Af’Sud : le crash d’un avion de la police fait cinq morts

Cinq personnes ont péri dans le crash d’un avion de la police sud-africains (SAPS) peu après son décollage à l’aéroport de Rand, dans la province du Gauteng, a annoncé mercredi Athlenda Mathe, porte-parole des SAPS.« A bord se trouvaient cinq passagers et un pilote. Les cinq passagers ont malheureusement perdu la vie », a déclaré M. Mathe.

« Le pilote est grièvement blessé et a été emmené dans un hôpital voisin pour des soins médicaux supplémentaires », a ajouté Mathe.

« Les détails concernant les personnes décédées et le pilote blessé seront communiqués une fois que leurs proches auront été informés », a déclaré le porte-parole.

Des enquêtes sont en cours pour établir les circonstances de l’accident, a conclu Mathe.

Politique et agriculture au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la rentrée politique, l’Union du Maghreb arabe et le secteur agroalimentaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux de la rentrée politique, écrit que si la priorité de la majorité est de donner un nouveau souffle à l’investissement, l’amélioration du microcosme de l’emploi s’affiche comme une condition inéluctable, à commencer par la très polémique fixation du montant du salaire minimum légal.

Vu les ambitions du Royaume, la priorité est pour les filières à forte valeur ajoutée, dont l’industrie et l’agriculture, relève le quotidien, notant que la revalorisation dédiée aux travailleurs dans ces secteurs est de 5% et devrait être actée en septembre prochain, sauf imprévu.

Certes, cette revalorisation fait partie d’un large chantier social, qu’il faut voir dans son ensemble et qui comprend plusieurs plans visant à soutenir les populations vulnérables, mais le PLF 2023, dont l’examen et la finalisation marqueront la rentrée politique, pourrait être l’occasion d’ajouter « une pincée de mesures d’ascension sociale supplémentaires », suggère-t-il.

Pour cela, l’introduction d’une “fiscalité des ménages”, qui prend en compte la réalité socioéconomique de la population, dont les principales préoccupations sont souvent liées aux coûts associés aux soins médicaux et à l’éducation, “serait un bon début”, explique-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’Union du Maghreb arabe, écrit que cette Union “poursuit sa déconfiture”, aggravée par “le dérapage du président tunisien”, dont le régime est “de plus en plus inféodé au pouvoir algérien” qui, à son tour, “instrumentalise depuis des décennies le dossier du Sahara”.

Aujourd’hui, le Royaume a tout à gagner en misant sur des coalitions « prometteuses » avec des puissances africaines, plutôt que sur un “rêve hypothéqué”, estime le quotidien.

“Inutile donc de perdre davantage de temps avec des partenaires qui ne cachent plus leur hostilité. L’unité ne devient un objectif raisonnable que si les dirigeants, au même titre que les peuples, sont convaincus de son utilité pour leur survie d’abord, et leur bien-être ensuite”, soutient-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le secteur de l’agroalimentaire fait partie des grands gagnants de la dépression actuelle et que le Maroc est bien placé pour le savoir.

Car, les prix des produits alimentaires ont grimpé de 65% entre 2019 et 2021, ce qui a mécaniquement généré un niveau record du chiffre d’affaires pour les opérateurs à l’échelle mondiale de l’ordre de 8.600 milliards de dollars.

Les projections disent que ce chiffre qui atteindra les 10.000 milliards en 2030 se trouve être aussi à l’horizon de la stratégie agricole marocaine, Al Jayl Akhdar, rapporte-t-il, évoquant un “volume extraordinaire d’opportunités qui va s’offrir dans les années qui viennent au secteur agricole national et aux industriels”.

Sénégal : l’opposition ne s’entend pas sur un candidat pour le perchoir

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la difficile entente des leaders de l’opposition pour désigner un candidat pour le poste de président de l’Assemblée nationale.Sud Quotidien indique que « l’opposition joue le trouble-fête » dans la course à la présidence de l’Assemblée nationale. En effet, la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir) et l’inter-coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal) « s’apprêtent à un duel sans merci pour le perchoir, le 12 septembre prochain, date de l’installation de la 14ème législature ».

Le Quotidien souligne que « Yewwi libère demain » en annonçant son candidat au perchoir. En revanche, « Wallu maintient son candidat ». Par ailleurs, « l’inter-coalition valide trois groupes parlementaires », note le journal.

Cela fait dire que le huis-clos des leaders de Yewwi-Wallu sur le candidat au perchoir a été un « échec » parce que Pastef a décidé d’être « dans la danse ». En effet, les cadres du parti d’Ousmane Sonko « proposent Birame Soulèye Diop » alors que Barthélémy Dias, Ahmed Aïdara et Lamine Thiam, d’autres figures de l’inter-coalition élues députés, ont manifesté aussi leur désir de devenir le prochain président de l’Assemblée nationale.

EnQuête remarque ainsi un « choc des ambitions » autour du perchoir, notant que le journaliste Ahmed Aïdara, le maire de Dakar Barthélémy Dias, le marabout Cheikh Bara Doly et Mamadou Lamine Thiam, responsable au Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président Abdoulaye Wade, « convoitent le poste ».

Sur un autre sujet, Walf Quotidien évoque la « précoce » déclaration de candidature à la présidentielle de 2024 de l’opposant Ousmane Sonko pour expliquer les raisons qui poussent des leaders politiques sénégalais à adopter cette stratégie.

Au même moment, le journal dresse le portrait du Premier ministre « qu’il lui (Macky Sall) faut » après que le poste est resté vacant depuis sa réactivation il y a près d’un an.

L’AS met en évidence aussi les « ports et traits du prochain Premier ministre de Macky Sall », faisant remarquer que « le Sénégal est dans l’attente d’un nouveau gouvernement après l’issue des dernières élections législatives marquées par une forte présence de l’opposition à l’Assemblée nationale ».

Joseph Kony ou l’histoire d’une si longue traque

Le sanguinaire chef de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA, sigle anglais), une milice opérant entre l’Ouganda et le Soudan, a jusque-là déjoué tous les plans de ses ennemis.Ces dernières années, Joseph Kony mène vie mystérieuse. Ne montrant pratiquement aucun signe de vie à ceux qui le pourchassent. Visé depuis 2005 par un mandat de la Cour Pénale Internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, le fondateur l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) est entré en rébellion, il y a 35 ans, pour renverser le président Yoweri Museveni et instaurer un régime fondé sur les Dix commandements en Ouganda.

A bientôt 61 ans, il fêtera son anniversaire en septembre, Joseph Kony n’a plus été vu depuis près de vingt ans. Les États-Unis, durant le magistère de Barack Obama, ont dépensé entre 600 et 800 millions de dollars pour le mettre hors d’état de nuire. Si l’Armée de Résistance du Seigneur a été réduite à sa plus simple expression, le chef de guerre demeure toujours introuvable. Ce qui renforce le mythe autour de l’homme.

Joseph Kony a perdu beaucoup de combattants lassés de vivre dans la brousse et épuisés par des décennies de combat. D’anciens rebelles se sont notamment reconstruit en République centrafricaine.

En 2013, le leader de l’Armée de Résistance du Seigneur était déclaré mourant. On disait même qu’il était prêt à négocier les conditions de sa reddition avec le président centrafricain de l’époque, Michel Djotodia. C’est la raison pour laquelle l’Ouganda et les États-Unis ont convenu qu’il était inutile de poursuivre leur chasse à l’homme. Joseph Kony ne représentant plus pour eux une menace crédible pour la sécurité de cette partie de l’Afrique.

Malgré tout, selon des informations tout droit sorties de l’imagination, puisque jamais confirmées en avril 2022, le rebelle aurait été localisé au Darfour, une région instable du Soudan.

L’Armée de Résistance du Seigneur, née des flancs de la rébellion ougandaise dirigée par Alice Lakwena, était principalement composée d’enfants soldats. Jusqu’à 60.000 enfants auraient été enrôlés de force. De petites mains qui, d’après les Nations Unies, ont pris part aux massacres de 100.000 personnes et au déplacement de deux millions d’individus.

Surnommé « le Messie sanglant », Joseph Kony est un ancien enfant de chœur d’une église de l’Ouganda. Né à Odek, dans le Nord du pays, il commande toujours des centaines d’hommes à cheval sur la République démocratique du Congo, la Centrafrique, le Soudan du Sud et le Soudan. Une récompense de cinq millions de dollars est promise à toute personne qui fournirait des informations déterminantes dans sa capture.

La Cédéao œuvre pour le développement des infrastructures de transport

Accra, la capitale ghanéenne, a accueilli du 29 au 30 août un atelier de sensibilisation sur le Plan directeur couvrant la période 2020-2045.L’intégration, c’est l’une des missions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). A cet effet, la Conférence des chefs d’Etat de l’organisation régionale a approuvé, en décembre 2021 lors de son 60e Sommet, un Plan directeur des infrastructures. Il s’agit de 201 projets pour un coût estimé à 131 milliards de dollars.

Les ministères en charge des transports des États membres et les partenaires au développement comme la Banque d’Investissement et de Développement de la Cédéao (BIDC) et l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (Aecid) ont participé à l’atelier de sensibilisation.

Objectif : réfléchir aux mécanismes de mobilisation des ressources, à la coordination et à la mise en œuvre du Plan directeur, unique cadre stratégique de la Cédéao en matière d’infrastructures entre 2020 et 2045.

Covid-19: Les Etats-Unis retirent le Maroc de la liste des destinations à haut risque

Le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a retiré le Maroc de sa liste des destinations à risque pour les voyageurs en termes de propagation de la Covid-19. Le Royaume, qui était auparavant parmi les pays dits à haut risque (niveau 3), est placé désormais dans la catégorie des destinations de voyage présentant un risque modéré (niveau 2), selon la dernière mise à jour. D’après le CDC, le niveau 2 s’applique aux pays qui ont signalé entre 50 et 100 nouveaux cas de covid-19 pour 100.000 habitants lors des 28 derniers jours.

Un total de 26 nouveaux cas de la Covid-19 a été enregistré au Maroc dans les dernières 24 heures, a indiqué lundi le ministère de la Santé et de la Protection sociale.

Selon le ministère, le nombre de primo-vaccinés a atteint 24.891.938, celui des personnes ayant reçu deux doses s’élève à 23.384.674, alors que 6.751.903 personnes ont eu trois injections du vaccin.

Le nouveau bilan d’infections porte à 1.264.342 le nombre total des contaminations depuis le premier cas signalé au Maroc le 2 mars 2020, tandis que le nombre des personnes rétablies est passé à 1.247.652, soit un taux de guérison de 98,7%.

Le Cap vert ouvre son ambassade à Rabat et un consulat à Dakhla

La République de Cabo Verde a ouvert ce mardi son ambassade à Rabat, lors d’une cérémonie présidée par le ministre capverdien des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration régionale, Rui Alberto De Figueiredo Soares et son homologue marocain, Nasser Bourita.Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette cérémonie, Rui Alberto De Figueiredo Soares a qualifié de « moment spécial et très important » l’inauguration de cette ambassade, exprimant ses remerciements aux autorités marocaines pour leur collaboration.

Cette collaboration a permis d’aller très vite, a-t-il dit, rappelant sa visite en juin dernier au Maroc au cours de laquelle l’annonce a été faite de l’installation imminente d’une Ambassade résidente de la République du Cabo Verde à Rabat.

Il a souligné que cette ambassade permettra d’entamer une nouvelle ère dans les relations bilatérales et offrira l’opportunité à son pays de bénéficier de l’expérience marocaine réussie dans plusieurs domaines.

« Nous avons beaucoup à apprendre du succès de l’expérience marocaine dans divers domaines de coopération », a souligné le chef de la diplomatie capverdienne.

Il a aussi fait savoir que son séjour dans le Royaume sera marqué par l’ouverture mercredi d’un consulat général de son pays à Dakhla, de même qu’il sera l’occasion d’évoquer avec M. Bourita les perspectives de la coopération bilatérale.

Et d’assurer dans ce sens que cette ambassade compte développer plusieurs activités pour le bien des relations bilatérales.

Bientôt de tenues locales dans l’administration ivoirienne

Le ministère ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME va instituer le port de tenues issues des différentes régions du pays, dans l’administration, tous les vendredis.« Très bientôt, un projet d’institution du port de tenues confectionnées à base de tissus locaux de nos régions (sera adopté), dans nos administrations, tous les vendredis », a annoncé récemment Assemian Yapo, conseiller technique, représentant le ministre du Commerce, lors de la remise des prix aux lauréats du concours « A Chez Nou PI ».

« A ChezNou PI » ou encore « A Chez nous pays » est un concept novateur de la compagnie de distribution de produits pétroliers Petro Ivoire, visant la promotion de l’artisanat, l’éclosion des champions en vue de faire des jeunes artisans des entrepreneurs.

Cette nouvelle a été accueillie par des salves d’applaudissements. Il s’agit de « mettre de côté tout ce qui est importé pour être dans des tenues à chez nous pays », a expliqué M. Yapo, confiant qu’un projet sera bientôt soumis au Conseil des ministres.

« C’est un projet et qui devrait avoir l’assentiment de tout le monde », a-t-il souligné, faisant savoir que « l’objectif, c’est d’amener l’Ivoirien à consommer local et de pouvoir créer le plus d’emplois » et de la richesse via ce secteur productif et susciter des vocations.

Grâce à son réseau de boutiques « ChezNou », qui met en lumière les produits locaux made in Côte d’Ivoire, ce projet d’accompagnement d’artisans, offre une plateforme d’expression, de formation, d’échanges et de valorisation des entrepreneurs-artisans.

Sur 250 candidats inscrits, 25 ont été retenus. Ils ont été soumis à la réalisation de vidéos descriptives de leurs projets qui ont été publiées sur les réseaux sociaux de la compagnie pétrolière afin de permettre au grand public de voter.

A la suite de cela, 10 candidats dont un homme qui se sont démarqués ont été admis comme finalistes pour l’aventure. Ils bénéficieront ensuite d’une formation sur les techniques de vente, la définition des cibles et le pitch.

Lors de la cérémonie de clôture de la première édition de « A ChezNou PI », trois lauréats ont été primées. Mme Logon Youla Asnath a remporté le 1er prix dénommé « Prix Champion de l’artisanat » pour son projet de vente de bissap. Elle a reçu un chèque de 3 millions Fcfa.

Le « Prix PI Élite », décerné au lauréat classé deuxième, a été décroché par Assana Diaby, qui a reçu un chèque de 2 millions Fcfa. La candidate Sabine Symenouh, elle, a bouclé la marche des lauréats sur le podium, empochant la somme d’1 million Fcfa.

Le président du jury, Éric Kacou, a fait observer que les ventes sur Internet et le retour des clients qui ont exposé dans les 11 boutiques sur les stations-service, ont permis de départager les candidats.

M. Yapo a sollicité Mme Rita Indat, chef de département communication de la compagnie pour accompagner le ministère à organiser « le concours d’excellence du meilleur artisan de Côte d’Ivoire qui sélectionne chaque année un artisan » qui reçoit du président de la République un montant de 10 millions Fcfa.

Le directeur général de Pétro Ivoire, Sébastien Kadio-Morokro, s’est dit « vraiment fier de la Côte d’Ivoire » pour ces jeunes talents dans le secteur de l’artisanat, qui regorge de « 40% de la population active » du pays, mais qui est « négligé et oublié ».

M. Kadio-Morokro a décidé que les sept finalistes malheur eux, en plus des trois lauréats, continuent d’utiliser les boutiques « ChezNou » de la compagnie pétrolière, une aubaine pour ceux-ci de valoriser leurs savoir-faire.

En Côte d’Ivoire le secteur de l’artisanat est pourvoyeur d’emplois. Selon plusieurs études, il emploie environ 5 millions de personnes. Sa contribution dans l’économie ivoirienne est estimée à environ 8% du Produit intérieur brut (PIB).

La BRVM admet à sa cote un nouveau titre du Trésor ivoirien

Le TPCI.O71 admis à la cote de la bourse, permettra aux investisseurs de bénéficier d’une rémunération à un taux d’intérêt annuel de 5,65% sur dix ans.La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a admis, mardi, à sa cote un nouveau titre du Trésor public de Côte d’Ivoire, l’Emprunt Obligataire dénommé « TPCI 5,65 % 2022-2032 » sous le symbole TPCI.071.

L’Emprunt obligataire « TPCI 5,65 % 2022-2032 » émis sous le symbole TPCI.071, porte à 103 le nombre de lignes obligataires à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), indique un communiqué.

Depuis début 2022, ce sont 11 nouveaux titres qui ont fait leur entrée à la cote de la BRVM pour une valeur totale de 1440,19 milliards de F CFA, dont 4 titres de l’Etat de Côte d’Ivoire, portant la capitalisation du marché obligataire de la BRVM à plus de 8 204 milliards de FCFA.

« Ces indicateurs témoignent du dynamisme de ce compartiment depuis quelques années et traduisent le recours de plus en plus fréquent des Etats de notre Union et de quelques entreprises privées au marché de la dette dans un contexte de relance post-crise sanitaire », a déclaré Edoh Kossi Amenounve, le directeur dénéral de la BRVM.

Il a fait observer que le « succès de l’opération a permis de mobiliser 150,059 milliards de FCFA dans un contexte marqué par la persistance de la Covid-19, la guerre entre la Russie et l’Ukraine qui ont exacerbé les difficultés économiques que traversent toutes les régions du monde avec des taux d’inflation en hausse ».

Les responsables du Trésor public ivoirien, en charge de l’opération, ont dit leur « satisfaction » et indiqué que l’Etat de Côte d’Ivoire était, au 20 août dernier, à 89% de réalisation de ses objectifs annuels de mobilisation de ressources pour l’année 2022.

Ils ont rassuré quant à la bonne gestion de l’endettement public conformément à la stratégie de gestion de la dette du pays à moyen terme.

Le TPCI.O71 admis à la cote de la BRVM, permettra aux investisseurs de bénéficier d’une rémunération à un taux d’intérêt annuel de 5,65% sur dix ans.

L’opération a été menée sur le Marché financier régional de l’UMOA par les Sociétés de gestion et d’intermédiation (SG) BNI Finances, chef de file, BOA Capital Securities, BSIC Capital et FGI, co-chefs de file. La première cotation a permis d’échanger une cinquantaine de titres.

Emprises Métro d’Abidjan : une ONG appelle à la suspension des déguerpissements

L’ONG Mouvement Colombe ivoire, engagée dans la défense des personnes impactées par le projet du Métro d’Abidjan, demande la suspension de l’opération de déguerpissement.« Nous voulons faire un contre-recensement pour nous rassurer que ceux qui sont sur la base de données sont réellement là, parce qu’il y a des cas de fraude », a déclaré le 24 août dernier, Sylla Sekou, le président fondateur de l’ONG Mouvement Colombe ivoire.

Il souhaite « la suspension totale et immédiate de toutes les opérations de démolition et de déguerpissement afin de prendre toutes les dispositions qui s’imposent ».

« Pour nous, il faut aider l’Etat à réussir sa mission, en indemnisant les populations », a soutenu M. Sekou, qui estime qu’il faut indemniser avant que les personnes se trouvant sur les emprises ne partent.

Loukou Yao, le représentant des impactés d’Adjamé, une cité située dans le Nord d’Abidjan, confie que « c’est le calvaire » après les déguerpissements, car plusieurs habitants n’arrivent pas à se reloger facilement.

« Le sacrifice, c’est de partir, mais le minimum c’est de nous faire partir dans le respect des droits de l’Homme », a soutenu Loukou Yao, lors d’une conférence de presse, qui a réuni également des personnes déguerpies ou impactées.

Plusieurs personnes impactées, notamment indemnisées, ont rapporté que le montant d’aide au relogement est « insuffisant ». Dr Max Yesso, inspecteur au ministère ivoirien de l’Environnement, représentant le ministre, a rassuré que les engagements pris par l’Etat seront respectés.

Il a fait observer que beaucoup de personnes déguerpies et indemnisées jugent l’accompagnement financier insignifiant parce qu’elles n’ont pas de titre foncier. Il a souligné que le cadastre a mis à jour la valeur des terrains à Abidjan avec des coûts précis au mètre carré.

Le représentant du ministère de l’Environnement a indiqué que jusqu’aujourd’hui, des déguerpis du pont Henri-Konan-Bédié, le 3e pont, au niveau de Marcory, dans le Sud d’Abidjan, continuent d’être indemnisés grâce à des fonds logés dans un compte séquestre.

Pour améliorer la mobilité, la fluidité du trafic urbain et développer le transport en commun, l’Etat ivoirien a entrepris de construire diverses lignes du Métro dont la ligne 1, reliant la commune d’Anyama à celle de Port-Bouët, en passant par celle d’Abobo, d’Adjamé, du Plateau et de Treichville.

Pour la réalisation de ce projet, le gouvernement a déclaré par décret le périmètre des emprises ferroviaires d’utilité publique. De ce fait, les personnes impactées ainsi que les biens immobiliers, habitations, commerces, ateliers ou édifices religieux, ont été recensés.

Un Comité de suivi est chargé de la supervision de la mise en œuvre du Plan d’action de réinstallation. Suite à un appel à candidature, une ONG a été retenue par l’Etat afin de défendre le droit des personnes impactées par le projet du Métro d’Abidjan.