production régionale selon une stratégie qui va demander la coordination de l’Union africaine (UA) à travers (son agence de santé publique) Africa CDC », a déclaré ce lundi 12 avril Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Ce dernier s’exprimait à l’ouverture de la Conférence virtuelle d’Africa CDC sur « l’expansion de la production de vaccins en Afrique ». Le continent noir est toujours à la traîne dans la campagne de vaccination alors que le virus y a déjà fait plus de 115.000 morts.

Pour inverser la tendance, le Sénégal entend poursuivre, selon M. Sarr, « les discussions prometteuses engagées avec l’Afrique du Sud et reste ouvert à d’autres collaborateurs dans un esprit de partenariat respectueux et d’échanges entre pairs ».

Le ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale a également invité le monde entier à « repenser les modèles de production » de vaccins pour que « l’accès global soit une réalité ». Après tout, Abdoulaye Diouf Sarr espère bien que les deux journées de réflexion organisées par Africa CDC soient l’occasion de « mettre en avant toutes les solutions que le continent africain peut offrir à la production globale ».

Enfin, Abdoulaye Diouf Sarr a appelé de ses vœux le partage à l’échelle planétaire de « la propriété intellectuelle » et « le transfert rapide et efficace de technologies » relatives à la pandémie qui paralyse la planète.

« C’est non seulement une question d’équité d’accès mais aussi une priorité pour la santé mondiale afin que chaque continent contribue à sa juste mesure à la santé et à la sécurité de tous », a-t-il expliqué.

« Global Africa », la nouvelle revue scientifique africaine

Lancement au Sénégal d’une ambitieuse revue de recherche scientifique sur l’Afrique.L’Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal (UGB) a annoncé, ce jeudi 1er avril 2021, le lancement de « Global Africa », une revue scientifique internationale et pluridisciplinaire, associée à des actions de renforcement de la recherche africaine, soutenue par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 1,5 million d’euros. Ce programme mobilisera plus d’une dizaine d’institutions partenaires africaines ou françaises.

La revue, rattachée au Laboratoire d’analyse des sociétés et pouvoirs / Afrique-Diasporas (LASPAD) de l’UGB, vise à rendre compte des enjeux politiques, sociaux, économiques, écologiques, technologiques de l’Afrique et du monde.

Editée en quatre langues (français, anglais, arabe et swahili), cette publication dont les premiers appels à contribution vont être diffusés prochainement, est dotée des standards internationaux d’évaluation des articles. Au-delà des sciences sociales, elle est ouverte à la science de la durabilité et aux approches pluridisciplinaires.

« Global Africa » a été imaginée par un consortium, qui comprend, aux côtés du LASPAD de l’UGB, l’IRD (Institut de recherche pour le développement, France), le Center for Global Studies de l’UIR (Université internationale de Rabat, Maroc) et le LASDEL (Laboratoire d’études et de recherche sur les dynamiques sociales et le développement local, Niger). L’AFD apporte pendant quatre ans un soutien au lancement du programme à travers un financement d’1,5 million d’euros pour un budget global de 2,65 millions d’euros.

Un programme de formations et d’événements est prévu pour compléter l’offre éditoriale de la nouvelle revue scientifique africaine.

Covid-19 : un scientifique déplore la polémique sur le vaccin

Le professeur Moussa Baldé déplore la polémique créée autour du vaccin contre le nouveau coronavirus.Cet enseignant à la faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, souligne que plusieurs maladies ont éradiquées grâce à la vaccination.

« Depuis plusieurs décennies, le monde se vaccine. Ce n’est pas nouveau. Créer une polémique autour du vaccin, ce n’est pas sérieux, ce n’est pas scientifique. Des maladies ont été éradiquée grâce aux vaccins », dit le Pr Baldé, par ailleurs président du Réseau des universitaires républicains (RUR, mouvance présidentielle).

Selon une enquête du Bureau de prospective économique (think tank public) sur la vaccination, 43,9% des Sénégalais ne sont pas prêts à se faire vacciner, évoquant, entre autres raisons, le risque de faire face à d’éventuels effets secondaires et la rapidité de fabrication des vaccins.

Mais dans un entretien avec APA, le professeur Moussa Baldé estime que « ce vaccin (anti-Covid-19) est une chance pour l’humanité, parce qu’elle est actuellement bouleversée, l’économie est à terre ».

Le Sénégal lance, ce 22 février 2021, sa campagne de vaccination. Pour ce faire, le président Macky Sall a réception, mercredi soir, un premier lot de vaccins de Sinopharm, constitué de 200.000 doses. Il a, dans la foulée, annoncé l’acquisition prochaine de 6.798.000 doses qui permettront d’entrer dans la phase de vaccination de masse

« L’urgence aujourd’hui, c’est la protection de notre personnel de santé qui est en première ligne dans la lutte contre la pandémie. C’est aussi la protection des personnes âgées de plus de 60 ans et de celles vivant avec une comorbidité. Ce sont ces trois catégories qui constituent les cibles prioritaires pour commencer la vaccination », a dit Macky Sall.

Gestion du coronavirus: l’action des «think tanks» magnifiée

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération du Sénégal, Amadou Hott magnifie la contribution des « Thinks tanks » dans la gestion de la pandémie du coronavirus.« C’est pour moi l’occasion de remercier les « Think Tanks » (laboratoires d’idées) au Sénégal pour leur remarquable contribution qui a permis un meilleur ciblage de l’action publique. C’est pour dire qu’à côté du travail gouvernemental, l’expertise des chercheurs a été mobilisée dans le cadre de consultations. Leurs conseils et recommandations ont véritablement aidé à la prise de décisions. Cela prouve si besoin est, que l’Afrique n’est pas en reste dans la réflexion mondiale sur la pandémie et ses effets », a dit notamment M. Hott.

Il ouvrait la journée, mardi, internationale des « Think tanks », organisée en ligne par le Réseau sénégalais des « Think Tanks » (SEN-RTT). Le thème de cette année portait sur « La contribution des Think Tanks sénégalais dans la gestion de la pandémie de COVID 19 ».

Dans son discours dont APA a obtenu copie, le ministre Amadou Hott a souligné que la participation des chercheurs dans la gestion de la Covid-19 « n’est pas surprenant, au regard de l’engagement patriotique des différentes composantes qui leur permet de jouer un rôle de premier plan dans la production de connaissances et d’évidences scientifiques ».

« Face aux incertitudes sur la fin de la pandémie, le Gouvernement a pris la décision d’assurer une relance durable de l’économie en procédant à l’ajustement du deuxième Plan d’actions prioritaires du Plan Sénégal Emergent (PSE). Ce processus qui a été mené de manière inclusive en prenant en compte les contributions d’universitaires, de chercheurs et autres a été sanctionné par la mise en place du Plan d’Actions Prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) », a-t-il indiqué.

Selon Dr Cheikh Oumar Bâ, Directeur exécutif de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), avec la pandémie du coronavirus, les décideurs politiques n’ont jamais été autant à l’écoute de la recherche, notamment scientifique.

« Ce qui constitue une chance mais aussi un énorme défi. (…) C’est conscient de nos responsabilités, au-delà de la commande, que nous avons décidé de consacrer notre journée à l’évaluation de notre contribution et à recueillir les attentes du gouvernement, de la société civile et du secteur privé », a dit Dr Bâ.

Il a ajouté qu’avec la pandémie, le monde découvre et attend avec impatience l’avis des scientifiques pour décider de la marche à suivre.

L’Ethiopie lance un 2è satellite de télédétection

L’Ethiopie a lancé son deuxième satellite de télédétection dans l’espace, a annoncé mercredi son Institut des sciences et technologies spatiales.La mission principale du programme de satellites est de permettre aux ingénieurs et scientifiques éthiopiens d’avoir une expérience pratique et de démontrer la capacité de l’institut à intégrer localement des sous-systèmes de nano-satellites.

Nommé ET-SMART-RSS, le deuxième nano-satellite d’observation de la Terre a été conçu par des ingénieurs éthiopiens, en collaboration avec la société chinoise Smart Satellite Technology Corporation.

Il s’inscrit dans le cadre d’une initiative cofinancée par l’Ethiopie et la Chine.

Le Directeur général de l’institut, le Dr Solomon Bela, avait annoncé que le deuxième satellite éthiopien serait lancé le 20 décembre 2020 à partir du site de lancement chinois de l’engin spatial Taiyuan.

Le satellite a amélioré les fonctionnalités de résolution qui lui permettraient de capturer et d’envoyer des images de haute qualité à son centre de commande à Addis-Abeba, selon le Dr Solomon.

« La mission principale du deuxième satellite est la prévision des inondations et des catastrophes », a-t-il dit, ajoutant que « l’agriculture et l’environnement sont également ses missions secondaires ».

L’Ethiopie a lancé son premier satellite dans l’espace en décembre 2019, dans le cadre d’un effort visant à développer des programmes spatiaux et à encourager l’innovation scientifique.

Maroc : la question de la dépénalisation de la culture du cannabis refait surface

Récemment, le cannabis a été reclassé par la Commission des stupéfiants des Nations-Unies hors de la catégorie des drogues les plus dangereuses. Au Maroc, considéré comme l’un des plus gros producteurs de résine de cannabis dans le monde, la question de la dépénalisation de la culture du cannabis refait désormais surface.Récemment, le cannabis a été reclassé par la Commission des stupéfiants des Nations-Unies hors de la catégorie des drogues les plus dangereuses. Au Maroc, considéré comme l’un des plus gros producteurs de résine de cannabis dans le monde, la question de la dépénalisation de la culture du cannabis refait désormais surface.

Selon un rapport de l’Union européenne, l’industrie du cannabis pourrait générer pour le Royaume, en cas de son usage légalisé, des revenus annuels de l’ordre de 900 millions de dollars. Des recettes importantes pour renflouer la trésorerie de l’Etat déjà frappée de plein fouet par la crise sanitaire liée à la Covid-19.

Certes, la culture du cannabis assure des revenus à 140.000 ménages au Maroc et emploie près de 800.000 personnes, dans un marché estimé, globalement, à près de 10 milliards de dollars par an.

En même temps, le Maroc fournit l’Union européenne de 70% de la consommation en cette matière. Le marché du cannabis représente, en termes de revenus au niveau continental, plus de 7 milliards de dollars en raison de la forte demande internationale pour cette matière aux vertus médicinales désormais reconnues.

Déjà ces dernières années, des partis politiques marocains, à l’instar du parti Authenticité et Modernité (PAM), ont proposé la légalisation de la culture du cannabis thérapeutique. D’après ce parti, la dépénalisation du cannabis n’encourage guère son utilisation entant que stupéfiant.

Pour argumenter voire défendre son projet la légalisation du cannabis, le PAM a donné mis l’accent sur l’utilisation de cette plante dans des usages industriels et médicaux. De même, les extraits de la plante font les meilleurs isolateurs dans les bâtiments et ils sont utilisables également dans la fabrication des produits de beauté et le papier.

Il est à souligner que la Commission des stupéfiants de l’ONU hors de la catégorie des drogues les plus dangereuses s’est concentrée sur la décision de retirer le cannabis du tableau 4 de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961, où il figurait aux côtés d’opioïdes mortels et toxicomanogènes, dont l’héroïne.

Les 53 Etats membres de la commission ont voté pour retirer le cannabis des listes de contrôle les plus strictes qui décourageaient même son utilisation à des fins médicales.

Cette décision pourrait conduire à des recherches scientifiques supplémentaires sur les propriétés médicinales de la plante, annoncées depuis longtemps, et agir comme un catalyseur pour que les pays légalisent la drogue à usage médical et reconsidèrent les lois sur son usage récréatif.

En janvier 2019, l’OMS a dévoilé six recommandations concernant l’inscription du cannabis dans les traités des Nations-Unies sur le contrôle des drogues. Actuellement, plus de 50 pays ont adopté des programmes relatifs au cannabis médicinal. Au niveau de la région Moyen Orient et Afrique du nord (MENA), le Maroc est le seul pays à avoir voté pour cette résolution tandis que l’Algérie, l’Egypte et le Bahreïn s’y sont opposés.

La faiblesse des moyens nécessite une collaboration entre chercheurs africains (universitaire)

Pour juguler la faiblesse des moyens financiers et techniques qui handicape leurs travaux, les chercheurs africains doivent collaborer, a estimé, jeudi à Dakar, l’universitaire sénégalais, professeur Oumar Kâ.« La recherche, c’est une affaire de groupes et non une affaire d’individus. Cela est d’autant plus vrai en Afrique, où il n’y a pas assez de moyens pour la recherche. Cette faiblesse des moyens fait que la nécessité de collaborer entre chercheurs est encore plus forte », a notamment dit professeur Kâ, enseignant à la Faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

Il s’entretenait avec des journalistes en marge du deuxième congrès (26-28 novembre) de la Société ouest africaine de physique (SOAPHYS) organisé par la Société de physique du Sénégal (SPS) dont il le président.

Parlant du thème de la rencontre qui porte sur « Collaboration avec la diaspora scientifique ouest-africaine pour une contribution au développement de la recherche en physique », le professeur Oumar Kâ a indiqué que la SOAPHYS veut accentuer  son travail avec la diaspora africaine et dégager des modalités qui vont faciliter cette collaboration.

« Il faut, a-t-il dit, organiser cette collaboration de manière formelle. Car il y a énormément d’Africains qui sont dans les centres de recherche à l’étranger. Mais leurs travaux sont comptabilisés pour leurs pays d’accueil. Cela est dû aux faibles moyens financiers et techniques de leur pays d’origine. En Afrique, la totalité de l’argent consacré à l’enseignement supérieur va à la formation, aux bourses et au social, et non à la recherche. Ce qui pose problème ».

Il a également émis l’idée d’élargir la Société ouest africaine de physique (SOAPHYS) aux pays anglophones, en plus des sept pays francophones déjà membres, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Sénégal et le Togo.

« Avec l’adhésion des pays anglophones, nous allons épouser l’idée de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et mailler tout son espace. J’espère que cela se fera lors du 3e congrès de la SOAPHYS prévu en Côte d’Ivoire », a conclu professeur Oumar Kâ.

Nestlé Côte d’Ivoire renouvelle son partenariat sur la recherche agricole avec le CNRA

Nestlé Côte d’Ivoire, une filiale spécialisée dans l’agroalimentaire, a renouvelé mardi à Abidjan son partenariat sur la recherche agricole avec le Centre national de recherche agronomique (CNRA) en vue de mettre sur le marché des produits de haute qualité.Ce partenariat, existant depuis 2009 est renouvelé après 11 ans de collaboration, dans le cadre scientifique et technique en vue d’une recherche sur des spéculations agricoles entrant dans la « mission » de la firme.  

« Nous venons de signer un contrat cadre, le deuxième, avec le CNRA » qui travaille très étroitement depuis 2009 avec le Centre de recherche et de développement de Nestlé à Abidjan, a dit le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, Thomas Caso.  

Ce nouveau contrat, paraphé entre les parties au centre de recherche de la filiale à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, devrait permettre d »explorer et de construire sur le travail que nous avons déjà mené ensemble sur le cacao et le café », ainsi que d’autres nouvelles filières, a-t-il ajouté.

Outre le café et le cacao, ces deux structures de recherche devraient établir des protocoles pour améliorer les spéculations telles que le manioc, le haricot, le sorgho, le mil, le maïs, utilisées par la filiale, en vue de tirer les meilleurs éléments nutritionnels pour les consommateurs.

Pour M. Thomas Caso, « une bonne recherche demande le partenariat et on essaie (…) de se rassembler autour des meilleurs chercheurs de la zone (ouest africaine), et le CNRA est l’instance la plus reconnue de notre région ».

Dr Yté Wongbé, le directeur général du CNRA, s’est réjoui de ce partenariat qui montre l’importance des résultats de cette structure publique ivoirienne, qui est sollicitée pour des signatures de convention, chaque année, avec d’autres structures de recherche de par le monde.

« Nous mettons à la disposition de la filiale nos variétés de cacao », a souligné M. Wongbé, évoquant une variété de cette culture développée dans le cadre de la lutte contre le swollen shoot et « d’autres hybrides qui sont prêts à pouvoir rentrer dans le processus de lutte contre cette maladie ».

Le CNRA, poursuivra-t-il, travaillera à leur apporter un certain nombre de variétés, selon des standards, qui vont dans le sens de la qualité des produits à partir de ces spéculations ; et qui répondent aux critères de développement et de transformation du groupe agroalimentaire.

« Il s’agit de mettre à leur disposition les meilleures variétés », a fait observer Dr Yté Wongbé, dont le centre de recherche met actuellement au point une nouvelle variété de café appelée « Le café émergent » qui rentre en production en l’espace d’un an.

Ce partage d’expériences entre ces deux institutions de recherche vise à « explorer des filières très importantes » et apporter des réponses scientifiques sur le développement de certaines spéculations tout en mettant au point des produits riches en nutriments et de haute qualité.   

Recours à la science pour renforcer la résilience des agriculteurs africains

Un consortium d’acteurs a lancé, sous l’égide du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf), le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique ex-Pilier 4 (PDDAA-XP4), axé sur la science pour renforcer la résilience des agriculteurs au climat.Financé par l’Union européenne et lancé le 12 novembre dernier, le PDDAA-XP4 aidera le Coraf et ses partenaires à tirer parti de la science, des technologies et des innovations, pour faire progresser les objectifs de productivité alimentaire, explique un communiqué reçu ce mercredi à APA.

« Ce projet est conçu pour déployer la science et l’innovation pour arriver à une transformation inclusive, durable et adaptée au climat, de l’agriculture et des systèmes alimentaires connexes en Afrique de l’Ouest et du Centre », a déclaré le Dr Abdou Tenkouano, Directeur exécutif du Coraf cité par le texte.

Le consortium d’acteurs de mise en œuvre comprend le Forum pour la recherche agricole en Afrique (Fara), le Forum africain pour les services consultatifs agricoles (Afaas), l’Association pour le renforcement de la recherche agricole en Afrique de l’Est et du Centre (Asareca) et le Centre de Coordination de la Recherche et du Développement Agricoles pour l’Afrique Australe (CCARDESA).

Le PDDAA-XP4 est administré par le Fonds international de développement agricole (Fida).

« (…) l’objectif du PDDAA-XP4 est de contribuer à la mise en œuvre de l’Agenda 2030, en particulier l’objectif 2 (zéro faim), l’objectif 5 (égalité des sexes), l’objectif 10 (réduire les inégalités), l’objectif 12 (consommation responsable) et l’objectif 13 (lutter contre le changement climatique), ainsi que l’Agenda 2063 de l’Union africaine et la Déclaration de Malabo », a expliqué de son côté, Dr Malu Ndavi, Spécialiste technique mondial en chef du Fida.

Le montant total du don de quatre ans est d’environ 30 millions d’Euros pour tous les partenaires d’exécution, avec un cofinancement potentiel du Fida et d’autres organisations.

Le PDDAA-XP4 fait partie du projet Développement de l’Innovation Intelligente grâce à la Recherche en Agriculture (en anglais, Development Smart Innovation through Research in Agriculture, DeSIRA), une initiative de l’Union européenne.

Côte d’Ivoire: la téléconsultation en cancérologie lancée pour protéger les patients du cancer contre la Covid-19

Le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), un hôpital public spécialisé dans la prise en charge du cancer en Côte d’Ivoire, a lancé officiellement lundi à Abidjan, de concert avec l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI), la téléconsultation en cancérologie pour réduire la contamination des personnes touchées du cancer à la Covid-19.Cette initiative considérée comme une « avancée majeure » dans la prise en charge du cancer en Côte d’Ivoire, vise à assurer la continuité du suivi médical des personnes touchées par le cancer malgré les contraintes liées à la pandémie de la Covid-19.

 « C’est une forme de pratique médicale qui consiste à la mise en relation à distance de patients et de professionnels de santé grâce aux technologies de l’information et de la communication. Elles permettront d’établir un diagnostic, de réaliser des prestations ou des actes et de s’assurer d’une surveillance de l’état des patients », a expliqué dans un discours, Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique.

 Selon lui, la téléconsultation  en cancérologie permettra non seulement de réduire les risques d’infection des personnes atteintes de cancer à la Covid-19 et  de réduire les longues attentes dans les salles de consultation.

Poursuivant, il s’est satisfait de cette initiative qui permettra de protéger les personnes atteintes par le cancer car celles-ci sont « exposées à la Covid-19 par leur fragilité ».

Avant lui, Pr Didi Kouko Judith, la directrice du CNRAO a justifié l’institution de cette téléconsultation en cancérologie. « Nous ne pouvions plus réunir plus de 50 personnes à cause de la Covid-19. C’est ainsi que nous avons fait la réflexion sur le moyen de digitaliser la formation et l’information de nos patients», a entre autres, fait savoir Mme Kouko se félicitant de ce  «qu’aujourd’hui la téléconsultation en cancérologie est effective».

Par ailleurs, elle a indiqué que cet outil permettra « d’améliorer le confort» des patients du cancer dont plus de 50% des déplacements ont pour objet de faire des consultations. En marge de cette cérémonie de lancement de la téléconsultation en cancérologie, le CNRAO et l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) ont signé une convention de partenariat.

Ouvert au public depuis le 25 janvier 2018, le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO) est un hôpital public spécialisé dans la prise en charge holistique des personnes touchées par le cancer et qui abrite le premier service de radiothérapie de la Côte d’Ivoire.

La téléconsultation en cancérologie du CNRAO est une consultation à distance des personnes touchées par le cancer, par un médecin, à l’aide des technologies de l’information et de la communication (TIC).

Lancement de Aefrotopia, une plateforme virtuelle de rencontres des personnes noires

Le Forum économique international des Noirs (FEIN) a lancé « Aefrotopia», une plateforme de rencontre virtuelle des personnes noires prévue les 19 et 20 septembre prochains et qui a pour but de créer une stratégie internationale visant à «développer des collectivités Noires prospères», rapporte une note d’information transmise vendredi à APA.Les participants à ces assises virtuelles, souligne la note, pourront participer à des sessions d’innovations interactives avec des experts provenant des secteurs privés et publics et de disciplines variées en vue d’aborder les enjeux tels que les innovations en économie inclusive,  en éducation et  bâtir des systèmes économiques forts. 

« Dans la foulée des événements récents qui ont contribué à une prise de conscience globale de la situation des noirs, Aefrotopia se veut un événement de co-création qui mise sur l’intelligence collective pour créer un meilleur futur pour les collectivités noires sur un horizon de 10 ans», a déclaré dans le document, Kerlande Mibel, fondatrice du forum économique international des noirs. 

Selon Dr Éliane Ubalijoro, la co-présidente de cette rencontre,  « Aefrotopia représente une réelle opportunité de réimaginer notre monde». 

Des experts venant de plusieurs pays, notamment de la Côte d’Ivoire, du Nigeria, du Ghana et du Canada participeront à cette réunion. Aefrotopia est une plateforme qui favorise la rencontre des personnes noires de divers horizons partageant la conviction que les différentes collectivités noires peuvent miser  sur le collectif en vue de construire des collectivités prospères.