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Affaire Pandora papers: la société créée n’a « jamais travaillé » et n’a « aucun actif » (Achi)

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a déclaré lundi à Abidjan que son entreprise citée dans l'affaire Pandora papers n'a…

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a déclaré lundi à Abidjan que son entreprise citée dans l’affaire Pandora papers n’a « jamais travaillé » et n’a « aucun actif », lors d’une conférence de presse.

« Ce sont des sociétés qui n’ont jamais travaillé, qui n’ont aucun actif, il n’y a aucun actif, vraiment que ce dossier soit clos, parce qu’il ne faut pas chercher là où il n’y a rien », a dit le Premier ministre face à la presse, à la Primature. 

M. Patrick Achi a relaté avoir travaillé pendant 15 ans dans le secteur privé avant de rentrer dans l’administration publique. A son retour au pays, il officiait pour une multinationale, et au bout de quelques années, il démissionnera pour créer sa propre entreprise.

Consultant en privé, il travaillera avec le ministère ivoirien de l’Énergie, celui de l’agriculture, et avec la Primature à un moment donné et avec d’autres pays de la sous-région, aussi bien pour le secteur public que pour le secteur privé.

« A un moment donné, certainement satisfaits de mes services, certaines personnes à l’extérieur, en France, aux États-unis, en Angleterre ont souhaité et sollicité mes services pour intervenir là-bas (aux Bahamas) », a-t-il ajouté. 

« Il fallait pour cela que j’ai une société qui soit installée, donc j’ai créé une société. Mais, il s’est trouvé que quelques mois après mes charges ne m’ont pas permis de faire ces consultations », a-t-il poursuivi. 

Au poste de Premier ministre, M. Patrick Achi estime que « c’est une grâce inimaginable » de se retrouver aujourd’hui comme chef de gouvernement d’un pays comme la Côte d’Ivoire, et il voudrait vraiment être « infiniment et éternellement reconnaissant au président Alassane Ouattara ».  

Pour lui, chaque jour, il est « en mission » s’interrogeant sur ce qu’ il peut faire dans ce temps pour avoir le sentiment qu’il a changé le destin de quelques personnes et que le président de la République est satisfait du travail qu’ il lui a confié.

« C’est tout cela mon souci, maintenant si d’autres ont d’autres motivations, moi je ne les connais pas, mais de grâce, qu’ils me laissent faire le petit travail que je suis en train de faire », a conclu M. Patrick Achi. 

Un pool de journalistes dans le monde a fait des investigations ressortant des entreprises créées par des personnalités dans des paradis fiscaux.