Les prix des véhicules neufs et d’occasion vont beaucoup baisser  en 2020

Selon des dispositions prises dans la loi de finances exercice 2020,  les droits de douanes sur les véhicules neufs et d’occasion vont baisser de 53 à 5,3%. Logiquement, les prix des voitures devront également  baisser considérablement .

La loi de finances 2020 adoptée le 20 décembre 2019 par l’Assemblée nationale prévoit des dispositions devant permettre une réduction considérable des prix de vente des véhicules neufs et d’occasions sur toute l’étendue du territoire national.

Pour ce qui concerne les véhicules électriques et hybrides, aucun droits ou taxe ne leur seront plus attribués.

L’abattement sur la valeur en douane des véhicules neufs (essence et diesel) devrait passer à 90%, selon cette loi qui a été votée à l’unanimité par les députés.

Une stratégie d’inclusion financière mise en place au Togo

Les autorités togolaises veulent donner accès à la majorité des populations aux services financiers. Plusieurs projets et programmes  ont déjà été mises en œuvre  dans ce sens, mais le secrétariat d’Etat en charge de l’Inclusion financière vient d’adopter fin semaine dernière une stratégie nationale d’inclusion financière (Snif).

Cette stratégie a pour objectif de permettre aux Togolais de bénéficier des produits financiers. La Snif a été élaborée sur la base des résultats complets du diagnostic  de l’inclusion financière, selon le processus « Making Access to Financial services Possible – MAP » (Rendre possible l’accès aux services financiers). Un processus qui a inclus les conclusions de l’étude FinScope 2016 (rapport qui s’appuie sur la recherche et les sondages au niveau national ainsi que sur la recherche qualitative menés dans le pays), les conclusions de l’étude sur l’offre et la réglementation, ainsi que la feuille de route de l’inclusion financière du Togo qui a défini les priorités nationales relatives à l’amélioration de l’inclusion financière.

La Snif a également intégré les orientations du Plan national de développement (PND 2018-2022) notamment en son axe 3 qui vise à « Consolider le développement social et renforcer les mécanismes d’inclusion ». La Stratégie a également pris en compte les orientations de la Stratégie régionale d’inclusion financière (SRIF) de la Bceao dont les visions et objectifs consacrent un accès permanent aux services financiers et une utilisation effective, par les populations de l’Uemoa, d’une gamme diversifiée de produits et services financiers adaptés et à coûts abordables.

Présidentielle 2020 : Les listes électorales seront affichées demain vendredi

Les électeurs peuvent à partir  de demain vendredi, consulter les listes électorales dans les centres de recensement et de vote (CRV).

Selon un communiqué publié par la Commission électorale nationale indépendante(Ceni) les électeurs peuvent aller vérifier leurs noms sur les listes électorales qui seront affichées à partir de demain.

Ces listes provisoires pour le moment, permettront aux populations de constater leur inscription effective  et entamer (si possible) la procédure de réclamation auprès des Commissions électorales locales indépendantes (Celi) de leur localité.

« Le président de la Ceni compte sur la mobilisation effective des électrices et des électeurs, le sens de responsabilité des partis politiques et le civisme des populations  pour le succès de cette opération, gage de la qualité du fichier électoral devant servir pour l’élection présidentielle de 2020 », lit-on dans le communiqué signé par le président de la Ceni, Tchambakou Ayassor.

L’Assemblé nationale togolaise adopte la loi de finances gestion 2020

En session ordinaire jusqu’à très tard dans la nuit  d’hier mercredi, les députés togolais ont adopté la loi de finances gestion 2020 et  la seconde loi de finances rectificative, gestion 2019.

La loi de finances, gestion 2020 s’équilibre en ressources et en charges à 1.466,2 milliards de FCFA. Elle  a été votée après la validation du second collectif  2019 d’un montant de  1.430,1 milliards de francs CFA. Les recettes fiscales connaissent une hausse de 1,3% en passant de 669,5 milliards de FCFA en 2019 à 678,4 milliards de FCFA en 2020 et les recettes non fiscales progressent de 8,0%, pour s’établir à 75,0 milliards de FCFA contre 69,4 milliards de FCFA en 2019.

Les recettes budgétaires enregistrent une augmentation de 27,8 milliards de FCFA pour atteindre 892,0 milliards de FCFA contre 864,2 milliards de FCFA prévus dans le budget 2019. Les dépenses budgétaires, pour leur part, enregistrent une hausse de 23,3 milliards de FCFA pour ressortir à 959,1 milliards de FCFA comparativement au montant de 935,8 milliards de FCFA prévu en 2019.

La session d’hier a également permis d’adopter la seconde loi de finances rectificative, gestion 2019. Selon le ministre de l’Economie et des finances, Sani Yaya,  qui a participé aux travaux, cette loi de finances rectificative « constate simplement l’encaissement des ressources d’environ 48,3 milliards CFA à l’issue de la cession des actions détenues par l’Etat dans le Groupe TOGOCOM ».

Des recettes fiscales en hausse de 22,4%, sur les neufs premiers mois de 2019

Sur les neufs premiers mois de 2019, le Togo enregistre une augmentation des recettes fiscales de 22,4%, selon les données communiquées par Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).

C’est la deuxième plus importante augmentation des recettes fiscales dans l’espace communautaire, sur la période sous revue, derrière le Mali (+35,9%), et aux coudes à coude avec le Sénégal (également +22,4%). Le Banque centrale note à cet effet les « performances des régies financières en matière de collecte de ressources fiscales», en lien notamment avec « les projets de modernisation de l’Administration et de renforcement de la gestion des finances publiques en cours dans les pays membres. »

Notons que, sur la même période, les recettes non fiscales quant à elles, s’établissent au Togo à 46,64 milliards FCFA, en hausse de 4,18%.

Plus globalement, dans l’espace communautaire, les recettes budgétaires sont ressorties 11 348,2 milliards FCFA au cours des trois premiers trimestres de l’année 2019, en hausse de 1 757,7 milliards FCFA (+18,3%), par rapport à la même période de l’année précédente.

Avec Togofirst.com

Le FMI encense le Togo pour les réformes mises en œuvre

A l’issue de sa 6è et dernière mission dans le cadre de la revue du programme du gouvernement togolais appuyé par le Fonds monétaire international (FMI), une équipe du Fonds en mission depuis quelques jours à Lomé a présenté les conclusions de ses travaux hier lundi à Lomé.

Après avoir échanger avec plusieurs acteurs politiques et économiques et avoir pris le pouls de l’économie togolaise, la mission du FMI conduite par Ivohasina Fizara Razafimahefa a noté de bonnes perspectives pour le pays.

Selon M. Razafimahefa  et son équipe, la reprise économique togolaise se raffermit. Le taux de croissance qui est de 5,3% cette année (2019) pourrait aller à 5,5 % en 2020.

L’équipe note également que les autorités togolaises ont réalisé une réduction significative du déficit budgétaire et de la dette publique ainsi que des réformes structurelles importantes. Les réformes dans le secteur financier progressent et les discussions continuent.

«Les autorités togolaises ont mis en œuvre de réformes structurelles vigoureuses. Plusieurs mesures liées à ladministration des recettes ont été mises en œuvre, notamment la création et lharmonisation des numéros d’identification fiscale, l’instauration de télé-procédures dans le but de réduire les coûts de mise en conformi, les retenues à la source et les cautionnements provisoires pour garantir le recouvrement des recettes, les contrôles internes pour lutter contre la corruption et la réduction des exonérations fiscales. Des mesures importantes sont en train dêtre prises pour promouvoir le consentement volontaire au paiement de l’impôt», a noté M. Fizara Razafimahefa.

Louise Mushikiwabo, la SG de l’OIF en visite au Togo

La secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo est arrivée hier lundi à Lomé pour une visite de 72h.

Plusieurs activités sont inscrites dans l’agenda de la Rwandaise. D’abord, elle a été reçue par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Selon le programme de sa visite, elle participera à la première conférence régionale sur l’intelligence artificielle qui sera couplée de la pose de la première pierre de l’Agence francophone pour l’intelligence artificielle.

Elle devrait aussi visiter le Palais de Lomé, l’ancien Palais des gouverneurs réhabilité.

« Je suis très heureuse d’être au Togo. C’est Lomé qui abrite le Bureau régional pour la Francophonie, le plus ancien dans le monde entier. Le Togo est un pays avec lequel la Francophonie a beaucoup d’activités notamment dans le domaine de l’éducation, de la formation, de la politique et bientôt dans le domaine numérique. Il fallait donc que je vienne au Togo dans ma première année en tant que secrétaire générale de l’OIF pour marquer l’importance de ce pays », a-t-elle déclaré.

Recomposition de la Cour Constitutionnelle : A défaut du sénat, Mme Adjamagbo-Johnson appelle à un dialogue

La semaine dernière, le gouvernement togolais a annoncé la recomposition de la Cour Constitutionnelle, conformément aux dispositions de la nouvelle loi fondamentale. Dans le camp de l’opposition, même si la décision du gouvernement a été saluée, l’on estime que cette recomposition devrait être faite dans les règles de l’art, c’est-à-dire de façon consensuelle.

jointe au téléphone hier lundi par nos confrères de la radio Victoire Fm, la Coordinatrice de la C14, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson a réagi par rapport à cette décision du gouvernement relative à la recomposition de la Cour Constitutionnelle.

Selon elle, étant donné qu’il n’existe pas de Sénat pour élire certains des membres de cette Cour, le mieux pour le pouvoir de Lomé serait de s’asseoir avec l’ensemble des leaders de l’opposition pour prendre des mesures consensuelles dans ce sens.

« Nous avons formulé un certain nombre de mesures à prendre en compte avant l’élection présidentielle de 2020. Et effectivement dans nos revendications, il y avait la recomposition de la Cour Constitutionnelle. Nous avons demandé également que la classe politique s’asseye avec le chef de l’Etat pour discuter de ces mesures. Mais nous constatons de manière unilatérale que le gouvernement décide de cette recomposition de la Cour Constitutionnelle. La question est de savoir si cette recomposition sera faite conformément aux dispositions de la nouvelle constitution », a indiqué Mme Adjamagbo-Johnson.

Et de poursuivre : « Vous savez, il y a un certain nombre de membres de la Cour Constitutionnelle qui vont être désignés par le Sénat. Mais vous savez que le Sénat n’existe pas encore. Donc politiquement, on pourrait trouver une solution. Si on veut bien faire les choses, il faut qu’on s’assoie et qu’ensemble on décide de ce qu’il faut faire pour que l’élection puisse être organisée dans un climat de transparence et de paix ».

Même si la Secrétaire Générale de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) doute de la « volonté politique » du gouvernement togolais, elle l’invite toutefois au bon sens, en organisant la prochaine présidentielle de façon libre et transparente.

Candidature unique et Fonds Mgr Kpodzro : ce qu’en pense Adjamagbo

Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson était le dimanche dernier sur la radio Pyramide FM dans l’émission « 12-13 ». Avec Pierrot Attiogbé, la coordinatrice de la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise s’est prononcé sur plusieurs sujets dont la candidature unique de l’opposition à l’élection présidentielle de 2020 et l’initiative de collecte de fonds lancée par Mgr Philippe Kpodzro.

 

Au cours de cette émission, la présidente de la CDPA a exhorté toutes les forces démocratiques et la population à soutenir l’initiative de Mgr Kpodzro. « Le temps joue contre nous. Chacun doit faire sa part. Nous devons faire confiance au prélat. L’opposition togolaise a besoin de moyens pour réaliser ses objectifs en 2020 », a-t-déclaré.

« Pour faciliter la discussion et créer des conditions pour que la candidature unique de l’opposition se réalise, la C14 avait pensé qu’il faut nécessairement l’implication d’autres acteurs. C’est pour ça que nous avons accepté le principe de travailler avec Mgr Kpodzro et la société civile. Nous avons imaginé que l’intervention de tous ces acteurs devrait être efficace en termes de capacité à rassembler les acteurs qui à un moment donné, étaient ensemble dans la C14 avant de se séparer. Ça fait partie des questions dont nous avion discuté avec le prélat et aujourd’hui, je peux dire que c’est principalement Mgr Kpodzro qui s’efforce de prendre des contacts formels avec tous les leaders de l’opposition et je pense qu’on aborde une étape importante qui nous conduira vers la candidature unique de l’opposition », a déclaré, Brigitte Adjamagbo-Johnson à propos de la possibilité d’une candidature unique pour la présidentielle de 2020.

Energie électrique : Le Togo et le Bénin doivent 7 millions de dollars au Nigéria

Selon le président du West African Power Pool (WAAP), M. Usman Mohammed, le Togo et le Bénin doivent actuellement 7 millions de dollars au Nigéria, pour la fourniture du courant électrique.

Le premier responsable de l’entreprise de fourniture de courant électrique menace de couper le courant au Togo et tous les autres pays qui doivent de l’argent à la WAAP si ces derniers de régularisent pas leur situation.

«Le gouvernement fournit de l’électricité aux clients internationaux sous contrat et ceux qui sont en défaut de paiement seront déconnectés…Le Togo et le Bénin nous doivent 7 millions de dollars. Le Niger doit moins de 2 millions de dollars. Bref, nous ne les quittons pas. Nous les déconnectons comme nous déconnectons les clients ici au Nigeria… Nous ne pouvons pas simplement permettre aux gens de consommer de l’électricité et de nous laisser ainsi», a déclaré M. Mohammed à l’occasion d’une récente sortie.