Nord-ivoirien: l’incident de Gbéya, dû à des représailles de civils contre des soldats (député)

L’incident survenu à Gbeya (nord ivoirien), ayant notamment fait deux soldats blessés, n’est pas une attaque d’un poste avancé de l’armée, mais un acte de représailles d’autochtones, explique à APA le député de Minignan-Kaniasso, Karim Kouyaté, rendant « hommage aux guides religieux sur place qui ont œuvré avec leur sens de sagesse pour faire baisser la tension ».Selon M. Karim Kouyaté, l’incident à Gbéya, à la frontière de la Côte d’Ivoire avec le Mali, est en «réalité, un événement qui est très isolé ». Des relais ont notamment fait penser à un nouvel assaut sur un poste de l’armée, à la suite de l’attaque terroriste à Kafolo.

« Il s’agit en réalité de deux agents de contrôle, un militaire et un gendarme qui avaient l’habitude de faire des contrôles de routine à un poste qui leur était dédié », mais, malheureusement, ces derniers ont fait un contrôle en dehors de leur aire de prédilection, ce qui a dégénéré. 

Alors qu’ils empruntaient une piste villageoise, les deux soldats, auraient au cours de leur contrôle, «arrêté un jeune qui serait le fils du chef du village sur lequel ils auraient retrouvé quelques objets prohibés ».

Et, pour l’intimider, pendant l’interpellation,  ils auraient tiré en l’air pour l’immobiliser. Suite à cela, dans la panique,  ce dernier leur aurait donné tout ce qu’il avait sur lui, rapporte le député ivoirien Karim Kouyaté.

A son retour au village, ce jeune aurait raconté aux siens comme quoi il aurait été arrêté et dépouillé de tout ce qu’il avait comme bien, accusant le gendarme et le militaire. Ensuite, « les jeunes, en riposte, sont venus au vrai poste de contrôle et auraient tiré sur les agents avec des fusils de chasse ». 

« C’est à la riposte de ces jeunes face à ces deux agents » qu’est survenu l’incident, insiste le député ivoirien, qui soutient qu’ « il ne s’agit pas de djihadiste, ni d’une attaque terroriste, ni d’un braquage, mais en réalité c’est une riposte des jeunes face à ces deux agents ».

Deux soldats ivoiriens ont été blessés dans une embuscade  dans le nord du pays, notamment à Gbéya (sous-préfecture de Maradiana-Sokourani), où des individus non identifiés ont ouvert le feu sur des forces de défense.  

L’incident est survenu le « jeudi 11 juin 2020 à 20h45 mn, (où ) des individus non identifiés ont ouvert le feu à l’aide d’armes calibre 12 depuis les broussailles, sur les forces de défense et de sécurité au poste avancé de Gbéya (S/P  Maradiana-Sokourani) », dans le département de Kaniasso.

Le bilan faisait état de  deux blessés. L’un des soldats, notamment le militaire, a été blessé au dos et à la tête, tandis que le second, a reçu des impacts au dos, à l’épaule droite, au bas-ventre et au front. Cependant, leur pronostic vital n’était pas engagé. 

Les autorités militaires ont réagi, prenant des mesures urgentes, pour sauver la vie des blessés, qui ont été pris en charge au centre de santé de Gbéya pour les premiers soins, avant leur évacuation à Odienné. 

Cet incident est survenu au lendemain d’une attaque terroriste à Kafolo (Nord-Est ivoirien), aux environs de 3h, ayant visé le poste mixte armée-gendarmerie de Kofolo (sous-préfecture de Sikolo), et fait une dizaine de morts, six blessés et un assaillant tué.

Tripoli pour une enquête internationale sur les fosses communes à Tarhuna

La Libye demande une aide internationale pour enquêter sur les onze fosses communes découvertes dans la ville de Tarhuna, à 65 kilomètres au sud-est de la capitale Tripoli, a appris mardi APA.Les fosses communes ont été découvertes récemment par des soldats fidèles au gouvernement de Tripoli, soutenus par la communauté internationale. Tarhuna était sous le contrôle des forces loyales à Khalifa Haftar. 

Sur la page Facebook officielle du ministère des Affaires étrangères, le ministre libyen des Affaires étrangères Mohammed Siala a demandé une enquête internationale sur les circonstances qui ont conduit à l’enterrement de femmes et d’enfants vivants dans la ville. Le ministre a envoyé une lettre à cet effet au Conseil de sécurité de l’ONU, demandant l’implication de la Cour pénale internationale. 

Le gouvernement soutenu par la communauté internationale a accusé les forces de Haftar d’avoir commis des atrocités dans les zones qu’elles contrôlent et dans celles qu’elles veulent contrôler. 

Il a demandé au Conseil de sécurité des Nations unies d’adopter une position plus déterminée contre ces violations que le ministre des Affaires étrangères a qualifiées de crimes contre l’humanité.

 La Libye, déchirée par la guerre, est contrôlée par deux gouvernements parallèles depuis le renversement de l’homme fort Mouammar Kadhafi en 2011.

Éthiopie: le général Kefyalew Tessema, commandant de l’UNISFA

Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a nommé hier lundi le major-général éthiopien, Kefyalew Amde Tessema au poste de commandant de la Force de sécurité intérimaire des Nations unies pour Abyei (UNISFA).Il succède à son compatriote Mehari Zewde, qui achèvera sa mission le 7 juillet 2020. Le major-général Kefyalew a une carrière militaire distinguée de plus de trente ans au sein des forces armées éthiopiennes.

Il est également membre du conseil du ministère éthiopien de la Défense nationale depuis 2017. Plus récemment, il a occupé le poste de chef du département principal du génie des forces de défense nationale éthiopiennes, responsable de la planification, de la coordination, de la gestion, de l’organisation, de la formation et des rapports sur les activités de génie connexes.

Auparavant, il a dirigé le commandement occidental de 2017 à 2018. Il a été commandant adjoint du centre de 2016 à 2017 et commandant de division de 2012 à 2016, entre autres fonctions au sein des forces armées éthiopiennes.

En 2015, il a été commandant de secteur de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) en Somalie.

Le major-général Kefyalew est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université d’Ashland aux États-Unis et d’une licence en commandement et contrôle de l’unité et de la formation militaires de l’Académie des forces composites de la Fédération de Russie.

Kenya: trois morts dans une attaque d’insurgés somaliens

Au moins trois personnes ont été tuées dans une attaque menée par des insurgés supposés appartenir au mouvement somalien al-Shabaab, dans le comté kenyan de Madera, ont révélé lundi à Nairobi des responsables de la sécurité.Jeremiah Kosoim, membre des services de sécurité kenyans, a déclaré aux journalistes que parmi les personnes tuées, figurent un réserviste de la police et deux des assaillants qui tentaient de détruire un pylône de communication dans la zone.

Le personnel de sécurité non loin de la zone avait riposté et neutralisé deux des insurgés.

Le groupe de miliciens somaliens al-Shabaab cible des intérêts kenyans à l’intérieur et à l’extérieur du pays depuis que le gouvernement de Nairobi a envoyé des troupes en Somalie pour aider à vaincre les insurgés.

Les miliciens islamistes exigent du Kenya qu’il retire ses forces de la Somalie, un pays qui est tombé dans l’anarchie depuis le renversement de l’ancien dictateur Siad Barre au début des années 1990.

Les troupes kenyanes font partie d’une force de l’Union africaine (AMISOM) qui a réussi à chasser les combattants al-Shabaab de Mogadiscio, la capitale, et d’autres parties de la Somalie, bien qu’elles conservent de vastes étendues du pays et la possibilité de lancer des raids sporadiques sur la capitale et d’autres villes.

Mali : Deux Casques bleus tués dans une attaque

Deux soldats de la Mission des Nations-unies au Mali (Minusma) ont été tués, samedi soir, par des hommes armés dans la commune de Tarkint, au nord-est de Gao en proie aux attaques terroristes.Alors que le convoi effectuait la liaison Tessalit-Gao, des individus armés non identifiés ont attaqué samedi vers 19h GMT le convoi logistique qui était à l’arrêt, et tué deux soldats de la paix. Les Casques bleus de la MINUSMA ont riposté avec fermeté et mis en fuite les assaillants. 

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU au Mali et chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, a condamné cette « attaque meurtrière ».

« Je tiens à exprimer mon indignation et ma profonde peine suite à l’attaque d’hier soir contre les forces de maintien de la paix des Nations Unies au Mali », a déclaré dimanche M. Annadif.

Ces Casques bleus sont « morts au service de la paix au Mali », a rappelé le chef de la Minusma, qui a également fermement condamné des « actes lâches qui ont pour but de paralyser les opérations de la Mission sur le terrain.

« Nous devrons conjuguer tous les efforts afin d’identifier et d’appréhender les responsables de ces actes terroristes pour qu’ils répondent de leurs crimes devant la justice,” a-t-il conclu.

 

Deux militaires ivoiriens blessés dans une nouvelle attaque contre l’armée ivoirienne

Deux militaires ivoiriens ont été blessés, jeudi nuit, dans une nouvelle attaque contre l’armée ivoirienne à Gbéya, localité située dans la sous-préfecture de Maradiana-Sokourani dans le département de Kaniasso, dans le nord-ouest ivoirien.Des sources sécuritaires concordantes annoncent à APA que, jeudi, peu avant 21h, heure locale et Gmt, « des individus non identifiés ont ouvert le feu à l’aide d’armes de calibre 12 depuis les broussailles obscures, sur les forces de défense et de sécurité au poste avancé de Gbéya». Le bilan de cette attaque fait état de deux blessés dans les rangs de l’armée ivoirienne.

L’un des soldats ivoiriens est blessé au dos et à la tête, tandis que l’autre est blessé au dos, à l’épaule droite, au bas-ventre et au front.

« Les deux militaires sont conscients et leur pronostic vital n’est pas engagé », rassurent ces mêmes sources, ajoutant que les blessés sont « pris en charge au centre de santé de Gbéya en attendant leur évacuation à Odienné », la capitale régionale du Kabadougou, dans le nord-ouest du pays.

Tôt jeudi, une première attaque du poste mixte armée-gendarmerie de Kafolo dans le nord-est ivoirien attribuée à des terroristes a fait une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé.

L’attaque armée dans le nord-est ivoirien est un acte « terroriste » (Ministre)

Le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko, Premier ministre par intérim, a soutenu jeudi que l’attaque armée ayant visé un poste avancé des forces armées de Côte d’Ivoire à Kafolo, dans le nord-est du pays, est un acte « terroriste », face à la presse.M. Hamed Bakayoko, a évoqué cette attaque survenue jeudi, aux environs de 3h, et visé le poste mixte armée-gendarmerie de Kafolo (sous-préfecture de Sikolo), après une session du Conseil national de la sécurité sur la crise sanitaire de la Covid-19, à la présidence de la République. 

Selon un bilan de l’Etat-major des armées de Côte d’Ivoire, l’attaque a occasionné une dizaine de morts, six blessés et un assaillant tué. Le président de la République a présenté ses condoléances aux forces armées et aux familles endeuillées.

Citant le chef de l’Etat,  Hamed Bakayoko, a indiqué que le président de la République a « instruit l’état-major à faire en sorte que le calme règne dans cette région et qu’une enquête soit menée pour donner tous les éléments d’information par rapport à cet incident ».

« Une opération de ratissage est en cours en ce moment pour traquer et neutraliser les terroristes, auteurs de cette attaque », a fait savoir le ministre de la Défense, assurant l’intérim du Premier ministre ivoirien.

Cette attaque intervient quelques semaines après une manœuvre militaire des forces armées ivoiriennes et celles du Burkina Faso. «Représailles ou pas, il n’y a pas deux raisons, il n’y a pas deux causes », une attaque terroriste « c’est détruire, désorganiser les États et imposer un mode sociétal », a déclaré M. Hamed Bakayoko.

« Nous allons faire face à cette attaque et doter les soldats de moyens pour sécuriser le territoire », soulignera-t-il, faisant observer que les manœuvres militaires ivoiro-burkinabé s’inscrivent dans le cadre de la coopération entre les deux États et faire le point de toutes les attaques menées non loin de la frontière ivoirienne.

L’Etat de Côte d’Ivoire a « anticipé (cette attaque), mais de toute façon elle viendrait vers la Côte d’Ivoire, comme vous le savez les terroristes, aujourd’hui ce sont liés aux narco trafiquants (…) et ils cherchent des chemins de trafics », en vue d’avoir accès à un port, a dit M. Bakayoko. 

En tant que pays côtier, la Côte d’Ivoire est menacée, mais « je peux assurer que le niveau d’organisation de nos forces est tel que leur réponse sera rapide », a-t-il, noté, avant d’ajouter que les forces ivoiriennes sont déjà arrivées en renfort.

Des soldats de l’armée ivoirienne ont été déployés sur la zone. Dès vendredi, le ministre de la Défense annonce que les moyens aériens suivront. Et ce, pour appuyer les forces au sol afin de repousser les djihadistes. 

Les six soldats blessés au cours de cette attaque ont été évacués à Abidjan où ils ont été accueillis vers 15h au Groupement aérien de transport et de liaison (GATL) d’Abidjan par le ministre d’Etat Hamed Bakayoko.

La Côte d’Ivoire a été victime d’une attaque terroriste en mars 2016. Des terroristes avaient ouvert le feu sur des personnes sur une plage de Grand-Bassam, cité balnéaire située au sud-est ivoirien, faisant près d’une vingtaine de morts.

Une dizaine de morts dans l’attaque d’un poste mixte de sécurité de l’armée ivoirienne

L’attaque du poste mixte armées-gendarmerie de Kafolo dans le Nord-Est ivoirien a fait une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé, annonce le Chef d’Etat-major des armées, le Général de corps d’armée, Lassina Doumbia dans un communiqué.« Ce jeudi 11 juin 2020, aux environs de 3 heures du matin, le poste mixte armée-gendarmerie, à Kafolo, dans la sous sous-préfecture de Sikolo au Nord-Est de la Côte d’Ivoire a été attaqué par des individus armés non encore identifiés. Le bilan provisoire de cette attaque s’établit comme suit : une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé », stipule le communiqué.

« Les enquêtes sont en cours pour déterminer la nature, les circonstances et le bilan définitif de cette attaque », poursuit le chef d’Etat-major des armées, ajoutant que « des mesures urgentes ont été prises dans la zone, notamment la mise en alerte de toutes les troupes ainsi que le ratissage en vue de retrouver les assaillants ».

Le président de la République et le Gouvernement « s’inclinent devant la mémoire des soldats tombés au champ d’honneur » et « présentent leurs sincères condoléances aux familles victimes et formulent des vœux de prompt rétablissement pour les blessés ».

Il y a quelques jours, un complot terroriste a été déjoué dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire grâce à une coopération entre l’armée ivoirienne et son homologue du Burkina Faso.

Attaque d’une position de l’armée ivoirienne à Kafolo, dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire

Une position de l’armée ivoirienne a été attaquée, tôt jeudi, dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire, faisant plusieurs victimes.Selon une source militaire « la position de l’armée ivoirienne située à Kofolo à 140 km de Ferkéssédougou sur la route de Kong  a fait l’objet d’une attaque» vers 04h00, Gmt et heure locale.

« Nous enregistrons plusieurs victimes dans nos rangs. Il y a des morts et des blessés, mais nous sommes en train de recouper l’information. Nous ne pouvons pas vous en dire plus», a confié à APA, la même source, ajoutant que «je ne peux pas vous dire s’il s’agit d’une attaque terrorisme ou pas ».

Il y a quelques jours, un complot terroriste a été déjoué dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire grâce à une coopération entre l’armée ivoirienne et son homologue du Burkina Faso.

Les États-Unis « fiers de leur travail avec la Côte d’Ivoire» pour combattre la drogue

Les États-Unis sont « fiers de leur travail » avec la Côte d’Ivoire et d’autres pays d’Afrique occidentale pour lutter contre le trafic de drogue, a indiqué mercredi la représentation diplomatique américaine en Côte d’Ivoire. « Les États-Unis prennent très au sérieux le trafic de drogue et agissent contre tous les trafiquants connus. Nous sommes fiers de notre travail avec la Côte d’Ivoire et d’autres pays d’Afrique de l’ouest pour combattre ce fléau», a écrit l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire sur son compte officiel Twitter consulté par APA. 

Cette sortie des États-Unis intervient quelques jours seulement après la diffusion dans un média international d’une enquête dite internationale réalisée par les journalistes Ibekwe Nicholas et Daan Bauwens accusant le ministre d’État ivoirien chargé de la défense, Hamed Bakayoko d’être le parrain du trafic de drogue en Côte d’Ivoire.

 Lundi dernier dans un communiqué,  M. Bakayoko qui est également le premier ministre par intérim en Côte d’Ivoire, a décidé de porter plainte contre ses deux journalistes et « les relais » dénonçant « une orchestration grossière ourdie par des commanditaires dont le dessein n’échappe à personne ». 

« Dans mes charges de ministre de la sécurité en Côte d’Ivoire pendant plus de sept ans et celles actuelles de la défense, les résultats obtenus dans la lutte contre la drogue sont mondialement reconnus. Ces actions qui se sont soldées par de nombreuses arrestations, saisies et démantèlement de réseaux mafieux ont valu des félicitations internationales à la Côte d’Ivoire», avait soutenu M. Bakayoko dans son communiqué.

Un chef de guerre soudanais s’est rendu à la CPI

Le chef des milices Janjaweed, accusé d’avoir joué un rôle de premier plan dans le massacre qui a eu lieu dans la région du Darfour, au Soudan, s’est rendu à la Cour pénale internationale (CPI), a appris APA mercredi.Ali Kushayb, accusé de 50 chefs d’accusation dont des crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour, est acheminé à la CPI depuis la Centrafrique. Il est accusé d’avoir joué un rôle actif dans le conflit au Darfour entre 2000 et 2004, suite à quoi un mandat d’arrêt lui a été délivré en 2007.
 
Le conflit au Darfour a entraîné la mort d’environ 300.000 personnes et le déplacement de millions d’autres.
 
Le président soudanais, Omar al-Bechir, évincé du pouvoir, est également accusé de crimes de guerre par la CPI. Les nouvelles autorités de Khartoum sont ambivalentes à l’idée de le remettre à la CPI pour qu’il soit jugé.

Amnesty invite Bamako, Ouagadougou et Niamey «à mettre un terme» à la violence

Un rapport d’Amnesty International, parvenu mercredi à APA, appelle les gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger « à mettre un terme à l’impunité concernant les violations régulièrement commises » par leurs forces de sécurité contre des populations non armées.Le document intitulé « Ils en ont exécuté certains et emmené d’autres avec eux : Péril pour les populations civiles dans le Sahel », demande aussi à ces pays à veiller à ce que les opérations militaires soient conformes aux droits humains et au droit international humanitaire.

En effet, des soldats de ces trois pays ont « tué illégalement ou soumis à des disparitions forcées au moins 199 personnes entre février et avril 2020 », a souligné l’ONG des droits humains. Elle précise que certains des homicides commis s’apparentent à des exécutions extrajudiciaires, des personnes déplacées internes faisant notamment partie des victimes.

Au Mali, l’armée a lancé des opérations de grande ampleur dans les communes de Diabaly et de Dogofry, dans la région de Ségou. Ces opérations ont donné lieu à diverses violations des droits humains à la suite d’attaques de groupes armés contre les forces de sécurité.

Amnesty International « a pu confirmer » au moins 23 cas d’exécutions extrajudiciaires ou d’autres homicides illégaux et 27 arrestations arbitraires suivies de disparitions forcées aux mains de l’armée malienne dans les communes de Diabali et de Dogofry, entre le 3 février et le 11 mars 2020.

L’ONG a également recueilli des informations faisant état de « violations flagrantes » des droits humains commises par les forces de sécurité du Burkina Faso entre mars et avril 2020. Dans au moins deux cas, les forces de sécurité ont soumis des personnes à des disparitions forcées – dont des personnes déplacées internes–, avant de les tuer.

Enfin au Niger, 102 habitants de la région de Tillabéri, dans le sud-ouest du pays, ont été arrêtés et soumis à une disparition forcée par l’armée dans le cadre de l’opération Almahou entre le 27 mars et le 2 avril 2020, relève Amnesty.

« L’insécurité règne au Sahel, où la population est piégée entre les attaques des groupes armés et les opérations militaires en cours. On sait que l’armée procède à chaque fois à des dizaines d’arrestations arbitraires, et que certaines des personnes arrêtées ne réapparaissent jamais, mais on ignore l’ampleur réelle des violations commises par les forces de sécurité », a déclaré Samira Daoud, directrice pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International.

« Jusqu’à présent, les engagements des gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger promettant de remédier à ces violations n’ont pas été suivis d’effet. Les autorités de ces pays doivent de toute urgence enquêter de manière rigoureuse sur ces violences, dont beaucoup pourraient constituer des crimes de guerre, et veiller à ce que la population soit protégée pendant les opérations militaires contre des groupes armés », a-t-elle recommandé.

Sahel : la mort de Droukdel, « un coup psychologique pour le jihadisme » (spécialiste)

L’élimination au nord du Mali du chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel, est « un coup psychologique » porté à l’ensemble du mouvement jihadiste, selon Djallil Lounna, professeur de Relations internationales à l’Université Al Akhawayn d’Ifrane (Maroc) et auteur de l’ouvrage « Le djihad en Afrique du nord et au Sahel. D’AQMI à Daech »La France affirme avoir éliminé l’émir général d’Aqmi, Abdelmalek Droukdel, le 3 juin dernier. Quelle importance donner à un tel évènement ?

Aqmi est l’une des principales organisations jihadistes dans le monde. C’est donc un atout central de la galaxie jihadiste qui a été tué. C’est un évènement d’extrême importance, au moins symboliquement. Au niveau opérationnel, c’est extrêmement différent. Parce qu’Aqmi est extrêmement affaibli en Algérie. La mouvance jihadiste sahélienne obéit à ses propres dynamiques. Cela dit, c’est un coup majeur qui lui a été donné. C’est un des derniers membres de la mouvance jihadiste algérienne des années 90, qui a participé à la fondation du GSPC (Groupe salafiste pour la Prédication et pour le Combat), devenu Aqmi. C’est vraiment un acteur fondamental du mouvement jihadiste qui s’en va.

Selon la ministre française des Armées, le chef d’Aqmi a été tué dans le nord du Mali. Que pouvait-il bien faire dans cette région alors qu’il semblait se cacher en Kabylie, dans le nord de l’Algérie ?

C’est la grande question que tout le monde se pose aujourd’hui : que faisait-il au nord du Mali ? Il a probablement passé une quinzaine d’années en Algérie, dans les maquis, en Kabylie. Il devient chef d’Aqmi à partir de 2004. Selon mes recherches en Algérie, l’Armée locale a mené des opérations massives contre des maquis islamistes jihadistes entre 2013 et 2018, notamment en Kabylie. Une centaine de terroristes a été tuée ou capturée. De 2016 à 2017, les rumeurs indiquaient qu’il avait évacué la Kabylie vers une région non loin de la frontière tunisienne. Ce sont les dernières informations qui remontaient par rapport à sa localisation. D’où le sens de la question « que pouvait-il faire au nord du Mali ? ». Tous les hommes qu’il avait nommés dans les années 2000, ses relais immédiats, ont été tués par l’opération Barkhane et autres.

Toutefois, il y a un indicateur. Vers la fin 2018 et début 2019, Droukdel postait des vidéos où il commentait l’actualité sahélienne (opérations, morts de combattants, hommages…). C’est normalement des commentaires qui auraient dû être faits par quelqu’un comme (le Malien) Iyad Ag-Ghali ou (l’Algérien) Djamel Okacha. Dès 2019, je me posais la question mais me disais que ce n’est pas possible. Le fait qu’il commentait de manière incessante ce qui se passe au Sahel et de moins en moins ce qui se déroule en Algérie… Alors que si vous regardez les commentaires sur l’Algérie, c’est (Abou Obeida Youssef) al-Annabi qui les faisait. Je pense que dès la fin 2018 et début 2019, il se trouvait au Sahel. (…) Personne n’était au courant : il y avait juste des rumeurs sur sa présence dans le nord du Mali.

Autre possibilité, beaucoup de chefs algériens sous pression sont appelés vers le Mali. C’est le cas de Belmokhtar, Okacha et d’autres chefs qui ont fui vers le Mali où se trouve la mouvance jihadiste la plus puissante. Il se peut qu’il se soit replié là-bas sous la pression des services de sécurité algérienne.

Qui pourrait lui succéder ? Le Malien Iyad Ag-Ghali, jusqu’ici chef des jihadistes liés à Al-Qaïda au Sahel, pourrait-il être intronisé émir général d’Aqmi ?

Iyad Ag-Ghali aurait le même type de prestige que lui. C’est un personnage important. Pour autant, Aqmi est une organisation plus ou moins algérienne, par rapport à ses dirigeants et son histoire. A mon avis, on va arriver à une rupture entre les deux organisations. Ce qui reste d’Aqmi sera probablement dirigé par un Algérien. Et je pense qu’Iyad Ag-Ghali va, de manière définitive, prendre la direction de la mouvance jihadiste sahélienne.

Le successeur qui semble le mieux positionné est al-Annabi. Je vois mal Iyad Ag-Ghali prêter allégeance à ce dernier qui n’a pas le même bagage et le même prestige que Droukdel.

Sa mort affaiblit-elle la mouvance jihadiste dans le Sahel ?

Je ne crois pas du tout ! La mouvance jihadiste sahélienne a ses propres dynamiques et objectifs depuis plusieurs années. C’est un coup psychologique pour l’ensemble du mouvement jihadiste. Il faudra s’attendre à des réactions, des représailles d’Iyad Ag-Ghali ou de l’Etat islamique dans le grand Sahara. Mais en termes de dynamiques et de changements, non.

Abdelmalek Droukdel en quelques dates

APA revient sur la trajectoire d’Abdelmalek Droukdel, chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) tué par les forces armées françaises.Début des années 70 : naissance d’Abdelmalek Droukdel près d’Alger (capitale algérienne).

Début des années 1990 : il rejoint le Groupe Islamique Armé (GIA).

2004 : Droukdel prend la tête du Groupe salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC).

2006 : il prête allégeance au groupe jihadiste Al-Qaïda.

2011 : il se rapproche d’Iyad ag-Ghaly, ex-leader de la rébellion touareg du nord Mali devenu lui-même jihadiste.

2014 : Abou Moussab Abdel Woudoud, de son vrai nom, perd plusieurs de ses combattants au profit du mouvement jihadiste Etat Islamique (EI).

2017 : il accepte l’allégeance à Al-Qaïda du Malien Iyad ag-Ghaly qui vient de créer le Groupe de Soutien à l’Islam aux Musulmans au Maghreb islamique (GSIM), mais perd plusieurs cadres de son mouvement, comme Bilel Kobi, l’envoyé spécial de Droukdel en Tunisie, Béchir ben Néji, émir en Tunisie, Adel Seghiri, responsable de la propagande d’Aqmi, tués lors d’opérations militaires.

En 2017, il promet également « un échec retentissant » à l’EI dans un long entretien accordé à la revue Inspire, tuyau de propagande d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa).

3 juin 2020 : mort d’Abdelmalek Droukdel à Talhandak, à 80 kilomètres de Tessalit (nord du Mali), le long de la frontière algérienne.

Mali : le chef général d’Aqmi tué par l’Armée française

Une opération conjointe des forces armées françaises et de leurs alliés aurait permis de tuer, au nord du Mali, le chef de la principale branche africaine d’Al-Qaïda, l’Algérien Abdelmalek Droukdel.Pour Barkhane, la force française engagée dans la lutte contre le jihadisme au Sahel, c’est « un succès majeur » selon Florence Parly, la ministre française des Armées. Avec la mort d’Abdelmalek Droukdel, dans une opération des militaires tricolores aidés de leurs alliés dans la région, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) perd un leader expérimenté, réputé pour ses qualités de meneur de troupes rompues au combat asymétrique.

Sur son compte Twitter, Florence Parly détaille les conditions dans lesquelles le chef général de la plus importante branche africaine de l’organisation créée par Oussama Ben Laden a été éliminé.

« Le 3 juin (mercredi dernier), les forces armées françaises, avec le soutien de leurs partenaires, ont neutralisé l’émir d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel et plusieurs de ses proches collaborateurs, lors d’une opération dans le nord du Mali », a-t-elle écrit vendredi soir sur ce réseau social.

Pour signifier l’importance du décès de Droukdel dans « ce combat essentiel pour la paix et la stabilité dans la région », selon ses propres mots, la ministre française des Armées indique qu’il était un « membre du comité directeur d’Al-Qaïda (et) commandait l’ensemble des groupes qaïdistes d’Afrique du nord et de la bande sahélienne, dont le Jnim, l’un des principaux groupes terroristes actifs au Sahel ».

Droukdel, fondateur d’Aqmi, est né en en Algérie à Meftah, dans la banlieue d’Alger, la capitale. La vie de cet élève performant bascule à l’avènement de la guerre civile dans son pays au début des années 1990. Il intègre en 1993 les rangs du Groupe Islamique Armé (GIA) où il se révèle comme un spécialiste dans la fabrication d’explosifs.

A la fin de cette décennie, ce « combattant dans l’âme » est l’un des meneurs de la scission qui conduira la majorité des chefs du GIA à quitter l’organisation pour « dérives sanguinaires » et de créer le Groupement salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC) qui commettra plusieurs attentats sur le sol algérien. A cause de divergences avec l’émir Hassan Hattab, Droukdel se débarrasse plus tard de lui pour s’installer à la tête du GSPC au tout début des années 2000. Sous son impulsion, ce groupe jihadiste s’internationalise en commettant ses premières attaques hors d’Algérie.

En 2006, Abdelmalek Droukdel prête allégeance à Oussama Ben Laden dont l’organisation jouit d’un grand respect dans le milieu jihadiste surtout après l’attentat perpétré le 11 septembre 2001 sur les tours jumelles du World Trade Center (New-York, Etats-Unis).

En perte de vitesse en Algérie, ce fin stratège déploie ses forces au Sahel. D’ailleurs, Aqmi est en 2012 l’un des groupes majeurs qui occupent le nord du Mali. Mais l’influence de Droukdel, dans cette zone où foisonnent les mouvements jihadistes, s’effrite au fil du temps à telle enseigne qu’il reste inerte pendant plus de deux ans, poussant certains à annoncer sa mort. Vraisemblablement, la France et ses alliés ont fini par avoir la peau de ce jihadiste ayant vécu tout juste cinquante années.

Le Maroc plaide pour une mobilisation accrue de la coalition anti-Daesh en Afrique de l’Ouest et au Sahel

Le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, a pris part, jeudi, à la réunion ministérielle du Groupe restreint de la coalition anti-Daech, co-présidée par le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo et le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio.Intervenant lors de cette réunion, qui a connu la participation de 30 pays, le ministre marocain a attiré l’attention sur le fait que Daech cherche à tirer profit de la situation créée par la pandémie de Coronavirus, pour tenter d’orchestrer son retour, en intensifiant des actes de violences observés dans plusieurs régions du monde, y compris au Sahel et en Afrique de l’Ouest, lit-on sur le site officiel du ministère des Affaires étrangères.

Dans ce sens, le ministre a appelé à redoubler d’efforts pour assurer la défaite globale et durable de ce groupe terroriste, en le privant à la fois du temps, de l’espace et des ressources nécessaires au soutien de ses actions violentes.

Il a particulièrement souligné l’importance d’endiguer la menace terroriste en l’Afrique, relevant, à cet égard, que les efforts collectifs de la coalition ont permis d’anéantir l’ambition territoriale de Daech au Moyen Orient.

Tout en partageant avec les membres de la coalition l’évaluation que le Maroc fait de la situation sur le continent africain au cours des derniers mois, le responsable gouvernemental a indiqué, notamment, que les combattants terroristes affiliés à Daech en Afrique utilisent des armes sophistiquées – dont des drones, et nourrissent l’ambition de contrôler des communautés locales, tout en s’employant à attirer des combattants d’autres branches terroristes.

Il a précisé, également, que les combattants terroristes affiliés à Daech en Afrique étaient estimés à environ 6.000 combattants et que le continent connaissait, aujourd’hui, une forte augmentation des attentats en Afrique centrale et au Sahel.

En renouvelant le plaidoyer du Maroc pour une plus grande attention sur l’évolution de la dynamique terroriste en Afrique, Bourita a appelé à mobiliser davantage de soutien aux efforts des Etats africains et à leurs mécanismes sous-régionaux de lutte contre le terrorisme.

À cet égard, le ministre a rappelé les conclusions issues des concertations tenues lors de la session régionale sur la menace de Daech en Afrique, tenue à Skhirat, au Maroc, en juin 2018.

La réunion ministérielle du Groupe restreint de la coalition anti-Daech a été sanctionnée par l’adoption d’une Déclaration ministérielle réaffirmant, notamment, l’engagement des membres à coopérer dans tous les domaines d’action de la Coalition, afin d’assurer une défaite globale et durable de Daech.

Le véhicule d’une ONG intercepté par la police à Abidjan avec une grande quantité de cannabis

Le véhicule d’une ONG a été intercepté mercredi par la douane et la police ivoirienne à Anani (Port-Boüet) dans le sud d’Abidjan avec une grande quantité de cannabis, a appris APA de source sécuritaire.« Dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, sous prétexte de transporter des médicaments aux populations vulnérables, une ONG fait du trafic de drogues. Les agents des douanes en collaboration avec les services de police ont intercepté ce véhicule avec une grande quantité de cannabis ce mercredi à Anani dans la commune de Port-Boüet», a annoncé la police ivoirienne dans une note d’information. 

Dans la foulée, l’institution policière ivoirienne a invité les responsables des ONG et autres acteurs humanitaires à la vigilance assurant que « tous ceux qui s’adonneront à cette pratique illicite seront interpellés ».

Cour pénale spéciale de Centrafrique: Amnesty plaide pour plus «d’efforts»

L’ONG des droits humains Amnesty International a appelé à « redoubler d’efforts » pour rendre pleinement opérationnelle la Cour pénale spéciale de la République centrafricaine, qui célèbre cette année son cinquième anniversaire.« Il faut faire davantage pour la rendre pleinement opérationnelle et faire en sorte que les victimes des crimes de haine qui ont été perpétrés puissent bientôt assister aux premiers procès », a déclaré Tity Agbahey, chargée de campagne pour l’Afrique centrale à Amnesty International, dans un communiqué parvenu ce jeudi 3 juin à APA.

Le renforcement matériel de cette juridiction « suppose notamment une aide financière accrue et durable de la part des partenaires internationaux et une meilleure coordination avec les tribunaux pénaux nationaux et la Cour pénale internationale », ajoute-t-elle.

En RCA, les civils « paient un lourd tribut » lors des atrocités commises par des groupes armés et par toutes les parties au conflit. La création de la Cour pénale spéciale, considérée comme un « symbole d’espoir » par de nombreuses victimes, était un « grand pas en avant », explique Mme Agbahey.

Créée par une loi le 3 juin 2015, cette cour est un tribunal « hybride » qui a compétence pour juger les graves violations des droits humains et du droit international humanitaire commises depuis 2003.

Sa session d’inauguration s’est tenue en octobre 2018. Selon les dernières informations publiquement disponibles, on recense actuellement huit affaires pour lesquelles les investigations sont closes, huit affaires en cours d’enquête et une quinzaine d’affaires faisant l’objet d’une enquête préliminaire, souligne le communiqué.

Au lendemain des homicides commis dans la ville de Ndélé, dans le nord-est du pays, en avril 2020, la Cour pénale spéciale a annoncé le 8 mai son intention d’enquêter sur cette affaire. Neuf personnes ont été arrêtées en lien avec ces événements. Neuf autres, membres du groupe armé de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), ont été arrêtées le 19 mai dans le cadre des affrontements qui se sont déroulés à Bambouti, Obo et Zémio, dans le sud-est du pays.

« La série d’arrestations de personnes récemment transférées devant la Cour pénale spéciale contribue à lutter contre l’impunité en République centrafricaine. Ces personnes doivent comparaître rapidement devant des juges, être informées des motifs de leur détention et être assistées par des avocats », a dit la chargée de campagne pour l’Afrique centrale à Amnesty International.

L’histoire de la République centrafricaine est marquée par les coups d’État, les conflits armés et les violences ciblant la population civile. Le conflit actuel a éclaté en mars 2013, lorsqu’une coalition armée à majorité musulmane, appelée la Séléka, a violemment renversé le gouvernement.

Mi-2013, des milices animistes et chrétiennes appelées les anti-balaka ont pris les armes pour résister à la Séléka et se sont livrées à des attaques de grande ampleur contre les communautés musulmanes dans l’ouest du pays. Les deux camps ont commis des crimes relevant du droit international, souligne Amnesty, rappelant que la situation fait également l’objet d’investigations menées par la Cour pénale internationale depuis septembre 2014.

Un accord de paix a été signé le 6 février 2019 entre le gouvernement de la République centrafricaine et 14 groupes armés. Cependant, les graves exactions commises contre la population civile se poursuivent, notamment les homicides illégaux et les violences sexuelles. Environ 80 % du territoire est toujours contrôlé par des groupes armés, selon l’ONG.

Côte d’Ivoire : 125 morts enregistrés par les pompiers en mai 2020

Le mois de mai 2020 s’est achevé en Côte d’Ivoire avec 3310 interventions du Groupement des sapeurs pompiers militaire (GSPM) qui a pris en charge 2877 victimes et enregistré 125 morts contre 105 en mars dernier, a appris APA mardi de source sécuritaire.« Le mois de mai s’achève avec 3310 interventions au total, soit une moyenne de 107 interventions par jour. 2877 victimes ont été prises en charge et 125 décès ont été enregistrés. Les principales causes des interventions restent les accidents de la circulation qui constituent à eux seuls 39,18% des sorties, suivis des transports de malades avec 17,16%, des femmes en travail avec 12,6% et des feux avec 6,5%», rapporte le GSPM dans une note d’information. 

Selon les pompiers, 64,89% des victimes prises en charge pendant ce mois de mai sont dues à des accidents de la circulation. Dans la capitale économique ivoirienne, précise la note, les communes de Yopougon, Cocody, Abobo et Adjamé enregistrent les plus grands nombres d’interventions. 

En mars dernier, rappelle-t-on, les  »soldats du feu » avaient enregistré  2468 interventions dans le pays avec 2824 victimes prises en charge et 105 décès. En 2019, les accidents de la circulation ont fait 24. 907 victimes dont 537 morts en Côte d’Ivoire.

Maroc : Baisse de plus de 64% des accidents de la circulation en avril dernier

Les accidents de circulation ont causé en avril dernier la mort de 85 personnes, soit une baisse considérable de 64,7% par rapport à la même période de l’année dernière, selon un bilan provisoire établi par le ministère de l’équipement, du transport et de la logistique.Le bilan statistique provisoire des accidents et victimes des accidents de la route survenus au cours du mois d’avril 2020 fait ressortir une diminution généralisée des principaux indicateurs de l’accidentologie.

En effet, les données du mois d’avril dernier montrent que les accidents corporels ont atteint 2.165, soit un recul de 72,33%, tandis que le nombre des blessés graves a enregistré 171 (-71,64%). Le nombre des blessés légers a, quant à lui, accusé une baisse de 75,84%, soit 2.624 blessés.

Les premières victimes des accidents de la route sont les usagers vulnérables à savoir les piétons et les usagers des deux et trois roues qui restent la catégorie la plus touchée, enregistrant plus de 81% des tués, suivie par les usagers des voitures de tourisme qui représentent 12% de l’ensemble des tués.

Les autres catégories d’usagers, dont les effectifs sont moins importants, ont enregistré également des baisses variant entre -28,57% pour les usagers des poids lourds et -100% pour les usagers des taxis, des autocars et des charrettes.

Par ailleurs, le bilan provisoire au titre des quatre premiers mois de l’année 2020, en comparaison avec les quatre premiers mois de l’année 2019, affiche une diminution de 22,48% des accidents corporels (25.113 accidents), 674 accidents mortels, soit une baisse de 26,74%, 738 tués (-30,18%), 1.787 blessés graves (-31,95%) et 32.825 blessés légers (-24,17%).

Cette baisse des indicateurs de la sécurité routière en avril 2020 est due à la mise en place des mesures de confinement sanitaire au Maroc lié au Covid-19, toujours en cours, à partir du 20 mars 2020, avec une réduction de la mobilité des personnes au strict minimum, ce qui a entraîné une forte diminution des risques routiers.

En effet, la comparaison du bilan provisoire de la période allant du 20 mars à 30 avril 2020, avec les données provisoires de la même période de 2019, dénote des baisses spectaculaires, soit une diminution de 73,98% du nombre des accidents corporels (2.858 accidents au lieu de 10.982), un recul de 67,87% des nombres des tués , une diminution de 75,06% des nombres des blessés graves et une baisse de 77,01% des nombres des blessés légers.

Burkina Faso: au moins 25 civils tués dans une attaque terroriste d’un marché de bétail

Au moins 25 civils ont été tués dans une attaque terroriste du marché de bétail de Kompiembiga à 15 km de Pama dans la région de l’Est du pays.L’attaque qui a eu lieu samedi vers 13h (heure locale et Gmt) a été perpétrée par des hommes armés qui ont fait irruption dans le marché et ouvert le feu sur ceux qui s’y trouvaient, rapporte Radio France internationale (RFI) sur son site internet.

Ce sont des groupes armés terroristes qui ont attaqué le marché, ajoute RFI qui cite le colonel Saidou Sanou, gouverneur de la région.

 Vendredi soir, ce sont au moins 15 civils qui avaient été tué dans une attaque perpétrée également par des groupes armés terroristes, au nord du Burkina Faso, la zone la plus touchée du pays par des actes terroristes.

Au Burkina Faso, les attaques terroristes ont déjà fait plus de 900 morts et 860 000 déplacés au cours de ces cinq dernières années.

Au moins 15 civils tués dans une attaque terroriste au Burkina Faso

Le gouvernement burkinabè a annoncé, samedi, qu’au moins quinze civils ont été tués, vendredi soir, dans une attaque perpétrée par des groupes armés terroristes, au nord du Burkina Faso, la zone la plus touchée du pays par des actes terroristes.« Le 29 mai, un convoi de commerçants, venant de Titao pour Sollé, a été attaqué par des groupes armés terroristes entre les localités de Dougouma et Ingané » indique un communiqué du ministre de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, cité par la télévision française France 24.

« Le bilan provisoire fait état de 15 morts, de blessés et de personnes portées disparues, et d’importantes pertes matérielles », ajoute M. Dandjinou, par ailleurs porte-parole du gouvernement.

Des renforts militaires ont été déployés sur le terrain avec des ratissages après cette attaque dont les victimes sont pour la plus part des commerçants.

Au Burkina Faso, les attaques terroristes ont déjà fait plus de 900 morts et 860 000 déplacés au cours de ces cinq dernières années.

Covid-19: prorogation de l’isolement d’Abidjan et de fermeture des bars jusqu’au 14 juin prochain

Le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire a prorogé à l’issue d’une réunion, jusqu’au 14 juin prochain plusieurs mesures de restrictions liées à la Covid-19 dans le pays dont le maintien de l’isolement du Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) et le maintien de la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle, a appris APA jeudi de source officielle.Selon le communiqué final de  cette réunion du CNS qui a été présidée par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, l’état d’urgence et la fermeture des frontières ivoiriennes ( terrestres, maritimes et aériennes) ont également été maintenus jusqu’au 14 juin prochain. 

Cette rencontre du CNS a ainsi  examiné la situation sécuritaire nationale en Côte d’Ivoire et a fait le point de la mise en oeuvre des diligences du plan de riposte et de soutien économique contre la Covid-19. 

Pour casser la chaîne de propagation du Coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire, les autorités ont interdit depuis mars dernier toute entrée ou sortie du Grand Abidjan isolant ainsi la capitale économique ivoirienne du reste du monde. Depuis la même période, les  bars, boîtes de nuit, cinémas et  autres lieux de spectacle sont aussi fermés. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2556 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1302 guéris et 31 décès.

Le PNUD et le Japon renforcent la mobilité de la police ivoirienne pour lutter contre la Covid-19

Le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et l’Agence Japonaise de coopération internationale (JICA) ont offert mercredi à Abidjan, 80 motos ainsi que des produits d’hygiène, des gants et des masques de protection à la police nationale ivoirienne pour renforcer sa mobilité dans la lutte contre la Covid-19 et contre les violences basées sur la Genre (VBG) dans le pays.La cérémonie de remise de ce don s’est déroulée à l’école nationale de police à Cocody  (Est d’Abidjan) en présence du général Vagondo Diomandé, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile.

 « A travers le monde, l’état d’urgence sanitaire et les mesures de confinement ont occasionné une recrudescence des VBG. En Côte d’Ivoire, le phénomène des VBG connaît une recrudescence particulière dans le contexte actuel du Covid-19», a fait remarquer dans une adresse à cette occasion, Carol Flore-Smereczniak, la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire.

Selon elle, pour que la police ivoirienne marque sa présence auprès des victimes des VBG dans le contexte de la Covid-19, « cela lui exigerait d’être plus mobile ».

Par ailleurs, elle a expliqué que ce don d’une valeur  totale de 52 250 000 francs CFA, devraient permettre aussi bien de répondre aux défis d’interventions pour les violences basées sur le Genre, la pédo-criminalité, mais aussi de coordonner plus efficacement les opérations de sécurisation des élections à venir. 

Cet appui à l’institution policière ivoirienne est le fruit d’un don de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale, dans le cadre du Projet d’appui au renforcement des capacités de la police nationale, mis en œuvre par le PNUD.  

Maroc : 119 tonnes de résine de cannabis saisies en 2019 (Douane)

Un total de 119 tonnes de résine de cannabis a été saisi par la douane marocaine en 2019, selon le rapport d’activité de l’Administration des Douanes et impôts indirects (ADII) au titre de l’exercice 2019.En 2019, la douane a également saisi 13,5 millions d’unités de cigarettes, 63 grammes de drogues dures et 680.000 comprimés psychotropes (extasies, amphétamines, rivotril, etc), a précisé le rapport.

Les résultats de la 6ème étude de prévalence des cigarettes de contrebande au titre de l’année 2019 révèlent un taux de pénétration des cigarettes de contrebande sur le marché national de 5,23% contre 3,73% en 2018, 5,64% en 2017 et 7,46% en 2016.

Cette hausse de 1,5 point entre 2018 et 2019 a été induite par les récentes augmentations des prix des paquets de cigarettes vendus de manière formelle au niveau national. Ce taux de 5,23% reste néanmoins très bas comparativement à ce qui est enregistré dans plusieurs pays.

La Lutte contre la contrebande: s’est soldée, en 2019, par la saisie de diverses marchandises dont la valeur s’élève à 585 millions de dirhams (1 euro = 10,7 DH)) et ce, hors stupéfiants et moyens de transport.

En outre, les diverses perquisitions et interventions de la Brigade nationale des Douanes au niveau des dépôts et des axes routiers ont permis la saisie de marchandises de contrebande, constituées principalement de tissus, d’effets vestimentaires et de friperie, pour une valeur totale estimée à 100 millions DH.

Au registre de la lutte contre le trafic de devises et le blanchiment d’argent, l’année 2019 a connu l’enregistrement de 10.056 déclarations de devises auprès des différents bureaux frontaliers contre 8.040 déclarations en 2018, pour un montant global en devises équivalent à 1,6 milliard de dirhams.

En matière d’infractions de change, les saisies en devises opérées à travers les différents points frontaliers ont atteint 129,9 millions DH contre 92,6 millions DH en 2018.

Pour ce qui est de la lutte contre la contrefaçon, la douane a intercepté environ 700.000 articles contrefaits. L’Administration de la douane a également reçu et traité des demandes de suspension de mise en libre circulation de marchandises soupçonnées être contrefaites. 689 demandes ont été déposées auprès de l’ADII en 2019 contre 619 en 2018.

En matière de lutte contre la prolifération des sacs en plastique, les services de la douane ont saisi, en 2019, 95,66 tonnes de sacs plastiques de contrebande, soit une hausse de plus de 150% par rapport à 2018 (37,2 tonnes).

Égypte: 21 terroristes présumés tués par les forces de sécurité

Par Mohamed Fayed – Vingt-et-un terroristes présumés ont été tués lors d’affrontements avec les forces de sécurité dans le Sinaï, péninsule du nord-est de l’Égypte, a annoncé samedi le ministère de l’Intérieur.La police a mené des raids contre deux endroits où se cachaient des « éléments terroristes » dans la province du Nord-Sinaï, ce qui a entraîné des échanges de tirs lors desquels deux officiers de police ont également été blessés, a indiqué un communiqué du, ajoutant que des armes automatiques et des ceintures d’explosifs ont été saisies.

D’après le ministère, ces éléments planifiaient des attaques lors de l’Aïd al-Fitr, qui débute dimanche en Égypte.

Les forces de sécurité égyptiennes s’efforcent depuis des années de contenir l’insurrection dans le nord du Sinaï, à laquelle prend part un groupe local affilié au groupe terroriste autoproclamé « État Islamique ».

Burkina Faso: 47 terroristes, 2 gendarmes tués et 3 soldats blessés dans l’Ouest du pays

L’armée burkinabè a abattu 47 terroristes lors d’un assaut lancé le 19 mai 2020 contre deux bases terroristes à Waribéré, une localité à une quarantaine de Km de Barani, dans l’Ouest du pays, où elle a enregistré deux gendarmes tués dans ses rangs et trois autres blessés.« Cette attaque surprise a causé d’énormes pertes côté ennemi avec notamment 47 terroristes abattus et d’importantes quantités de matériels détruits ou saisis. Côté ami, deux gendarmes ont malheureusement perdu la vie et trois autres blessés », indique un communiqué de l’armée burkinabè. 

L’assaut a été lancé le 19 mai 2020 contre deux bases terroristes dans la localité de Waribéré, à une quarantaine de Km de Barani, suite à une opération antiterroriste menée depuis quelques jours dans la Kossi par les Groupes d’actions rapide, surveillance et intervention (GARSI, armée), souligne le texte.

Le Burkina Faso est confronté depuis quelques années à des attaques terroristes qui ont parfois causé la mort de civils. L’Etat-major des armées qui compte neutraliser ces forces ennemis, assure poursuivre les actions offensives contre les groupes armés terroristes. 

La localité de Waribéré, située à une quarantaine de kilomètres de Barani, fait partie de la Boucle du Mouhoun, une région dans l’Ouest du pays, qui a essuyé ces trois dernières années des actes terroristes perpétrées par des groupes djihadistes.  

Maroc : Plus de 4.900 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation détruites durant les 4 premiers mois de 2020

Un total de 4.935 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation ont été détruites ou refoulées durant les 4 premiers mois de l’année en cours, a indiqué jeudi l’Office marocain de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) dans un communiqué sur le bilan de ses activités.

 La destruction ou le refoulement de ces produits impropres à la consommation sont notamment dus à leur origine inconnue, au non-respect des conditions de conservation et de stockage, à l’expiration de la péremption ou au non-respect de l’étiquetage, ajoute la même source.

Les services de l’ONSSA ont procédé, durant cette même période, à 24.048 opérations de contrôle des produits alimentaires ayant concerné un total de plus de 8 millions de tonnes de produits alimentaires, fait savoir le communiqué, notant qu’au niveau de l’importation, plus de 5,6 millions de tonnes de produits alimentaires ont été contrôlées, dont 3.199 tonnes de produits non conformes ont été refoulées.

En ce qui concerne les plants importés, plus de 21,2 millions de plants ont été contrôlés, dont les plants des fruits rouges, les plants fruitiers et les plants d’ornement, poursuit l’Office.

Aussi, à l’importation, les services vétérinaires de l’ONSSA contrôlé tous les animaux importés, dont 19.117 têtes de bovins et plus de 3,2 millions de poussins et de dindonneaux d’un jour.

De même, plus de 1,1 million de tonnes de produits destinés à l’alimentation animale ont été contrôlés, selon le communiqué, qui relève qu’à l’exportation, plus de 1,7 million de tonnes de produits alimentaires ont été contrôlés et ont abouti à la délivrance de 77.156 certificats sanitaires et phytosanitaires.

Par ailleurs, et dans le cadre des campagnes préventives visant la préservation du patrimoine animal national des maladies, les services vétérinaires de l’ONSSA ont vacciné plus de 2,3 millions de bovins et près de 4,5 millions d’ovins et de caprins contre la fièvre aphteuse, ainsi qu’à la vaccination de plus de 19,8 millions d’ovins et caprins contre la clavelée et la peste des petits ruminants.

De même, un million de bovins et plus de 4.900 camelins ont été identifiés durant la même période. Aussi, plus de 2,8 millions de poules pondeuses ont été vaccinées contre la typhose aviaire durant la même période. Grâce à ces actions, l’état sanitaire du cheptel national est satisfaisant.

Le ministre ivoirien de la Justice annonce une enquête après des échauffourées à la prison d’Abidjan

Le ministre ivoirien de la Justice et des droits de l’Homme, Sansan Kambilé, a annoncé mercredi une enquête à la suite d’échauffourées entre des gardes pénitentiaires à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), la plus grande prison du pays.« Ce mercredi 20 mai 2020, des échauffourées ont éclaté entre des agents pénitentiaires en service à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan », indique un communiqué du ministère de la Justice et des droits de l’Homme.

Informé de ces faits, le garde des sceaux, le ministre de la Justice et des droits de l’Homme s’est immédiatement rendu sur les lieux, souligne le communiqué qui relève qu’à la suite des échanges qu’il a eus avec lesdits agents, il a demandé qu’une enquête soit ouverte.

Cette enquête devrait permettre de situer les responsabilités dans la survenue de ces événements malheureux, selon le ministre de la Justice qui précise qu’ « il n’y a eu ni mutinerie ni évasion à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ».

Sur les réseaux sociaux, des internautes évoquaient mercredi une « révolte » à la MACA suscitée par un agent pénitentiaire, Kassoum Coulibaly alias « La Machine », qui impose sa loi dans cette prison même à ses supérieurs hiérarchiques.  Il a essuyé la colère des détenus alors qu’il avait orchestré un soulèvement. 

Selon le ministère de la Justice et des droits de l’Homme « le calme est revenu au sein de l’établissement pénitentiaire ». Cet épisode intervient après le règne d’un certain « Yacou Le Chinois» qui imposait son dictat aux détenus au sein de la MACA.

L’armée nigériane neutralise 20 terroristes à Borno

Les troupes de l’armée nigériane ont tué 20 terroristes du groupe Boko Haram et de l’État islamique dans le nord de l’État de Borno.Le coordonnateur des opérations médiatiques de l’armée, le Major-général John Enenche, a déclaré lundi que les troupes du 130e Bataillon, avec le soutien du Super Camp de l’Armée de terre de Baga, ont réalisé le succès d’une opération offensive d’interception décisive dimanche.

Il a révélé que les terroristes, qui étaient armés de mortiers, de lance-roquettes et d’armes légères, se dirigeaient vers les villages entourant Baga lorsque les troupes ont attaqué leur convoi avec une puissance de feu écrasante.

Selon le général Enenche, les troupes ont saisi six fusils AK 47, 520 cartouches de munitions spéciales de 7,62 mm et cinq grenades à main.

Il a révélé que neuf soldats, qui ont été blessés pendant l’opération, ont été évacués vers l’hôpital du secteur 3 pour y être soignés et qu’aucune perte humaine n’a été enregistrée du côté des troupes nigérianes.

Le chef d’état-major de l’armée nigériane, le lieutenant-général Tukur Buratai, a félicité les courageux soldats pour leur professionnalisme et leur a demandé de rester déterminés à chasser les criminels du nord-est du Nigeria.