Guinée équatoriale : l’inflation se stabilise à 3 % en juillet 2025

La Guinée équatoriale a enregistré un taux d’inflation moyen de 3 % en juillet 2025, selon les données publiées le 20 août par l’Institut national de la statistique (INEGE).

 

Ce niveau, en légère baisse par rapport à juin (3,2 %), reste conforme au seuil fixé par la CEMAC dans le cadre de sa surveillance multilatérale. En glissement annuel, l’indice des prix à la consommation a progressé de 1,9 %, tandis que l’inflation sous-jacente est restée stable à 3,2 %.

Plusieurs groupes de produits ont contribué à cette évolution.

Produits alimentaires et boissons non alcoolisées : +2,7 %, avec notamment une hausse sur la volaille (+5,6 %) et certains condiments, mais aussi des baisses sur les céréales (-21,9 %) et le bacon (-7,3 %).

Boissons alcoolisées et tabac : +3,4 %, portée par la hausse du vin (+1,9 %) et de la bière importée (+1,4 %).

Transports : +5,4 %, en raison de la hausse des véhicules (+10 %), du transport aérien (+8 %) et des motos (+3,4 %), malgré une baisse des transports maritimes (-12,4 %).

Santé : +4,9 %, avec une hausse des prix des services hospitaliers (+8,8 %) et pharmaceutiques (+4,5 %).

Restaurants et hôtels : +3,1 %, tirée par l’augmentation dans les bars et restaurants (+2,6 %) et les services d’auberge (+4,2 %).

La stabilisation du taux d’inflation au seuil communautaire de 3 % est perçue comme un signe de bonne tenue de l’économie. Elle permet à la Guinée équatoriale de respecter les critères de convergence de la CEMAC, tout en limitant la pression sur le pouvoir d’achat des ménages.

Togo : flambée des produits alimentaires dans les marchés

Depuis de nombreuses semaines, les produits de première nécessité connaissent une hausse des prix dans les différents marchés des villes du Togo.

 

Selon l’article publié sur le site de la république togolaise Togo Officiel,  Le taux d’inflation moyen a atteint pour la première fois depuis 10 ans, “un niveau exceptionnel de 4,1% au terme des neuf premiers mois de l’année”, a révélé il y a quelques jours le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, dans un point sur la situation économique du pays.

Les principales raisons sont notamment le “renchérissement de certains produits alimentaires en raison de l’insuffisance de l’offre sur les marchés”, ou encore “la hausse des prix des produits importés”, à cause des “perturbations dans les chaînes d’approvisionnement”.

Une situation qui préoccupe le gouvernement : “nous espérons qu’il s’agit d’un phénomène passager. Car une hausse continue des prix dilue le pouvoir d’achat des ménages, décourage l’épargne et l’investissement. Ce qui, en retour, pourrait avoir un impact négatif sur la croissance économique”, a indiqué le ministre.

Toutefois, a-t-il rassuré, “des mesures sont d’ores et déjà prises par le Gouvernement pour inverser la courbe des prix”.

Source: Togo Officiel