Togo: l’école nationale de police se mue en école supérieure des forces de sécurité (ESFOS)

 L’institution est officiellement devenue jeudi 10 novembre, l’Ecole supérieure des forces de sécurité (ESFOS).

 

Selon le site Togo officiel, l’enseigne et la place d’armes de la nouvelle école ont été dévoilées par le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Gal Yark Damehame, lors d’une cérémonie à Davié (30 km au nord de Lomé).  la nouvelle école supérieure de police comprend des principales missions parmi lesquelles, “participer activement à la formation de haut niveau des personnels des services de sécurité, et assurer les formations initiale et continue des cadres supérieurs de la Police Nationale”.

D’ailleurs, une première promotion, parrainée par le Préfet maritime Neyo Takougnadi et composée de 58 fonctionnaires (dont 09 femmes), est d’ores et déjà opérationnelle et sera déployée prochainement. Toujours jeudi, ces officiers ont reçu leurs épaulettes de sous-lieutenants, après une formation de plusieurs mois.

Le devoir vous appelle au service de notre cher pays, dans un contexte sous régional marqué par la persistance d’un environnement de crise, et où le conflit caractérisé par une insécurité grandissante multiforme et complexe, s’étend au-delà des pays du Sahel pour toucher aujourd’hui les pays du Golfe de Guinée“, a déclaré à leur endroit, le Directeur général de la Police nationale, le Col Yaovi Okpaoul.

Pour l’heure, l’ESFOS est dirigée de façon intérimaire par le Commissaire principal de Police, Abété Bawubadi.

Les transferts des Sénégalais Sada Thioub et Pape Souaré sont parmi les plus évoqués !

Des nouvelles sur les transferts des joueurs de football sont toujours les plus populaires et ce sont les transferts de Thioub et de Souaré qui sont devenus les plus évoqués au Sénégal. Les matchs avec la participation des clubs de foot pour lesquels ces sportifs ont joué sont disponibles sur  https://www.1xbet.sn pour les meilleurs paris sur internet.

Ce qu’il est intéressant de souligner à propos de Sada Thioub est que la date de naissance de ce footballeur sénégalais est de 1995. En même temps, Pape Souaré est né en 1990. En ce qui concerne les rôles que ces sportifs célèbres occupent, il est nécessaire de souligner que Sada Thioub est attaquant tandis que Pape Souaré a joué le rôle de défenseur. En utilisant la plateforme 1xBet, chaque fan de foot peut pronostiquer les résultats de tous les matchs avec la participation des clubs dont ces Sénégalais ont fait partie.

Le parcours professionnel de Sada Thioub : que vaut-il mieux de noter ?

Cet attaquant sénégalais a commencé sa carrière sportive dans la composition du club Caen B en France. Ici il a joué au cours de la période 2012-2013. Il est facile de parions en direct sur le site 1xbet.sn/live sur toutes les rencontres de foot auxquelles ce footballeur prend part.

Parmi les équipes de football, dans la composition intégrée Sada Thioub a joué pendant son parcours sportif, il est nécessaire d’indiquer :

  • Joli B à partir de 2013 et jusqu’en 2015;
  • Agréable en 2015;
  • Guingamp pendant la période 2015-2016 ;
  • Nîmes à partir de 2016 et jusqu’en 2019 ;
  • Angers depuis 2019.

Le transfert de Sada Thioub à Saint-Étienne en tant que joueur prêté en 2022 est devenu un des plus évoqués au Sénégal. Actuellement sur le site 1xBet, les utilisateurs peuvent parier en direct sur les matchs de foot fournis par ce sportif.

Pape Souaré: que faut-il savoir à propos de son chemin sportif de football?

Diambars était le premier club dans la carrière de Pape Souaré. Il était membre pendant la période 2007-2008. Actuellement la liste cote match disponible sur 1xbet.sn/line meilleure avec la participation des clubs pour lesquels le Sénégalais a joué pour des paris en ligne.

Au cours de son chemin professionnel il a aussi joué pour:

  • Lille à partir de 2008 et jusqu’en 2015;
  • Reims pendant 2012-2013 en tant que joueur prêté;
  • Palais de cristal à partir de 2015 et jusqu’en 2019;
  • Troyes pendant la période 2019-2021.

Son transfert en 2021 au Charlton Athlétique est devenu l’un des transferts les plus évoqués au Sénégal. Ici il a joué jusqu’en 2022. Actuellement sur 1xBet il est possible de trouver toute une liste de meilleures cotes disponibles pour parier sur les matchs avec la participation des clubs nommés.

Emmanuel Imorou – un des joueurs béninois les plus célèbres dans le monde de football

Un des footballeurs les plus célèbres qui sont d’origine béninoise est Emmanuel Imorou. Ce qu’il est important de souligner, c’est le fait qu’il se trouve dans la liste des joueurs de football africans payés. Son salaire qu’il gagnait en jouant pour le club Thonon Evian était égal à 650 mille euros. Les matchs avec sa participation étaient disponibles pour que les fans puissent effectuer tous paris en ligne 1xBet sur le net.

En parlant des faits intéressants à propos de ce footballeur béninois célèbre il est important de noter les suivants:

  • il est né en 1988 à Bourges en France;
  • sur le terrain il occupe le poste de défenseur;
  • à partir de 2019 le joueur fait partie du club français Evian.

Ce qu’il est nécessaire d’indiquer c’est qu’à partir de 2010 ce footballeur a commencé à jouer pour l’équipe nationale du Bénin. Les matchs de football auxquels il a participé étaient disponibles sur le site 1xBet pour que les fans puissent effectuer tous paris en ligne sans problème.

Les particularités du développement de la carrière de football d’Emmanuel Imorou

Pendant sa carrière professionnelle, Emmanuel Imorou a changé beaucoup de clubs de football. Il a fait ses débuts avec le club Châteauroux B entre 2005 et 2007. À partir de 2007 et jusqu’en 2011 il a joué pour Châteauroux. En téléchargeant 1xBet app pour votre téléphone il est possible de parier sur les matchs avec la participation de ce footballeur béninois en ligne.

Lors de la saison 2009-2010 le joueur a été prêté pour Gueugnon. En 2011 Emmanuel Imorou a signé le contrat avec Braga pour une année. À partir de 2012 il a joué pour Clermont jusqu’en 2014. En 2014 il a décidé de changer de club pour Caen pour lequel il a joué jusqu’en 2019. Après avoir téléchargé l’app 1xBet pour votre téléphone, il était possible de faire des pronostics sur les matchs avec sa participation.

Les statistiques essentielles de carrière professionnelle d’Emmanuel Imorou

En ce qui concerne la carrière internationale du défenseur béninois, il faut souligner qu’il a commencé à jouer pour l’équipe nationale du Bénin en 2010. Les matchs auxquels il a pris part étaient disponibles sur https://1xbet.bj/fr/live en ligne, donc tous les fans pouvaient parier sur le net sans problème.

Sa première apparition lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2010 s’est produite lors du match de l’équipe nationale béninoise contre le Mozambique. Il s’est passé le 12 janvier 2010 à Benguela. Ce match s’est terminé par le score nul 2-2. Les matchs auxquels l’équipe nationale du Bénin a participé étaient disponibles sur le site du bookmaker 1xBet en ligne.

Togo : la stratégie PEN-PLUS pour améliorer la santé des africains

Les ministres africains ont tenu leur réunion annuelle dans le cadre de la soixante-douzième session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

 

Les ministres de la Santé de l’Afrique ont adopté, ce mardi 23 août à Lomé, une stratégie régionale dénommée PEN-PLUS consistant à lutter efficacement contre les maladies non transmissibles graves dans les centres de référence de premier niveau.
L’annonce a été faite dans un communiqué par le bureau régional Afrique de l’Organisation mondiale de la santé.

Les ministres africains de la Santé ont adopté cette stratégie à l’occasion de leur réunion annuelle tenue dans le cadre de la soixante-douzième session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. Cette 72e session, que la capitale togolaise accueille pour la première fois de l’histoire, s’est ouverte le lundi 22 août et se poursuivra jusqu’au 26 août 2022.

La stratégie PEN-PLUS est adoptée au moment où, précise le communiqué de l’OMS Afrique, « la charge associée aux maladies cardiovasculaires, aux troubles mentaux et neurologiques, ainsi qu’au diabète, est en augmentation dans la région ».
Les ministres africains de la santé veulent donc en réponse, « renforcer l’accès au diagnostic, au traitement et aux soins prescrits en cas de maladies non transmissibles graves » sur le continent.

La stratégie prévoit, dans cette logique, le renforcement de la capacité des hôpitaux de district et des autres établissements de référence de premier niveau en vue de pouvoir « dépister et prendre en charge rapidement les maladies non transmissibles graves », et « réduire le nombre de décès ».

« L’Afrique porte un fardeau de plus en plus pesant, avec notamment des maladies chroniques dont les formes graves provoquent des pertes en vies humaines. Ces vies précieuses pourraient être sauvées grâce à des diagnostics et à des soins précoces », a fait remarquer Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « La stratégie adoptée aujourd’hui est essentielle pour mettre des soins efficaces à la portée des patients. Elle constitue aussi une étape majeure dans l’amélioration de la santé et du bien-être de millions de personnes dans la région », a-t-elle ajouté.

Pour rappel, les maladies non transmissibles graves sont des affections chroniques qui, en l’absence de diagnostic rapide et de traitement, entraînent une hausse des taux de handicap et de décès chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. Dans le pire des cas, les patients ne vivent pas plus d’un an après le diagnostic.

En Afrique, les cas les plus répandus sont la drépanocytose, le diabète de type 1 et le diabète de type 2 insulinodépendant, les rhumatismes cardiaques, la cardiomyopathie, l’hypertension sévère et l’asthme modéré à sévère et persistant. Et dans la plupart des régions du continent, ces maladies sont traitées dans les établissements de santé tertiaires, que l’on retrouve principalement dans les grandes villes. Une situation qui exacerbe les inégalités en matière de santé.

La stratégie adoptée ce 23 août 2022, appelle donc les États membres à « mettre en place des programmes standardisés pour lutter contre les maladies non transmissibles chroniques et graves, tout en veillant à ce que les médicaments, les technologies et les diagnostics essentiels soient disponibles et accessibles dans les hôpitaux de district ».

Le Togo distingué à la 72e session du comité régional Afrique de l’OMS

C’est une manière de félicité le pays pour avoir éliminé sur son territoire ces dernières années au moins quatre maladies tropicales négligées.

 

Le Togo a été distingué à l’ouverture de la 72e session du Comité régional Afrique de l’Organisation mondiale de la Santé. Cette distinction a été remise par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Alliance mondiale pour l’élimination des maladies tropicales négligées lundi 22 août à Lomé. Cette distinction vient mettre en exergue les efforts du Togo pour avoir éliminé sur son territoire ces dernières années, au moins 4 maladies tropicales négligées.

Lomé accueille, en effet, et pour la première fois, cette réunion du 22 au 26 août 2022 en format hybride (présentiel et par visioconférence).

« Il s’agit de la dracunculose, de la filariose lymphatique, de la trypanosomiase humaine africaine et du trachome, dont la trypanosomiase humaine africaine en 2020, en pleine période de la pandémie au Covid-19 », a indiqué Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de l’OMS, dans une allocution de circonstance.

Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus et Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS Afrique, aussi présente à Lomé pour cette 72e session du Comité régional Afrique de l’Organisation mondiale de la santé, ont ensemble remis au Président togolais Faure Gnassingbé, le certificat et un trophée.

« A l’occasion de cette 72e session du comité régional Afrique de l’Organisation mondiale de la santé, c’est avec plaisir que je vous présente le certificat de reconnaissance de l’OMS pour l’élimination de 4 maladies tropicales négligées à savoir la dracunculose, la filariose lymphatique, la trypanosomiase humaine africaine et du trachome » a indiqué le DG de l’OMS en remettant la distinction à Faure Gnassingbé

Il a soutenu par ailleurs que « l’élimination de ces maladies tropicales négligées est une réalisation exceptionnelle et un cadeau, non seulement pour le peuple togolais aujourd’hui, mais aussi pour les générations à venir ».

Il a fini sur une invitation aux autorités togolaises à poursuivre leurs efforts en vue de l’élimination « d’autres maladies qui sont problématiques pour la santé des populations togolaise et relever d’autres défis liés à la santé au Togo ».

Togo-Hausse du prix du gaz : la société civile monte au créneau

Dans une déclaration conjointe, des associations et mouvements de la société civile togolaise interpellent le gouvernement sur l’augmentation du prix du gaz.

 

La nouvelle augmentation du prix du gaz butane ne laisse personne indifférent. Dans une déclaration conjointe, des associations et mouvements de la société civile togolaise haussent le ton et interpellent le gouvernement. Ces organisations de la société civile demandent avec insistance au gouvernement d’abandonner le projet de libéralisation du secteur du gaz butane et de revenir aux anciens prix le plus rapidement possible. L’intégralité de la déclaration sur journaldutogo.com

 

Déclaration des organisations de la société civile consécutive à la révision à la hausse et inopportune du prix du gaz butane, ce qui accentue davantage la précarité de la grande masse des Togolais.

 

  1. Le gaz domestique est devenu de nos jours et dans presque tous les pays un produit de première nécessité dont la consommation devrait être encouragée pour ralentir l’allure inquiétante de la déforestation et du réchauffement climatique. C’est donc avec beaucoup de stupéfaction que nos organisations ont appris que le Ministère du commerce a accordé aux sociétés distributrices de procéder à l’augmentation du prix du kilogramme du gaz butane. Cette révision à la hausse est en déphasage avec tous les engagements pris par le Togo en matière de protection de l’environnement et des ressources forestières devant les institutions internationales, et notamment à la 26ème Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP-26) à laquelle le chef de l’État togolais Faure Essozimna Gnassingbé a pris personnellement part.

 

  1. Que vaut un engagement pris par un État lorsque ses dirigeants prennent des mesures qui vont à l’encontre ? En toute vraisemblance, il apparaît que le Togo détient malheureusement le record du prix au kilogramme du gaz butane dans la sous-région, alors que ses fonctionnaires ont les salaires les plus bas, sans oublier la faiblesse des revenus, du pouvoir d’achat et la précarité avancée et ambiante qui caractérisent le quotidien des Togolais. Il semble donc désormais manifeste que cette décision s’assimile à une stratégie savamment entretenue par le gouvernement pour maintenir les citoyens dans une paupérisation qui condamne davantage les ménages à ne jamais s’affranchir de la pauvreté et la grande misère.

 

  1. Ce comportement fort frustrant du gouvernement du Togo contraste gravement avec l’absence de mesure pour arrêter les prédateurs nommément désignés par le rapport de l’Inspection générale des finances du ministère de l’économie et des finances dans l’affaire “petroilgate” où le gouvernement a fait montre d’une complicité indicible. Aucune mesure sérieuse et réelle n’a été prise pour décourager la corruption et les détournements à grandes échelles, alors que les premières autorités du Togo continuent par faire saigner les pauvres populations. Mieux, au moment où les juridictions étrangères s’intéressent à la lutte contre la corruption au Togo, la justice togolaise est toujours aux ordres de l’exécutif et indifférente ; la décision rendue par le Tribunal judiciaire de Paris dans l’affaire Bolloré est encore fraîche dans nos mémoires.

 

  1. Les organisations signataires demandent avec insistance au gouvernement d’abandonner le projet de libéralisation du secteur du gaz butane et de revenir aux anciens prix le plus rapidement possible. C’est le moment ou jamais pour le gouvernement de réduire son train de vie afin de trouver les solutions idoines pour répondre aux différentes demandes et aspirations sociales des citoyens qui vivent déjà dans une précarité avec les spéculations entretenues par les opérateurs économiques en connivence avec la minorité pilleuse. Il y va d’ailleurs de la cohésion nationale à laquelle le gouvernement du Togo appelle à corps et à cris dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Fait à Lomé, le 18 août 2022,

Pour les organisations,

Le Président de la LTDH,

Me Célestin Kokouvi AGBOGAN

Togo-terrorisme : évaluation de la situation entre le gouvernement et l’opposition

Le gouvernement s’est entretenu ce jeudi 4 août à Lomé avec les partis politiques d’opposition sur la situation sécuritaire dans le nord du pays, après des attaques terroristes répétées qui ont fait de nombreuses victimes.

 

« Cette rencontre qui est une initiative du président de la république (Faure Gnassingbé) a été présidée par la Première ministre Victoire Tomégah-Dogbé. Elle a rencontré le souhait des partis politiques d’un échange avec le gouvernement sur le sujet de la lutte anti-terroriste au nord du Togo », a confié à la sortie à la presse, Christian Trimoua, le ministre chargé des Droits de l’homme et Porte-parole du gouvernement togolais.

Au total, 26 partis politiques dont le parti UNIR au pouvoir ont été invités à cette rencontre.

Cette rencontre a permis, selon le porte-parole du gouvernement togolais, aux autorités togolaises « de présenter aux partis politiques l’état de la sécurité sous-régionale et les incidences que cela a pu avoir sur la sécurité » du Togo.

Il a été surtout question pour le gouvernement togolais de présenter aux politiques de l’opposition, « l’ensemble des mesures qui ont été prises par le gouvernement d’un point de vue militaire, sécuritaire, social, économique pour accompagner la lutte anti-terroriste dans le nord » du pays, dans le but de résister ensemble à la menace terroriste.

Pour rappel, l’opposition togolaise dans sa diversité réclamait cette consultation depuis un moment pour plus de transparence dans la gestion de la menace terroriste qui touche le nord du Togo.

« Notre action dans le nord à ce jour se résume en deux mots : résistance et résilience. Les partis politiques ont donné leur sentiment relatif à la situation et fait des propositions pour améliorer l’action du gouvernement. Ces propositions qui ont été faites vont donner lieu à des mesures qui vont être annoncées au fur et à mesure par le gouvernement », a ajouté Christian Trimoua.

Il a soutenu, par la suite, que le mot d’ordre sorti de la rencontre du jour est de « véritablement agir ensemble pour faire face à l’adversité qui agresse » le Togo.

« Le gouvernement continuera le dialogue avec eux (les partis politiques de l’opposition togolaise) au fur et à mesure des actions qui vont être menées », a conclu Trimoua.

Une rencontre saluée par l’opposition

L’opposition togolaise a salué dans l’ensemble cette initiative du gouvernement même si elle aurait souhaité écouter le président en personne sur la question.

Pour Elliot Ohin, le chef de la délégation de l’Union des Forces du Changement, le principal parti de l’opposition parlementaire au Togo, après l’information du gouvernement, les partis politiques ont le devoir d’aller sensibiliser à leur tour leurs militants sur le danger du terrorisme au nord Togo.

« Nous avons été informés, c’est maintenant à notre tour de prendre nos responsabilités. Il nous faut communiquer à notre tour avec les membres de nos partis pour que ce phénomène dangereux pour notre pays, ne gagne pas du terrain » a-t-il indiqué à la presse à l’issue de la rencontre.

Pour l’opposant Gerry Taama, cette rencontre a permis de lever des doutes sur ce qui se passe dans la région des savanes. Il a détaillé à la presse, les trois propositions de son parti ‘le Nouvel Engagement Togolais’ au gouvernement togolais.

« D’abord, nous avons demandé au gouvernement de faire en sorte que la précarité ne soit pas le terreau du terrorisme dans le nord. Ensuite, de veiller en la cohésion entre les populations locales et les forces de défense pour plus d’efficacité de la lutte anti-terroriste, et enfin, tout est urgent. C’est tout le pays qui est sinistré aujourd’hui avec le terrorisme et la crise de la vie chère. Nous avons demandé au gouvernement de ne pas commettre l’erreur de s’occuper uniquement de la région des savanes et délaisser les autres », a expliqué Taama à la presse.

Aubin Thon, le Président du parti NOVI – Nouvelle Vision dit avoir suggéré au gouvernement d’ajouter une riposte communautaire à la lutte militaire sur le terrain.

« Cette riposte communautaire serait de mettre sur pied un fonds de soutien à la société civile, la presse et les partis politiques pour jouer le rôle d’intermédiaire entre la population et les forces de l’ordre. Puisque le grand problème du gouvernement sur le terrain, c’est le manque de cohésion entre ces deux entités » a-t-il expliqué à la presse.

Depuis novembre 2021, le nord du Togo est touché par le terrorisme. 8 militaires ont été tués et 13 autres blessés dans des attaques en mai 2022. À la mi-juillet, des attaques simultanées d’une ampleur inédite ont encore frappé le nord et fait officiellement plusieurs morts parmi les civils.

Togo : les déplacés se multiplient après les attaques dans le Nord

Dans la nuit de lundi 18 à mardi 19 juillet, un nouvel accrochage a eu lieu entre groupes armés et forces de défense et de sécurité faisant deux morts.

 

Les dernières attaques dans le nord du Togo ont créé la panique au sein de la population. La situation préoccupe tant les populations que les autorités. Depuis ces attaques les populations continuent de quitter leurs villages pour les villes ou d’autres endroits qu’ils estiment moins dangereux.

Les autorités multiplient les initiatives pour faire face à cette situation. Le président de la République Faure Gnassingbé est retourné dans la région mercredi 20 juillet où il a rencontré les diverses couches de Dapaong, ville située à l’extrême nord du pays.

« Vous devez rester vigilants, restez ensemble quelle que soient les divergences pour combattre l’ennemi commun, a-t-il lancé aux populations. À partir d’aujourd’hui, les dispositions doivent changer, désormais c’est l’armée togolaise qui va être à l’offensive ».

Rappelons que dans la nuit de lundi 18 à mardi 19 juillet, un nouvel accrochage a eu lieu entre groupes armés et forces de défense et de sécurité faisant deux morts au sein des forces armées. Notons tout de même que cette information largement reprise par les journaux et les réseaux sociaux n’est encore officiellement ni confirmée ni infirmée.

Selon plusieurs sources, les populations continuent de fuir leurs villages notamment dans les localités de Lalabiga et Tiwoli, non loin de la ville de Mandouri. La maire de cette dernière ville a dû lancer un appel dans un communiqué aux populations de retourner chez eux.

Le président poursuit son séjour dans la région, il devrait rencontrer les populations meurtries de Kpendjal ce jeudi 21 juillet.

Le Togo va assurer la médiation entre le Mali et la Côte d’Ivoire

Le Togo accepte d’aider le Mali à régler son différend avec Abidjan autour des 49 militaires ivoiriens détenus à Bamako.

 

Ce sont 49 soldats ivoiriens qui avaient été arrêtés le 10 juillet à l’aéroport de la capitale malienne. Ils sont accusés par les autorités de la transition d’être des « mercenaires ». La Côte d’Ivoire demande leur libération « sans délai » et affirme que leur présence dans le cadre d’opérations de soutien à la Minusma était « bien connue des autorités maliennes ».

Le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, était lundi 18 juillet à Bamako. Il a été reçu par le président de la transition malienne. Selon le communiqué conjoint publié après la rencontre, le colonel Assimi Goïta « s’est réjoui de l’accompagnement fraternel et sans relâche du Togo » et « a salué l’engagement personnel » du président Faure Gnassingbé « pour la réussite de la transition et le retour à l’ordre constitutionnel au Mali. »

Le président de la transition malienne s’est dit « ouvert au dialogue et disposé à œuvrer à un dénouement heureux de cette situation ».

Après la rencontre, Alassane Ouattara a lui aussi remercié son homologue togolais, représenté par Robert Dussey pour, « les initiatives prises en faveur de la paix et de la sécurité (…) en vue de trouver une solution rapide », à la crise entre les deux capitales.

L’affaire de ces soldats ivoiriens arrêtés au Mali crée des tensions entre Bamako et Abidjan qui estime que ses militaires ont été interpellés « injustement ».

Depuis, Bamako a aussi suspendu les rotations militaires de la Minusma, la mission de l’ONU au Mali, qui auraient dû reprendre après la levée des sanctions de la Cédéao le 3 juillet. Dans cette affaire, le colonel Assimi Goïta souhaite donc voir Lomé mener une mission de « bons offices entre les parties concernées ».

Togo : l’armée appelle à «ne pas céder à la panique » après une attaque

Une violente attaque contre plusieurs localités dans la région des Savanes, a fait plusieurs morts et des blessés.

 

Au lendemain d’une violente attaque au Togo contre plusieurs localités dans la région des Savanes, le président Faure Gnassignbé est retourné samedi 16 juillet dans le Kpendjal, un calme précaire règne. Les populations désemparées s’interrogent et l’armée appellent « à ne pas céder à la panique » après cette attaque, qui a eu lieu en pleins rites de passage à l’âge adulte, à Kara.

Faure Gnassingbé est retourné samedi dans le Kpendjal pour la deuxième fois en 24 heures, la situation étant toujours délicate et fragile.

Ces attaques « coordonnées et complexes », comme l’a affirmé l’État-major des armées dans un communiqué publié samedi, ont « fait plusieurs morts et quelques blessés », qui ont été « transférés vers des structures hospitalières spécialisées pour des soins appropriés ». L’armée appelle enfin les populations « à ne pas céder à la panique ».

Sur le terrain, le calme est revenu et les populations s’interrogent désormais sur ce qui leur est arrivé : selon un habitant de Blamonga, des hommes armés sont rentrés dans le village, où ils ont ciblé certaines maisons, puis ont kidnappé des hommes pour les égorger non loin de là. « C’est une attaque ciblée contre certaines personnes, et les armes pour assouvir ce dessein funeste sont des armes blanches. S’agit-il d’un message ? », s’interroge l’interlocuteur.

Le gouvernement pour sa part assure, dans un communiqué, qu’il prendra « de nouvelles mesures » dans le cadre de l’état d’urgence en vigueur pour renforcer la sécurité des personnes et des biens.

Mgr Dominique Banlène Guigbilé, évêque de Dapaong, se trouve quelques jours hors de son diocèse, mais dit être « sous le choc » après l’attaque meurtrière de plusieurs villages du nord du pays.